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Tète, dents et langue du premier genre ;'un troU de chaqtie
côté du cou ; pattes courtes ; pattes postérieures à doigts un
peu palmés; corps granuleux, queue comprimée.
§. V. LES PROTÉIDES. Qui ont la queue comprimée et des
branchies.
1. Genre Siredon. (Wagler.) C'est le genre Axolotl du
Mexique.
Tête grosse; museau tronqué; yeux médiocres ; de grandes
branchies et un grand pli sous le cou ; beaucoup de dents au
palais formant des rangées obliques; langue à peine distincte;
quatre pattes; queue comprimée.
2. Genre Amphiima. (Garden.) Deux espèces de TAmérique
du Nord,
Tête oblongue, presque triangulaire; museau tronqué;
ouverture de la bouche étroite; deux longues rangées de
dents au palais ; langue non distincte ; un trou de chaque
côté du cou; quatre pattes si courtes, qu'elles ne peuvent servir
à la marche.
5. GenreMenokan/iMs. (Harlan.)Uneseuleespèce del'Amérique
du Nord.
Tête déprimée; yeux petits ; deux longues rangées de dents
au palais; quelques-unes sur les o^ ptérygoïdiens ; langue
non distincte; de grandes branchies ; quatre doigts à chaque
patte ; corps presque lisse.
4. G«nre HypochtJwn..{MeTr&m.) C'est le Protée angiiillard
de Laurenti.
Tête oblongue, à museau tronqué; yeux très-petits; pas
de dents maxillaires ; les palatines sur deux longues rangées ;
langue peu distincte; de grandes branchies; quatre pattes,
les antérieures à trois doigts, les postérieures à deux ; queue
courte; peau lisse.
5. Genre Siren. (Linné.)
Tête oblongue, presque carrée ; yeux très-petits ; point de
EN GÉNÉRAL ET CLASSLFICATWNS. SI
dents aux mâchoires, ni aux os inter-maxillaires ; un grand
nombre au palais, distribuées par rangées obliques ; langue à
peine distincte; branchies petites ; pas de pattes postérieures,
les antérieures courtes; peau presque lisse.
Les noms de chacun de ces genres anciens, ou nouvellement
proposés, qu'ils soient adoptés ou non par nous, seront
relevés dans la table placée à la fin de ce volume, car, nous
le répétons, l'auteur n'a fait que nommer, sans les décrire,
les espèces qu'il a reconnues dans les Musées' de Paris, de
Y-ienne et de Leyde, qu'il a successivement visités. 11 ne fait
que citer ces espèces sous les noms imposés par les auteurs
qui les ont décrites, et il en est de même pour celles qui ont
été indiquées par les savants naturalistes de l'Amérique du
Nord.
Enfin, M. le prince Ch. BONAPARTE, à la fin du tableau
analytique des poissons plagiostomes, qu'il nomme Sélaches^
publié à Rome au mois d'août 1838, a présenté une, classification
systématique des amphibies. Il adopte la division proposée
par Leuckart et par M. Fitzinger et celle des Ichthyodes
de Wagler; de sorte qu'il divise nos Urodèles en Salamandrides
et en Ichthyodes qui entrent dans la classe particulière
des DIPNÉS. Puis dans un nouveau prodrome d'un système
Erpétologique, publié en italien en 1845, à Milan,
persistant dans la même opinion, il partage les Batraciens en
trois ordres et en cinq familles. L'ordre des BATRAGHOPHIDES,
famille des Cécilidées. L'ordre des GRENOUILLES, divisé en deux
familles; les Ranidés et IQS Saîamandrides, et enfin l'ordrô
des IcHTHYOÏDES partagés en Amphiimides et en Sirénides.
En 1841, dans la Faune italienne, in-folio 131 le même auteur
est entré dans beaucoup plus de détails sur cette famille
dite Saiamamcirm, dont ilsépare,sousle nom à'Andriadini,\ù.
Salamandre géante du Japon et le squelette figurépar Scheuchzer
d'après la grande Salamandre Fossile. Profitant des travaux
publiés par Tschudi, Gené, Savi, des siens et de ceux qui lui