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 ÏO  BATRACIENS  tJUODÈLES.  
 1790.  Salamandre  iridactyle.  Bonnaterre  planches  de  l'encyclopédie  
 pl.  1 2 ,  fig.  2.  
 1803.  Salamandra  tridactyla.  Daudin.  Hist  nat.  Rept.  tome  
 V I I I ,  p.  261.  
 1820.  Molge  trîdactylus.  Merrem.  Tentam,  Amph.  p.  183.  
 1 8 2 2 .  Férussac.  Bullet,  des  sciences  t.  I V  ,  n.»  336,  p.  209.  
 1823.  Salamandra  perspicillata.  Savi.  Giornal  de  litt.  n.0  102  
 gen.  1 , 1 7 ,  vol,  V I I ,  p.  104.  
 1823.  Tartalina.  Bibl.  ital  n.»  65.  
 1826.  Salamandrinaperspicillata.  Fi t z inge r .  neue  classif.  det  
 Rept.  p.  66  ,  1.  
 1829.  Salamandre  à  lunettes.  Cuvier.  Règne  animal  tom.  II  
 page  15.  '  .  
 1829.  Seiranota  condylura^  Barnes  Silliman's  jour.  11,  naee  
 2 7 8 , n . ° 1 8 .  ^  
 1829.  Salamandrina  perspicillata.  Gravenhorst.  Mus.  Vratis,  
 delie,  p,  88,  g.  11.  
 1833.  Schlegel  Faun.  Japon,  p.  110.  
 1838.  Tsclmdi  Classif  des  Rept .  Batrach.  p.  58  et  93.  
 1839.  Salamandrina  perspicillata.  Bonaparte  (Ch.)  Faun.  ital  
 p.  84,  n»  3,  fol.  93,  4,  Amph.  Eur.  66.  
 1830.  Seiranota  perspicillata.  Gray.  Catal.  of  British  Mus.  p,  
 29,  n°  1.  
 DESCRIPTION.  
 Cette  petite  espèce  est  très-allongée,  relativement  à  îon  peu de largeur  ;  
 le fond de sa couleur  se  trouve  indiqué  déjà  par  le  caractère  spécifique.  La  
 lète  est  assez  distincte du  tronc  qui,  dans sa  parlie  moyenne,  n'a  guère  en  
 épaisseur  que  la  dixième  partie  de  la  longueur  totale.  La  queue  est  fort  
 étendue  et  se  termine  en pointe :  elie  est  plus  longue  que  le  tronc,  au moins  
 dans  l'exemplaire  le  mieux  conservé  parmi  ceux  que  le Muséum  possède  
 et  qui  provient  delà  Sardaigne.  Dans  la  plupart  de  ces  individus,  soit  par  
 l'amaigrissement,  soit  par  l'eflet  d'un  alcool  trop  rectifié  les  vertèbres  se  
 dessinent  
 sur  toute  la  longueur  de  l'échine  qui parait ainsi  comnic  noueuse  
 et  indiquerait  les  grains  d'un  chapelet.  
 Le  plus  grand  de  
 ces  exemplaires)  que  nous  avons  sous  les  yeux,  a  en  
 longueur  totale  Qn'.OSO.  La  tête  o-^jOOi,  La  distance  entrejes  membres  es6  
 ATRÉTODÈRES.  a.  PLEURODÈIE.  71  
 de  0«  020.  La  queue  est  de  0",055  ;  les  pattes  étendue»  et mesurées  ainsi  
 t o u t e s ' l e s  doux  ensemble  en  travers,  0»,021.  
 Tous  les  individus  que  possède  le  Musée  de  Pans  proviennent  de  11- 
 talie  où on  les  désigne  sous  le  nom  de  Toraletolîna.  Quatre  ont  été  reu  
 Ulis  en  Toscane,  et  ils  ont  été  donnés  par  M.  Savi.  T n  rès-bel  exem- 
 I L  venant  de  Sardaigne  par  M.  Boié.  Nous  avons  retrouvé  dans  la  
 é l e c t i o n  le  type desséché  envoyé  par  M.  le  marqu.s  de  Nesle  à  M.  de  
 lacépède.  qui  en  a  fait  le  premier  la  description.  
 M  le  p r i n c e  Bonaparte  dit  que  les  paysans  de  la  ïarantaise  craignent  
 ce  Reptile  auquel  ils  attribuent  l'antique  préjugé  de  faire  mourir  les  bestiaux  
 quand  ils  l'avalent  avec  leurs  aliments.  Il  y  a  une  très-bonne  figure  
 ,de  cette  Salamandrine  vue  en  dessus  et  en  dessous,  dans  la  Faune  d'Italie,  
 que  nous  avons  citée.  
 Nous  avons  pu  remarquer  que  la  plupart  des  auteurs  ont  fait  copier  
 la  fic-ure  donnée  d'abord  par M.  de  Lacépède  dont  le  dessin  avait  été  exécuté  
 d'après  l'animal  desséché,  chez  lequel  par  conséquent.  le  corps  était  
 très-plat  et  les  côtes  fort  apparentes  par  la  contraction  et  les  plis  sadiants  
 de  la peau. Cette  particularité  a encore  été  exagérée  pour  cette  Salamandre  
 à  trois  doigts  dont  le  ventre,  au  lieu  d'être  plat,  est  au  contraire  cylindrique  
 et  peu  déprimé.  
 111.«  GENRE.  PLEURODÈLE.  —  PLEURODELES,  
 (Michahelles)  (1).  
 -  CARACTÈRES.  Langue  petite,  arrondie,  papilletise,  tout-à"  
 fait  libre  en  arrière  et  sur  les  côtés,  mais  adhérente  en  avant;  
 '  : dents ptérygo-palaiines  sur  deux  rangées,  à  peu  près  longitu- 
 U.dinales et parallèles,  mais  également  distantes  et  ne  s'écartant  
 hfoint  devant  ni  derrière  ;  des  côtes  courtes,  mais  apparentes  
 en dehors  sur  les  flancs,  leurs  extrémités  libres  perçant  souvent  
 la peau.  Queue .longue,  comprimée.  
 Ce genre,  comms nous  allons  le dire  dans la  Synonymie de  
 (1)  De  w^iS'jpw  les  côtes  et  de  apparentes,  manifestes ;  à  cause  
 la  saillie  de  reiltémité  Ubr« des  côlss.  
 . ' d i '  .