
 
        
         
		• i l ' ' , ;  
 ^^  BATRACIENS URODÈLES.  
 1828.  Sîebold  (Ch.  T. )  dijà  cilé  t.  vn.,  p.  25G. Observ.  de  Salamandris  
 p.  98,  fig.  1-2.  
 1829.  Allena  (von).  Batrach.  spccies  comm.  p.  8.  
 1829.  Gravenhorst.  (Jh.  Ch.) .  Del.  mus.  Vralislaw.,  p.  n . a ^ S  
 183Q.  Wagler  (J.  G.)  Syst.  der.  Ampb. ,  pag.  208.  
 1831.  Griffith  (Ed.)  The  animal  Kingdon  ,  tom.  ix:  
 1833.  Cachet.  Déjà  cité  t.  vni,  p.  2S0  Bullet.  Soc.  Linn.  Bordeaux  
 tom.  Il,  pag.  161.  
 1833.  Bory  deSt . -Vincent .  Résumé  d'Erpét.  p.  235  pl. 48,  mauT  
 1833.  Schreibers  (Ch.)  flsis,  p.  524,  art.  i.  cité  t.  nu,  p.  242.  
 1833.  Dugès(Ant.)Rech.  sur  les  Batraciens,  pag.  155,  fig.  anatom.  
 Salamandre  terrestre,  
 1837.  Bonaparte  (Ch.}Faàna  italica, fol. 95.  Batrach.  p.  15  S.  Pezzata.  
 1838.  Tschudi  (J.  J.)  Classificat.  der  Batrachier,  pag.  91  
 ISSO.  Gray  (J.  L.)  Catal.  of  the British  mus,  part. 2.  Batrach.  pag.  16.  
 1852.  Dugès  (Alfr.)  Ann.  des  sc.jnatur.  3." série,  t.  xv.i,  p.  259:  le  
 crâne,  pl.  1 B.  flg.  6  et  7.  .  p.  »e  
 DESCRIPTION.  
 Formes.  Cette  Salamandre,  comme  on  vient  de  l'indiquer,  a  été  connue  
 de  toute  antiquité;  elle  est  devenue  le  type  du  genre  et  de  la  famille.  Au  
 premier  aspect,  elle  a  tout  à  fait  les  formes  et  l'apparence  d'un  Lézard  
 dont  la  peau  serait  nue  ou  sans  écailles.  Elle  ressemble  encore  à  quelque^  
 especes  de  Geckos:  aussi  les  auteurs  anciens  avaient  ils  rapproché  ces  
 Saunens  et Linné  lui  même  avait  placé  ce  Reptile  dans  le  genre  Laeerta  
 ou  Lézard,  mais  c'est  un  véritable  Batracien  ,  comme  le  démontre  tonte  
 son  organisation,  principalement  son  mode  de  fécondation,  son  origine  et  
 ses  métamorphoses,  qui  ont  été  étudiées  avec  le plus  grand  soin,  surtout  
 par  MM.  Funk  et  Gravenhorst.  
 Les  individus  de  cette  espèce  varient  beaucoup,  d'abord  par  la  taille  le  
 poids  et  le  volume;  puis  suivant  l'âge  et  le  sexe,  à  diverses  époques  de  
 L X f  ;  T  «»«î"«  g^o«  que  les  femelles ,  et  les  
 taches  d  un  jaune  plus  ou  moins  foncé  sont  diversement  distribuées  oa  
 parsemées  sur  la  tête,  le  tronc,  la  queue  et  les  membres.  Aussi,  avec  des  
 formes  semblables,  trouve-t-on  rarement  deu.  individus  chez  le  quelsÎ  
 taches  soient  analogues  et  disposées  absolument  de  la  même  manLe  
 qu. a pu  faire distinguer  plusieurs variétés d'après  ces diverses  particularités  
 La  tête,  à  peu  près  de  la  même  largeur  que  le  tronc,  est  arrondie  en  
 T r  i o S r r  P'ate  qu'en  dessous,  dans  
 îd  région  de  la  gorge.  Le  crâne  est  légèrement  élevé  latéralement,  depuis  
 ATUÉTODÈRES.  G.  SALAJiANDKE.  1.  Ö8  
 la  hauteur  des  yeux,  jusqu'à  la  nuque  qui  semble  se  prolonger  au  delà  de  
 l'occiput  osseux,  à  cause  des  grosses  glandes  ou  des  verrues  saillantes  et  
 poreuses,  nommées  parotides,  analogues  à  celles  des  Crapauds  communs.  
 Cet  élargissement  produit  l'apparence  d'un  léger  étranglement  du  cou,  
 •Le milieu  de  l'occiput  est  presque  plat  et  le  front  est  déclive.  
 Le  pourtour  de  la  bouche  décrit  une  courbe  très-arrondie,  se  prolongeant  
 par  deux  lignes  parallèles  ou  paraboliques.  Les  narines  extérieures  
 sont  très-petites  et  situées  près  du  museau,  percées  dans  une  peau  trèslisse. 
   Les  yeux  sont  distincts,  globuleux,  garnis  de  deux  paupières  fort  
 mobiles,  à  fentes  parallèles  à  la  bouche.  La  mâchoire  inférieure  est  plus  
 courte,  reçue  dans  une  rainure  correspondante  de  la  supérieure,  comm«  
 dans  les  Grenouilles.  
 Les  téguments  qui  recouvrent  le  crâne,  à  la  hauteur  des  yeux,  sont  
 semblables  à  ceux  du  reste  du  corps.  C'est  une  peau  verruqueuse,  étendue  
 sur  les  os et  les muscles  auxquels  elle  adhère  fortement.  Le  dos,  depuis  la  
 nuque  jusqu'à  l'origine  de  la  queue,  offre  le  plus  ordinairement  une  
 raînure  peu  profonde.  Chacune  des  vertèbres  semble  y  être  indiquée  par  
 de  légères  saillies  et  des  enfoncements,  surtout  chez  les  individus  qui  ont  
 été  soumis  à  l'abstinence.  On  y  voit,  en  outre,  de  petits  trous  réguliers  ou  
 des  pores  distribués  assez  régulièrement  par  paires  correspondantes  h  
 chacune  des  pièces  osseuses  qui  forment  l'échiné.  Des  lignes  transversales  
 à  la  longueur  du  tronc,  mais  inégales  en  largeur,  offrent,  dans  les  intervalles  
 qu'elles  limitent,  d'autres  petites  saillies ou  enfoncements  quadrillés,  
 légèrement  arrondis,  simulant,  jusqu'à  un  certain  point,  et  comme  en  
 miniature,  l'apparence  de  la  peau  de  l'éléphant  par  ses  ruguosités.  Sur  les  
 tubercules  les  plus  saillants,  ont  voit  encore  des  pores  nombreux,  distribués  
 inégalement,  excepté  sur  les  flancs,  où  ils  sont  placés  sur  une  ligne  
 correspondante  à  la  terminaison  des  côtes  lesquelles  sont  très-courtes  et  
 ressemblent  à  des  apophyses  transverses,  qui  seraient  articulées  sur  les  vertèbres. 
   C'est  surtout  par  ces  pores  que  l'on  voit  suinter  une  humeur  visqueuse, 
   blanchâtre  ou  émulsionée,  d'une  odeur  fade  et  vireuse  qui  en  
 sort  pendant  la  vie  de  l'animal,  lorsqu'il  craint  le  danger,  ou  lorsqu'on  la  
 fait jaillir  par  le  contact  et  par  la  plus  légère  pression.  (1)  
 (1)  Voyez  sur  la  disposition  des  Cryptes  et  des  pores" muqueux  de  la  
 Salamandre  les  détails  donnés  par  M.  J.Müller  qui  les  prend  comme  le  
 type  des  orifices  et  de  la  structure  des  glandes  cutanées  dans  l'homme  et  
 dans  les  mammifères.  On  trouve  ces  faits  dans  les  ouvrages  suivants  :  
 Jûh,  Müller,  de  glandularûm  secernentiûm  structura  penitiore,  
 Lipsia!l830in-f.°,  page  33,  g l ,  et  tab. 1,  flg.  1. Nous  avons  donné  quelques  
 détails  sur  celte  humeur  venimeuse  dans  les  considérations  générales  sur  
 les  Atrétodères.  Ils  sont  extraits  des  observations  et  des  recherches  de  
 MM. Gaciiet , GiUTioLET  et Gloez. (Voyez  dans  ce  volume  page  (,5).