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 la  seconde  tribu  des Dipnés.  Elles  sont  distribuées  dans  deux  
 familles.  
 1.0  Les  CryptohrancJioidesrsmvhni  que leurs  branchies  ne  
 sont  pas  apparentes  au  dehors ;  ce  qui  comprend  les  genres  
 Crypfoiranche  et  Amphiume;  et  2.« Les  Phanérohranclioïdes,  
 dont  les  branchies  sont  évidentes  et  auxquels  sont  rapportés  
 les  quatre  genres :  Phanérobranche,  Hypochthon,  Sirène  et  
 Pseudobranche, (voir les détails dans le tome YIII à la page 31).  
 Nous avons  donné  également  l'indication  et  les  caractères  
 des genres  adoptés  ou  créés  par WAGLER.  Nous  noterons  ici  
 seulement  que  cet  auteur  range,  comme  M.  Fitzinger,  les  
 Salamandres  et les Tritons  qui ont une queue, dans la  seconde  
 division  de l'ordre  des Ranoe,  sous  le nom de Caudatoe  ;  tandis  
 qu'il  établit  et  constitue  comme  un  ordre  distinct,  tous  nos  
 autres  Urodèles  sous  le  nom  àlchtliyoïdes,  lesquels  sont  
 caractérisés  par  la présence  des  fentes  sur  les  côtés  du cou  et  
 par  des branchies  caduques  ou  persistantes.  Les  genres  qui  
 ne  conservent  pas leurs branchies  sont  les Salamandrops  avec  
 les  Amphiumes,  et  ceux  qui les  ont  manifestement  au  dehors  
 pendant  toute  la  durée  de  leur  existence  sont  les  Sirédons,  
 les  Eypochtlions,  les  Nechires  et  les  Sirènes.  
 Comme  dans  les  généralités  qut  font  le  sujet  du  premier  
 chapitre  du  sixième  livre  de  cette  Erpétologie  tome  YIII,  
 qui  est  consacré  à  l'histoire  littéraire  de  l'ordre  des  Batraciens, 
  nous avons fait connaître en détail  les caractères d'après  
 lesquels  les  auteurs  ont  cru  devoir  distribuer  en  groupes  et  
 en  genres  distincts  les  espèces  qui  conservent  la  queue,  il  
 serait  inutile  de  reproduire  ici  l'analyse  de  leurs  travaux.  
 Nous  citerons  donc seulement  leurs  noms,  mais dans  l'ordre  
 chronologique,  suivant  les  dates,  ou  les  époques  auxquelles  
 ont  paru  leurs  ouvrages.  
 La  table  méthodique  fera connaître  les  pages oii le  lecteur  
 pourra  trouver  les  renseignements dont  il  aurait besoin, voici  
 les  noms  des  auteurs  que nous  citons  plus  particulièrement,  
 EN  GÉNÉRAL  ET  CLASSIFICATIONS  23  
 LAURENTI.  (1768).  LACÉPÈDE.  (1778).  LINNÉ.  (1788).  Alex.  
 BBONGNIART.  (1799).  SCHNEIDER.  (1799)."  LATRÈILLE.  (1801- 
 1 8 2 3 ) .  DAÜBIN.  (1803).  DÛMÉRIL.  (1805).  OPPEL.  1811).  DE  
 BLAINVILLE.  (1816).  MERREM.  (1820).  GRAY.  (1825).  HARLAN.  
 ( 1 8 2 5 ) .  GREEN.  (1826).  CÜVIER.  (1829).  WAGLER.  (1830).  
 Charles  BONAPARTE.  (1831).  J.  MÜLLER.  (1831).  SCHLEGEL.  
 ( 1 8 3 8 ) .  TSCHUDI.  (1838).  HOLBROOK.  (1842).  GRAY.  (1850).  
 Les  18  premières  feuilles  de notre huitième volume du  présent  
 ouvrage  étaient  imprimées  lorsque  nous  avons  connu  
 le  travail spécial de classification de M.  TSCHUDI ; nous n'avons  
 pas pu en faire connaître  les détails,  mais nous allons  réparer  
 cette omission involontaire. Cet ouvrage est écrit  en allemand ;  
 les caractèresessentiels  sont indiqués en  latin.  Il  a  été  publié  
 dans  le tome  II.  des Nouveaux  actes  de  la  Société  Helvétique  
 des  sciences  naturelles  in-4.°,  avec six planches  lithographiées,  
 sous  le  titre  dQ Classification  der  Batrachier  novembre  1838,  
 Pour  combler  cette lacune,  nous  allons en  presenter  l'analyse  
 détaillée,  d'autant  plus  que  l'ouvrage  renfermant  presque  
 toutes  les  généralités  en  langue Allemande,  il  sera  utile  de  
 les  faire  connaître.  Cependant  nous  ne  parlerons  ici  que de  
 l'ordre des Urodèles.  
 L'auteur  annonce,  dans une  sorte  de  préface,  qu'il  avait  
 déjà  préparé  son  travail  lorsqu'il  vint  visiter  le  Musée  de  
 Paris dans lequel nous  avions  disposé  ces^Reptiles  en  établissant  
 leurs caractères d'après  les mâchoires et  la langue  comme  
 base  de  la  classification  et  que  justement  il  reconnut  que  
 nous nous étions à peu près accordés  sur les plus  grandes difficultés, 
   sans  nous  être  réciproquement  communiqué  nos  
 travaux,  de  sorte  que  plusieurs  des  genres  nouvellement  
 établis  l'ont  été  de  part  et  d'autre,  sans  que  nous  nous  
 les  fussions  fait  connaître  d'avance.  C'est  au  reste  ce  que  
 nous  aurons  soin  de  reproduire  quand  nous  ferons  l'histoire  
 des genres,  en  indiquant  les  noms  de notre  collection.  
 Les  premières cousidératioiis  sont relatives  aux dents, (Tont