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BATRACIENS CNODÈLES.
STNONTMIK. 18S2. Hemitriton asper. Alf. Dugôs. Ann. Sc
nat. t. X V I I , p. 266, fig. 21 et 22 de la planche.
DESCRIPTION.
Nous possédons deux individus femelles de ce Triton. Ils ont été re-
Me.lhs dans les Pyrénées, l'un en 1846 par M. Bibron, et l'autre par
M. Launllard. Leur peau est rugueuse ; le dessous des membres est pâle •
es doigts des pattes sont tachetés de noirâtre et surtout leur extrémité
libre est d'un beau noir, qui simule un petit sabot, car il est aussi foncé
en dessous que sur la partie supérieure ; la téte n'a aucune tache en dessus
quoiqu'elle soit grise et que toute la partie inférieure soit blanche.
Cette espèce est très-remarquable par ses couleurs quoique probablement
elles aient été beaucoup altérées par le séjour dans la liqueur spiritueuse.
M. Alfred Dugès qui, à la suite de cet article, indique qu'il regarde ce
Triton comme analogue aux différents individus inscrits sous les noms
d après lesquels ilase trouvent étiquetés au Muséum, savait déjà qu'ils y
étaient placés provisoirement et qu'il nous restait des doutes à vérifier. C'est
ce que portait notre manuscrit qu'il avait eu entre les mains. Au reste,
comme on le verra à l'article du genre Euprocte, il parait que cet Urodèle
se rapporterait, d'après M. Gervais que nous avons cité à propos de ce
genre, a V£nprocte de Rusconi.
12. TRITON PONCTICULÉ Triton puncHculatus. Nobi».
f A T I A S , p l . 106, fig. 5 e t pl. 102, flg. 4, le c r â n e vu e n dessus.)
CARACTÈRES. Corps gris plus ou moins foncé en dessus, à peau
lisse avec quelques rares aspérités; le dessous du ventre jaune
marque de points nombreux le plus souvent distincts ; le prolongement
du cloaque est un peu avancé ; dessous de la queue
jaune.
SYNONYMIE. 1832. Hémitriton poncticulé. Alfr. Dugès. Ann
des sc. nat. tome XVI I , pag. 263, pl. I . B. fig. 3.
DESCRIPTION.
Bibron a recueilli une vingtaine d'individus de cette espèce aux Eaux
bonnes dans les Pyrénées; ils paraissent être tous des mâles et varient un
peu pour la nuance du dessous du corps dont la teinte est plus ou moins
aune, ainsi que la ligne inférieure de la queue. Les pattes sont chez tous
terminées par des doigts dont l'extrémité est toot à fait noire, le desson,
A T U É Ï O O È B E S . G. TFTITON. 1 2 ET 15. I J i o
de la gorge est quelquefois sans aucune tache et chez d'antres individui,
on y distingue des points noirs.
Nous n'avons aucun renseignement sur ces Tritons qui, comme nous
l'avons dit, paraissent être tous des mâles ; les femelles seraient-elles différentes
pour les couleurs? Nous n'en avons trouvé que trois, qui ont toutes
sur le dos une ligne jaune étendue chez toutes sur la queue; mais tantôt
cette bande dorsale est continue et chez d'autres elle est interrompue ou
incomplète ne paraissant que sur le tiers inférieur du tronc. Au reste
l'apparence sexuelle est manifeste par le gonflement des lèvres du cloaque
et la fente longitudinale qui les caractérise. Les taches ou points noirs du
dessons du ventre sont aussi moins nombreux, au moins chez l'une d'elles;
l'extrémité libre des doigts est noire comme dans les mâles.
Le prolongement qui se voit au cloaque semble rapprocher ce Triton
des espèces da genre Euprocte. Toutes ces particularités se trouvaient
indiquées dans la manuscrit communiqué à M. Dugès et c'est l'opinion
qu'a émise ce jeune Naturaliste, comme on le verra dans l'article consacré
au genre Euprocte.
13. TRITON DE BIBRON. Triton Bibroni. Nobis.
CARACTÈRES. Corps d'un brun noirâtre en dessus et sur les côtés,
avec une ligne dorsale éiroite blanchâtre, mais élargie irrégulièrement
d'espace en espace et plus marquée chez les femel les; le
dessous du corps et la tranche inférieure de la queue d'une couleur
jaune, souvent avec quelques taches noires ou des points
arrondis irréguliers et variables surtout chez les femelles.
DESCRIPTION.
Cette espèce a été recueillie avec plusieurs autres dans les Pyrénées par
notre ami Bibron , qui ne nous a laissé aucune note sur ces animaux. Les
mâles sont faciles à reconnaître par le prolongement arrondi de l'extrémité
de leur cloaque dirigée en arrière. Ce qui nous a permis de distinguer
quatre mâles et deux femelles. Ces dernières ont mieux conservé la
couleur jaune du ventre et de la queue, quoiqu'elles eussent été d'abord
renfermées ensemble dans un même bocal.
M. Dugès a reproduit ces détails dans ses recherches sur les Urodèle«,
page 266, n.» 9, et il a fait figurer le crâne et la disposition des dents vomériennes
sous les n.®» 19 et 20 de la planche 1. Voir également le genre
Euprocte. ul
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