2 4 BA T R A C I E N S URODÈLES
il indique les formes et la distribution ; particularités qui lui
ont servi, ainsi qu'à nous mêmes, pour établir les caractères
distinctifs de certains genres^ ainsi que Wagler en avait
fait l'utile application aux Ménopomes, aux Ménobranches et
aux autres Trématodères.
Il en est de même de la langue, dont l'examen a oflert des particularités
qui sont également très-propres à permettre la réunion
ou le rapprochement des espèces en genres fort distincts.
Quelques aperçus sur la distribution géographique des
Batraciens n'offrent pas beaucoup d'applications au sous-ordre
des Urodèles qui nous occupe. ,
Un antre chapitre sur les Batraciens fossiles est principalement
relatif au squelette du Tritomégas, sur lequel nous donnerons
nous mêmes les renseignements nécessaires, lorsque
nous traiterons de ce genre.
Vient ensuite la classification des Batraciens. Après avoir
indiqué celle de Müller, que nous avons également citée (1),
M. Tschudi en propose une autre : nous n'en extrairons ici
que ce qui est relatif aux Urodèles.
Au reste, ce mémoire ne donne que les caractères des
genres avec la simple indication nominative ou l'émimération
des espèces qu'il croit devoir rapporter à chacun de ces genres.
L'auteur divise notre sous-ordre des Urodèles en deux
Sections : Les SALAMANDRINES et les PROTÉIDES. Ces derniers
ne forment même qu'une seule et dernière famille, avec une
dénomination semblable.
La première section se partage en quatre groupes, savoir :
L Les Pleurodèles, IL Les Salamandres, III. Les Tritons,
IV. Les Tritonides.
§. L Les PiEURODÈLES ne comprennent que deux genres
qui ont des côtes plus longues.
1. Genre Pleurodèles ("Älichaelles, isis 1850 pag. 195).
(I) Isis 1832 pag. m . Tome VIII. du présent ouvrage page i6.
E N GÉNÉRAL ET CLASSIFICATIONS. TO
Tête arrondie, très-déprimée; un croissant saillant sur l'os
frontal postérieur au dessus des orbites ; les deux paupières
égales, pattes antérieures à quatre doigts, les postérieures à
chq, tous sans ongles; de très-petites dents pointues au bord
interne de la mâchoire supérieure, de l'inférieure et sur les
os palatins. — quatorze paires de côtes bien distinctes.
C'est une espèce rapportée d'Espagne par Waltl dont elle
porte le nom.
2. Genre Bradybate. (Tschudi). Il en a donné un dessin
tab. II figure 2. Tête petite ; museau arrondi ; front enfoncé ;
peu de dents au palais ; languepetite, ressemblant à une papille
adhérente de toutes parts ; narines externes à orifice presque
sous les yeux en arrière ; point de parotides ; pattes courtes,
à doigts libres ; queue courte, arrondie ; de véritables côtes.
L'auteur ajoute dans le texte, que le sommet de la tête est
voûté ; que les yeux sont petits, très-écartés ; que le corps
est court et large ; que la queue est plus courte que le tronc,
large à sa base, anguleuse à son extrémité ; qu'il y a une
sorte de renflement à la partie large des pattes; que le corps
est couvert de tubercules ; que les moeurs en sont inconnues;
qu'on le croit provenir de l'Espagne et qu'un exemplaire se
trouve déposé dans le Musée de Neuchâtel en Suisse.
§. IL Les SALAMANDRES. L'auteur ne leur assigne point de
caractères, et il y rapporte les huit genres qui suivent; ils
ont le pourtour de la queue arrondie, mais les côtes ne sont
pas bien apparentes.
1. Genre Salamandre. Tête grosse, à bouche très-fendue;
yeux grands ; dents du palais distribuées sur deux longues
rangées ; de grosses parotides ; peau parsemée de beaucoup de
petites glandes,; doigts libres ; queue arrondie.
L'auteur ne rapporte à ce genre que les deux espèces dites,
l'une la tachetée et l'autre la noire.
2. Genre Pseudosalamandre. (Tschudi.)