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 1 8 4  BATRACIENS  URODÈLES.  
 SYNONYMIE.  1799.5aZainawdra.Schneider.  Hist.litt.nat .  fascic  
 1 ,  p.  SO.  
 1807.  Protéetétradactyle.  Lacépède.  Ann.  du  mus.  Paris,  t.  X,  
 p .  330,  pl.  17,  regardé  comme  un  Axolotl  du  Mexique.  
 1823.  Triton  lateralis.  Saj.  Voyage  aux  montagnesrocheuses.  
 Long.  vol.  I,  p.  s.  Salamandra  Alleghaniensis.  Du  même,  journ.  
 acad.  nat .  se.  vol.  I ,  d'après  Harlan.  
 1823.  Proteus  of  lakes.  Mitchill.  Sillimans.  journ.  vol.  VI I ,  
 p .  63.  Du  même,  Amer,  journ.  of  sc.  and  arts,  vol.  4,  p.  181.  
 1823.  Menobranchus  lateralis.  Harlan.  Ann.  lyc.  New-York,  
 vol.  pi.  16.  Du  même,  med.  Research,  p.  323,  t.  V ,  part.  1.  
 1827.  Proteus  maculatus.  Barnes.  Sillimans.  journ.  p.  268  
 n . o l l .  ^  '  
 1829.  Menobranchus  lateralis.  Cuvier.  Règne  animal,  2.«  edit  
 t . I I , p .  119.  
 1833.  Menobranchus  lateralis.  Mayer  de  Bonn.  Analecten.  
 anatomica  ,  p.  85,  pi.  7 ,  fig.  6.  
 1842.  Menobranchus  lateralis.  Dekay.  nat.  histor.  p.  87,  pi  
 18,  fig.  43.  f  »  F  •  
 1842.  Menobranchus  lateralis.  Holbrook.  North.  Amer  Herpet. 
   t.  V,  p.  113,  pi.  38,  color,  
 18S0.  Necturus  lateralis.  Gray.  British.  Mus .  Catal.  p.  67.  
 DESCRIPTION.  
 Cette  espèce  qui  a beaucoup  de rapports  avec  l'Axalotl  ou  Sirédon,  a  été  
 recueillie  dans  les  grands  lacs  de  l'Amérique  septentrionale,  tels  que  
 J ' E n é , I e S e n é c a ,  etc.  Elle  acquiert  une  très-grande  taille,  car les  auteurs  
 américains  disent qu'on  a  trouvé  des  individus  longs  de  plus  de deux  pieds  
 l e s  premiers  qu'on  ait  observés  sont  ceux  qui  ont  été  indiqués  comme  
 provenant  du  lacChampIain  dont  nous  avons  parlé  comme  d'un  Sirédon  
 mdiqué  par  Schneider,  mais  celui-ci,  dit  de  Harlan,  avait cinq  orteils  et  le  
 corps  tout  autrement  coloré  et  tacheté.  
 Comme  nous  l'avons  indiqué  dans  la  synonymie,  M.  Holbrook  a  
 donné  des  figures  très-exactes  et  les  descriptions  de  deux  espèces.  Celle  
 qu  11  désigne  sous  le  nom  de  Menobranchus  maculatus,  pl.  37  pas  lii  
 et  celle  qu'il  appelle  lateralis  38,  p.  i n ,  sont  en  effet  fort  différentes  
 pour  les  couleurs  ,  la  première  a  la  téte  beaucoup  plus  pale  sans  bandes,  
 elle  est  tachetée  d'une  manière  très-irréguiière  par  de  gros  points  arrondis  
 TliÉMATGDÈllES.  l'ilOTEÎDES.  G.  PIIOTEE.  185  
 d'une  teinte  rouge  brunâtre.  Ce  serait  de  cette  espèce  dont  Barnes  aurait  
 parlé  le premier.  Celle  qui  est  généralement  admise  sous  le  nom  de  lateralis  
 ,  a  le  dos  brun  avec  deux  bandes  latérales  beaucoup  plus  claires.  Il  
 ne  serait  pas  étonnant  que  cette  livrée  dépendît  du  jeune  âge.  Nous  avons  
 fait connaître  que  c'était  celle  que  M. Say  avait  décrite  dans  le  voyage  do  
 Long  aux  montagnes  rocheuses.  
 I I I . «  GENRE.  PROTÉE.—P/JOri-i / S  (1).  Laurenti.  
 Hypochthon  (2).  Merrem  et  Wagler.  
 Catedon.  Goldfuss.  Phanerobrancims.  Leuckart.  
 CARACTÈRES.  Corps  allongé,  grêle,  arrondi,  lisse  avec  de  
 légers  sillons  transversaux  sur  les  flancs.  Tête  allongée,  déprimée  
 en  avant,  à  museau  tronquée,  yeux  cachés;  pas  de  
 langue  distincte;  narines  externes,  mais  ne  communiquant  pas  
 avec  l'intérieur  de  la  bouche;  pas  de  dents  aux  mâchoires,  mais  
 deux  longues  lignes  ou  séries  de  dents  palatines.  Tronc  prés  de  
 deux  fois  aussi  long  que  la  queue  qui  est  comprimée,  très-mince  
 à  son  extrémité  et  membraneuse  sur  ses  tranches.  Quatre  pattes  
 grêles,  très  distantes,  avec  les  avant-bras  et  les  jambes  courtes;  
 la  paire  antérieure  a  trois  doigts  et  la  postérieure  à  deux  orteils  
 seulement  et  à  peine  ébauchés.  
 Ce  genr e  n e  compr end  qu'une  seule  espèce  qui  diffère  p r inc 
 i p a l e m e n t  ,  au  premier  aperçu  ,  de  celui  qu'on  a  c réé  pour  y  
 r a n g e r  le  Si rédon  ou  l'Axolotl  à  cause  du  nombr e  des  doigts  
 qui  terminent  chaque  pai r e  de  memb r e s ,  et  e n  raison  de  leur  
 d i s t a n c e  réciproque,  ainsi  que  par  l'extrême  longueur  du  
 (1)  U f a r tv; ,  nom  d'un  Dieu  marin  qui  pouvait  à  volonté  changer  de  
 formes.  Merrem  n'a  pas  voulu  adopter  celte  dénomination  parce  que  
 Linné  avait  donné  le  nom  de  Protée  Protea  à  un  genre  de  plantes  et  en  
 outre  parce  que  Muller  avait  employé  ce  môme  nom  masculin  pour  un  
 genre  d'animaux  microscopiques.  
 (2)  tTtoyßov  subterramus,  qui  vit  sous  terre,  - 
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