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 BATRACIENS  UHODÈLES  
 d i s t i n c t e s ,  se  joignant  sur l a  partie  supérieure  de  la  tête  dont  une  
 s e m b l e  traverser  l'oeil  pour  se  diriger  sur  les  côtés  du  cou;  le  
 d e s s o u s  du  corps  est  d'un  jaune  plus  ou  moins  foncé  et  même  
 o r a n g é  avec  de  grandes  taches  noires  arrondies,  disposées  assez  
 r é g u l i è r e m e n t  sur  deux  ou  trois  l ignes  de  chaque  côté.  
 SYNONYMIE.  1729.  Petite  Salamandre.  Dufay.  mém.  Acad.  
 S i e n c e s  Paris  1729,  PAF.  192.  
 1768.  Triton  Parisinus.  Laurenli.  Specimen  medicum.  p.  40,  
 s p e c .  43,  tab.  4,  n.»  2.  
 1 7 9 9 .  Salamandra  toeniata.  Schneider.  Hist.  amph.  Litt.  
 F a s e .  1,  pag.  S8,  n.»  3.  cette  description  est  parfaite.  
 1800.  Salamandra  punctata.  Latreille  Hist.  Salam.  paff  S3  
 pl.  6,  flg.  6 ,  A.  '  
 1 8 0 2 .  Salamandra  punctata.  Daudin.  B ept .  V I I I ,  pag.  257.  
 1 8 0 2 .  S.  Elegans.  Daudin.  Rept.  V I I I ,  pag.  233,  (mas).'  
 1 8 0 3 .  Lacerta  toeniata.  Wolf.  Sturm.  Faun.  amph.  Deutsch.  
 H e f f .  3 ,  tab.  3.  
 1 8 2 0 .  Molge  punctata.  Merrem.  spec.  syst.  amph.  pag.  186  
 s p e c .  4.  ¡r  f  o  ,  
 —  Molge  cinerea,  idem.  ibid.  cincta  ibid.  pag.  239.  
 1 8 2 3 .  Molge  toeniata.  Gravenhorst,  conspect.  collect. 'p.  431  
 e t  Dehci oe  musei  V rat i skvi ens i s  p.  7 6 ,  tab.  11,  flg.  4 ,  mas  2 ,  foem!  
 1 8 3 6 .  Lissotriton  punctatus.  'P.  Bonaparte,  icon»  Faun,  ital  
 t o m e  I I ,  pag.  4.  cah.  1,  pl.  3,  n.°  4.  
 1 8 4 2 .  Lissotriton  punctatus.  Bonap.  F aun .  I tal .  pl.  S3,  n. »  3  et4.  
 1 8 3 0 .  Lophinus  punctatus.  Gray.  cat.  o f  British  p.  27,  n.»  1.  
 D E S C R I P T I O N .  
 Cette  espèce  se  présente  à  l'obserration  sous  tant  de  formes  et  d'apparences  
 d.fTérenies  suivant  l'âge  de  l'animal,  le  sexe,  la  taille  et  surtout  aux  
 époques  de  la  fécondation,  que  les  Individus  examinés  dans  ces  diverses  
 circonstances  ont  été  regardés  comme  appartenant  à  des  espèces  distinctes  
 et  décrites  comme  telles  sous  des  noms  particuliers.  Ainsi  qu'on  vient  de  
 le  voir  par  la  synonymie.  
 Comme  chez  la  plupart  des  Tritons,  les  mâles,  surtout  à  l'époque  des  
 amours,  sont  faciles  à  reconnaître  par  une  grande  crête  membraneuse  découpée  
 en  festons  et  comme  dentelée,  avec de grandes  taches  noires  arron- 
 ATRÉTODÈRES.  G.  TRITON.  S.  14 5  
 dies.  L'oriQice  du  cloaque  que  M.  Gravenhorst  a  décrit  et  figuré  est  au  
 moment  de  la  fécondation  supporté  sur  une  sorte  d'éminence  ou  de  gonflement  
 hémisphérique  d'une  teinte  jaune  avec  quelques  points  noirs.  La  
 fente  longitudinale  qu'on  y  voit  est  plus  étroite  en  avant,  on  distingue  en  
 arrière,  où  elle  est  plus  large,  deux  sortes  d^e nymphes  découpées  blanchâtres. 
   Cette  môme  ouverture  du  cloaque  est  plus  déprimée  et  ses  lèvres  
 sont  moins  lisses,  car  elles  sont  garnies  de  petits  tubercules  arrondis,  distribués  
 très-régulièrement  en  cercles  concentriques,  comme  les  a  figuré  
 l'auteur  sur  la  planche  X I ,  sous  les  n.<"  1-3-4  et  £).  
 :  Les  adultes  se  présentent  sous  trois  apparences  principales.  Les  
 uns  ont  la  crête  très-distincte,  tantôt  avec  les  orteils  palmés  ou  demi-palmés  
 n.o  1 ,  tantôt  et  plus  tard  ces  mêmes  orteils  sont  simples  ou  non  lobés  
 ou  palmés  n.o  2,  et  enfin  la  crête  est  à  peine  distincte  et  les  doigts  restent  
 encore  simples.  C'est  ainsi  que  M.  Gravenhorst  les  a  décrits.  
 N.M.  En  général  le  développement  de  la menbrane ou  de  la  crête  dorsale  
 est  en  rapport  avec  la  dilatation  des  doigts  des  pattes  postérieures;  il en  est  
 de  même  des  prolongements  de  la  peau  qui  forment  les  tranches  verticales  
 de  la  queue..  L e  bord  postérieur  de  la  bouche  qui  correspondrait  à  la  lèvre  
 supérieure  recouvre  la  commissure  et  cache  la  mâchoire  inférieure.  Généralement  
 iacouleur  de  ce  mâle  est  d'un  brun  cendré  et  ledessous  d'un  jaune  
 pale  ou  safrané  et  même  rougeâtre  et  les  grandes  taches  noires,  qui  y  sont  
 distribuées  régulièrement,  varient  pour  le  nombre  et  surtout  pour  l'intensité  
 de  la  couleur  suivant  que  l'épiderme  s'est  renouvelé  plus  récemment.  
 Tous  les  autres  caractères  sont  spécifiquement  les  mêmes  que  ceux  que  
 nous  avons  indiqués.  C'est  principalement  à  ces  mâles  que  le  nom  de  
 toematus a  été  donné  par W o l f  Schneider,  Gravenhorst;  tandis  que  Latreille  
 et Me r r em  en  ont  parlé  sous  le  nom  de  punctatus.  Daudin  et  Latreille  
 1  ont  aussi  appelé  palmipes  et  alors  l'extrémité  de  la  queue  s'amincit  tellement  
 qu'elle  semble  terminée  par  un  fil,  ainsi  que  nous  l'avons  vue  et  
 quils  l'ont  représentée  (I).  
 L e  n.o  2.  Les  mâles  de  la  seconde  variété  représentent  très-probablement  
 une  époque  qui  suit  celle  de  la  fécondation,  leur  crête  dorsale  existe  encore, 
   mais  les  orteils  n'offrent  plus  cette  dilatation  qui  changeait  tout-à-fait  
 leurs  formes,  l'orifice  de  leur  cloaque  est  moins  gonfié.  M .  Gravenhorst  
 rapporte  a  ce  type  la  Salamandre  ponctuée  telle  que  Daudin  l'a  décrite.  
 L e  n.»  3  comprendrait  les  mâles  chez  lesquels  la  crête  du  dos  et  de  la  
 ^ e u e  sont  plus  apparentes,  ainsi  que  les  membranes  qui  bordaient  les  orl 
 i i l s .  A  la  place  de  la  crête  on  voit  cependant  encore  une  ligne  saillante  
 (1)  Latreille  Hist,  des  Salamandres  de  France  pl.  V I ,  fig.  7,  
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