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jnais les péduncuies du corymbe montent
graduellement comme ceux de idi grappe,
& arrivent tous à la même hauteur, comme
ceux de Xombelle.
Nota. 2°, On emploie l'épithete à'omhellé,
pour exprimer la difpoiition de
quelques fleurs , qui par-là reffemblent
aux vraies ombelliferes , mais qui n'ont
pas leurs carafteres génériques, ( l'ornithogale
ordinaire ^ la wutefaine ). On appelle
auiTi cymofi^ plufieurs fleurs de claffes
différentes, diipofées en efpeces d'ombelle
, ou plutôt en corymbe.
Thyrfoïdes , en grappe ou panicule ,
dont les bouquets font en pyramides
ovales , parce que les péduncuies inférieurs
s'étendent horizontalement , &
font les plus longs , tandis que les Supérieurs
font plus courts^ & montent verticalement,
(le lilac^.
Capitis , en maniere de tête [ capitati
J , bouquets ramaiTés en tête , ( le
lotier ).
En faifceau [ fafciculati ] , plufieurs
fleurs ou fruits raffemblés & ferrés les
uns contre les autres , ( l'oeillet barbu ).
Séparés, éloignés [ divaricati ] , écartés
les uns des autres.
En maniere de crojfe [ convoluti ] ,
( l'héliotrope ),
Penchés
A L A B O T A N I Q U E . 1 4 5
Penchés [ nutantes ] , lorfque la fleur
effc inclinée vers la terre ( un chardon
carduus nutans. L.). Le péduncule auquel
tient cette fleur ^ eft dit rephé , arqué
[ cernuus ].
OBSERV. On entend, en général, par NUTAHOH,
nutation des plantes, la faculté donnée
à quelques- unes, de tourner le difque de
leurs fleurs , du côté du foleil, en fuivant
le cours de cet aftre ; de forte que leur
difque , le matin , regarde l'orient , le
fud à midi, l'occident le foir. Ces plantes
font, en général, appellées héliotropes ^
( qui tournent avec le foleil') j de ce nombre
eil celle qu'on connoît fous le nom
de foleil l helianthus Linn. corona folis],
les fleurs à demi-fleurons y le réfoda, & c.
On peut remarquer auffi que les épis de
blé , qui par le poids de leurs grains, font
repliés en cou-d'oie , inclinent toujours
du côté du foleil, jamais au nord.
Les obfervations de M", de LAHIRE ^
HALES & BONNET , établiiTent que ces
mouvemens ne font point l'eiiet d'une
toriion dans la tige , mais du deiTéchement
des fibres expofées à l'ardeur du
foleil, lefquelles , en fe raccourciiTant ,
déterminent la nutation des fleurs & des
jeunes tiges. Ceft amfi que l'humidité &
la féchereffe développent & contraâenr
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