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ficielles ; on a cherché dans ies plantes ou
dans c|uelques-unes de leurs parties des
caraâeres qui, quoique moins feniîbles ,
moins multipliés , fuilent plus iimpies ,
plus généraux, auiîi invariables que ceux
qui établîiTent les famiLles naturelles y à
cet effet on a étudié les principes mécaniques
des végétaux, dans la forme , dans
îe nombre & dans les proportions refpeâives.
Sur ces carafteres généraux , obfervés
fcrupuleuièment, on a fondé les principales
diftinâions, qu'on a fubdiviiées eu
ailignant d'autres caratleres moins apparens.
Ces divifions raifonnées ont été appel
lées méthodes botaniques ; & fyjîêmes ^
lorfque les principes qu'elles fuppoÎent,
font encore plus fixes & plus déterminés.
L e u r s Qn a défigoé chaquc divifion de la
méthode ou du fyjîême par un terme générique
qui la caraâérife : De-là font nées,
i " . les claffes ou familles j 2°. les ordres
ou jeclions i 3°. les genres y 4®. les ejpeces ;
5°. les variétés^ Vindividu.
Les clajfes ou familles d'une méthode
forment les premieres diviíions ; celles qui
fe tirent du caraélere général qu'on a
adopté pour la premiere diftinéíion.
\Jordre ou JeBwn , fubdivife chaque
claife , en coniidérant un caraftere moins
DIVISIONS.
A L A B o t a n i q u e . 15
apparent, mais auffi général que celui qui
conrtitue la claffe. L'ordre eli en quelque
forte une clajfe fubalterne (o).
Le genre fubdivii'e l'ordre , en coniidérant
dans les plantes, indépendamment
du caraftere particulier de l'ordre , des
rapports conilans dans leurs parties eiTentieiles
; rapports qui rapprochent un certain
nombre d'efpeces.
Uefpece fubdivife le genre ; mais par
ia coniidération des parties moins eilentielles
qui drftinguent conilamment ies
plantes qui y font comprifes.
La variété iuhàiviÇeÎQS efpeces , fuivant
les diflérences , uniquement accidentelles
, qui fe trouvent entre les individus
de chaque efpece.
individu eft donc l'être ou la plante
qui arrête nos yeux, coniidérée feule ,
ifolée, indépendamment de Jo7i efpece ,
de Jon genre & de fa clafje.
Cette idée générale
des divifions
admifes dans les méthodes artificielles ,
deviendra plus claire , par l'application
qu'on en fera à des méthodes particulières.
Pour la rendre plus feniible , dès à
préfenî, nous emprunterons , avec un
Phyiicien célébré la comparaifon
( 0 ) Linn. Genera plant. 1754. Ratio operU , p. 5,
( p ) M, Duhamd dit Monceau^
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