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i.64 IN S T R U C T I O N .
deîTéchées après qu'on les a tirées de la
terre dans leur vigueur. Si elles font
dures , petites, un peu aqueufes, on les
eniile , & on les fufpend dans un lieu bien
après les avoir m C'•n• iOûé ír i o ondées , c'eft-àdire,
en avoir déraché tous les filamens ^
& les avoir eiluyées avec un linge rude
qui enleve l'épiderme & la terre qui peut
y adhérer.
X I L
On ne doit jamais les laver, ou du moins
très - légèrement ; l'eau qui fert à cet
iifage iè charge des parties falines & extraèHves
qu'il importe de conferver dans
les racines. On a foin de fendre celles qui
contiennent un coeur hgneux ; on coupe
par tranches très-minces celles qui font
charnues, comme les racines de la bryone
& du nénuphar ^ après quoi 011 les enfile,
X î I L
Quelques racines, telles que celles de
Ve/îi^/a-campana , ne fe deffechent bien
m à lai r , ni au foleil ^ on eil obligé de les
expofer à l'entrée du four pour les fécher
tout-à-coup , & les mettre en poudre dans
le befoin. Il eft bon d'obferver qu'on ne
doit en agir ainfi, que pour les racines
deftinées à être pulvérifées, & la chaleur
d'un foleil ardent peur fuífíre à cet eiïet.
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I N S T R U C T I O N .
X I V.
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La plupart des racines, après ia deffication
, attirent puiiîamment l'humidité de
l'air , fe ramolliiTent , fe moifiiTent & fe
gâtent au bout d'un certain temps à leur
iiirface ; ainfi il faut les tenir exaôement
renfermées dans un heu fee , à l'abri de
l'air , fur-tout celles qui font pulvérifées.
X V.
Les h//ies ou oignons^ pour être exactement
deîTéchées, doivent être^eiTeuiliées
& expofées à la chaleur du bain-marie,
X V L
Les fero.ences farineufes n'exigent qu'une
expoiition dans un endroit fee, & médiocrement
chaud ; elles contiennent moins
d'humidité que les autres parties des plantes.
Les femences émuliïves , celles qui
font renfermées dans les fruits charnus
telles que les femences froides de concombre
, de melon, de courges , de citrouilles,
doivent être mondées de leur écorce ,
mais feulement à mefure qu'on s'en fert,
aiin que l'huile effentielle qu'elles contiennent
n'acquiere pas une mauvaife qualité.-
Les femences odorantes doivent être
conduites à une parfaite deiiication.
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