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font deux corps réunis : Foy. PI. l. Fig.
2 2. très-vifibies dans hfeve & dans routes
les femences des Ugumineufes , fur-tout
lorfqu'elles ont refté quelque temps dans
la terre ou dans l'eau. Leur fubftance eft
farineufe, mucilagineufe, fermentefcibie.
Leur compoiîtion réiuite de répanouiffeïnent
d'un grand nombre de vaiffeaux ramifiés.
Voy, Pl. 2. Fig. 24. Lett. ccc.
Les lobes font appliaués l'un fur l'autre
(Pl. 1. F'ig. 23. Lett, bb , les deux lobes ) ,
convexes du côté extérieur , àpplatis du
côté oil ils fe touchent, mais intérieurement
un peu concaves vers le point par
lequel ils fe tiennent & fe réuniffent. Ce
point de réunion eft nommé [ cerculum ],
PL 2. Fig. 22 & 23. Lett. a.
Ceft l e vrai germe uni aux lobes par
deux troncs de vaiffeaux en forme d'appendices
j il doit produire la tige & _ la
racine qui y exiftent déjà en très-petit,
de forte qu'on y diftingue deux parties t
Le rudiment de la tige ou la plannile
[ planîula, plumula ] ^ elle eft étendue
dans la cavité des lobes , terminée
par un petit rameau , & fembiable à une
plume, d'où on l'a nommé plumule. Pi. 2«
<Fig. 24. Lett. b.
2°. Le rudiment de la racine ou la radicule
i radicula, roftellum ] j fa forme eft
1 LA BOTANÎQI/Ê' 53
celle d'un petit bec, placé hors des lobes,
adhérant intérieurement à la plantuk :
Pl. 2. Fig. 23 & 24. Lett. a.
Si on laiflb quelque temps la femence
dans la terre ou dans l'eau, les lobes pénétrés
des parties aqueufes qui font chargées
des fucs nourriciers que la chaleur
met en mouvement, s'enflent & groffif«
fent ; l'air ( t ) renfermé dans leur fubftance,
en fe dilatant ^ fait éclater^ l'enveloppe
qui tient les deux lobes unis j la
radicule fe montre j on dit alors que la
( r ) L'air & l'eau font les agens de la germination,.
L'humidité feule fait germer plufieurs graines expofées
à l'air. On fait lever des graines dans l'eau , fans l'inîermede
de la terre ; mais l'eau , fans l'air, eft infuffifante.
M. ROMBERG a effayé de faire germer plufieurs
graines fous le récipient de la machine pneumatique j
quelques-unes n'ont pas levé ; toutes les produftions
ont été'foibles. Voy. Mém. de l'Acad. ann. 1693. Amfi ,
c'eft par défaut d'air , que les graines trop proiondément
enterrées, réuSiTent mal, ou ne lavent pas. Mais felon
l'obfervation de M. DUHAMEL , elles s'y confervent
quelquefois îrès-long-temps ; ce qui fait paroître alors ,
fur les terrains nouvellement & profondément défoncés
, plufieurs plantes qu'on n'y voyoit pas précédemment.
L'air eft néceffaire à l'accroiffement des plantes.
Si en frottant les racines avec de l'kuile on bouche
l'entrée de l'air dans les vaiffeaux, les racines meurent
& la plante périt. C'eft ainfi qu'en frottant avec de
l'huile les infeftes & les chenilles qui refpirent par des
ftigmates diftribués fur leur peau , on les fait mourir
en peu de temps. Voyez l'Encyclopédie au mot Ana^_
tomie des plantes.
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