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voiiins ({) ; mais cette expérience eft
confirmée par la jlérilité des plantes ^
dans qui le trop grand embonpoint ^
comme chez les animaux, ôte le pouvoir
d'engendrer ; telles font celles dont
les étamines & quelquefois les piftiis ^
par une furabondance de nourriture ,,
dégénèrent en pétales ^ & forment des
fleurs doubles ou pleines ( *
Voyons Tufage que le Chev. Linné
fait de ces obfervations pour rétabliiTement
de fa méthode. Les étamines ou
parries mâles fervent à la premiere diviiîon
, c'eft-à-dire à celle des clajjes. Les
•piflils ou parties femelles établiilent la
premiere fubdiviiion ; celles des ordres
qui répondent aux feBions de Tour -
NEFOR_T. La coniîdération de toutes les
(jj;) Il importe d'obferver auffi , pour la réuffite de
l'expérience ^ que k plante châtrée doit être tellement
éloignée de toute autre plante d'efpece femblable ^ que
ïe vent ne puiiTe apporter fur la premiere , la pouffiere
fécondante de la fécondé; ce qui arrive à une grande
diilance.
Dans les jardins où Ton cultive plufieurs plantes du
même genre , & d'efpeces di f férentes, le mélange fponiané
de leurs pouffieres fécondantes , donne naiffance
à des plantes bâtardes , variétés fi recherchées par les
fleuriftes. Le chanvre eft mâle ou femelle fur deux pieds
différens , mais un feul pied de chanvre fuffit à la fécondation
d'un champ entier de femelles j eu fu£-il diilant
d e quelques lieues.
C'^) Voyez robfervatlon de la pag, 42,
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A LA BOT ANI QUE» 63
.parties de la génération conilituent les
genres ; mais nulle autre ne peut y être
employée. L'Auteur reftreint pareillement
les caraâieres des ejpeces aux parties
de la plante vifibles & palpables,
tiges , feuilles ^ racines , &c. admettant
néanmoins les parties de la fruBification
elles-mêmes, lorfqu'elles ne font pas néceiîaires
à la diftinftion du genre.
Si l'on compare le plan général des
deux méthodes ainii rapprochées , on
reconnoît dans le développement de
leurs principes, quels ont été les progrès
fucceffifs de la fcience. Examinons
chaque méthode en particulière
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