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3o§ AN A L Y S E
une véritable réfme ; nous confirmerons
ci-deiious cette vérité.
Les extraits que nous avons retirés dans
les procédés i i & 22 , ne doivent point
leur exiftence à l'eau que nous avons
employée pour les extraire , puifque les
fucs épaiffis de ces mêmes plantes leur
font entièrement femblables.
La gomme qu'on trouve fur certains
arbres, celle que nous avons extraite
de la myrrhe dans le procédé 24, le
miel, la mamie^le fucre,les mucilages
que nous avons obtenus par le procédé
23 , la matiere collante des femences farineufes,
font également des parties conftituîives
des plantes dans lefquelles nous
les trouvons, & ne doivent rien à l'art
qui n'a fait que les féparer des matieres
d'une autre nature auxquelles elles étoient
unies.
•S^ous dirons la même chofe des extrafto
réiineux & des réiino - extraftifs
que nous ont fournis les procédés 2?
& 38. F )
Voilà donc neuf efpeces de fubftances
compoiees que l'analyie chimique
retire des plantes , telles qu'elles font
produites par le fyilême végétal j m.ais
n'y en a-t-il pas d'autres ? J'ai oui dire
à M. Rouelle qu'il en connoiffoit cinq
V É G É T A L E . 3°9
autres dont U n'avoit pas encor^ W é -
velopper affez la nature pour les ta re
l o n n o i e . Ces neuf f u ^ / f « / ^ l eÎ
la partie aromatique ; les hu.les
fendelles; f . les hui es par «preffion
& les beurres ou hudes figées , 4 - 1 al
kali volatil des cruciferes, 5 •
muaueux ; 6". les extraits; 7 • ^
^"•Nl^df^rs que ces fubftances fon.
compofées, car , quoique la p a " « aromatique
foit toujours en trop pe lté quan
lité pour pouvoir être foumife à no exanen^;
ce'pendant puirqu'eUe s'unit e^alement
à l'eau & aux huiles, comme 1 ont
d,é rm ontre' les p„.r.oocrpédflépss ^1 ^& 3i , & me.m j e.
à l'efprit-de-vin, comme dans le procédé
TL I faut néceffairement qu'elle ait des
?,ri;icipes analogues à chacun de ces
C f t r u e s , & NI. Rouelle con,eaure
qu'elle eft formée par un acide^uni a
S£n e certaine quantité du prmcipe du
^ Les huiles effentielles contiennent outre
la partie aromatique qm les caractost
prôc d é T V r la forme crif-
«lUfée que prend^'afkalx fixe : on peut