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192 INTRODUCTION
Î ™ L E S OBSERVATIONS SUR LES TIGES
T I G E S TÎT ET SUR LES RACINES. LCS tiffCS &
Ï.ES RACI- 1 . 5 11 1 ®
HEs. les racines ont entr elles des rapports &
line correfpondance réciproque ; elles fe
développent, fe ramifient, & fe fubdivifent
à peu près uniformément ; l'étendue
& la force des unes eft toujours en
proportion avec celles des autres. Un
arbufte qui ne jette que de petites branches,
n'a que des racines grêles; un efpalier,
un arbre îiain ou tondu en boule,
produit des racines moins nombreufes ,
moins fortes, moins étendues, que celles
de la même eipece cultivée àplein-vent ^
c'eft donc à tort qu'on prétend faire
étendre les racines d'un arbre , en élaguant
fes branches ^ l'arbre fruitier produira
plus de fruits , mais ion accroiilement
fera retardé , & fa vie plus courte.
Les tiges, comme les racines , s'alongent
par leurs extrémités, & ceiTent de
croître lorfqu'on les coupe ; les unes &
les autres font alors de nouvelles produirions
; les tiges pouffent des branches
par les côtés , les racines jettent des racines
latérales ; d'où il fuit qu'il convient
^arrêter ( f ) les tiges des arbres à qui
l'on veut faire des têtes, & de couper le
(/) Arrêter les branches ou les tiges , c'eft en couper
les extréniùés.
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A LA 150 T A NI QUE» 193-
pivoi des racines, pour former de beaux
arbres , en multipHant les ramifications
latérales qui , placées plus piès de la fuperficie
de la terre , y trouvent plus de
fucs nourriciers,
La tige eft donc pourvue de plufleurs
germes de branches, & la racine
de pluiieurs germes de racines ; la tige
renferme aulfi des germes de racines
qui fe déploient lorfqu'on l'a coupée &
mife en terre -, & la racine de fon côté
produit à l'air des branches ou rejets ^
qui partent de la portion coupée. Le
fuccès des prairies artificielles , vient de
c e qu'on fauche fouvent les plantes qui
les compofent.
Les racmes & les tiges peuvent encore
être comparées dans leur organifation 5
elle eft à peu près la même dans toutes
les deux , û ce n'eft que l'épiderme des
racines eft plus épais, & que leurs couleurs
font intérieurement plus vives ^
mais ces parties different efténtiellement
dans leurs direftioas.
Le Phyficiens ne font pas d'accord fur Leur m
les caufes qui déterminent les tiges à s'élever
vers le ciel^ & l e s racines à s enfoncer
dans la terre ^ mais cette difpoiîtion eft
tellement conftante , que fi l'on retourne
dans la terre la plante qui vient de lever,
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