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SATI ON IMS'AKFAITS.
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jeune couche ligneufe qui n'eil encore
qu'un bois imparfait, deftiné à devenir
bois, lorfqu'une couche nouvelle , par
fucceffion de temps, l'aura enveloppée.
MOELLE. Le Centre du corps ligneux ^ ou plutôt
fon axe, eft occupé par la moelle,
partie également compofée de vaiiTeaux
& fur-tout d'utricules qui font plus larges
encore & moins ferrés que ceux de lecorce
, & qui fe deiTechent à mefure que
la plante vieillit.
ORGANI- Telle eft , en général, l'organifation
des végétaux, elle n'eft nulle part plus
apparente que dans les tiges \ on la retrouv
e dans les feuilles qui font des efpeces
de tiges applaties ( ) ; vraifemblablement
elle eft moins parfaite dans plufieurs
autres parties & dans un grand nombre
de plantes. Elle paroît fi incompiette dans
quelques-unes , qu'elle femble réduite à
un (impie tiiTu véiiculaire ; mais défionsnous
de la foibleiie de nos yeux: in arcturn
coarcla rerum majejìas {n^ , toute la
grandeur de la nature e « j ft renfermée dans
les petits objets. Quelle diveriité ne préfente
pas l'organifation animale , comparée
dans les divers animaux depuis
Y homme jufqu'au puceron?
( m ) Voyez ci-defius, la fmïlU en général, p. 148,
( « ) PLIN.
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A LA BOTANIQUE. 107
Ob i e r v e z encore que l'écorce & la ^OERSI GPIANRE'
moèlie paroiffent conftituer eftentielle- T«.ES EXTIment
RTEURES.
PRODUITS
CHIMIQ.UESÍ
le corps végétal ( o ) : recherchez
l'origine de fes parties extérieures , vous
reconnoîtrez que les feuilles , les braélées
& les cahces ne font autre chofe que la
prolongation de ïécorce j les pétales & les
étammes, un prolongement du liber ; les
piftils , une produèfion de la moelle (/7).
L e bois eft en quelque forte le jqueleue
qui foutient toutes ces parties à leur
place , concourant avec elles aux fonctions
vitales auxquelles il participe.
Si l'on foumet les plantes à l'analyfe
chimique , on voit que leur compoiition
réfulte d'un mélange d'huile , d'eau, de
plufieurs fels , quelquefois de ré fines , de
beaucoup de terre , & d'une quantité
d'air furprenante. Cet airprincjpiíú:)onáQ
fur-tout dans les parties dures & ligneufes j
il furpafte conildérabiement le volume
du corps végétal, dans lequel il eft refferré
& corporifié. L'air renfermé dans le
bois de chêne , en contient 216 fois le
volume , & fon poids eft environ le quart
de celui du bois ( ^ ),
( 0 ) Voye z Generatio amhïgma. Amoen. Lin. torn. 6.
pag. 6 & feq.
{p) Voyez Prolepfis plantarum. Amoen. Lin. torn. 6.
pag. 375 & feq.
{q ) Expériences de M. Haies (Statique des végétaux ),
ferfsBionnée par M, RouelU.
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