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I X.
Si Ion veut éviter dans les infuiions que
le véhicule fe charge trop fortement, on
ne doir jamais l'employer bien chaud -, on
doit n'y mettre qu'une petite quantité de
jBeurs, & les laiiier infuier peu de temps«
il faut ménager le degré de chaleur & la
quantité de véhicule, felon que le parenchyme
fe pénétré plus ou moins facilement.
il eft des fleurs fur lesquelles il fuiîii
de faire paffer l'eau bouillante.
X. .
La denfité des corps indique le rang
qu'ils doivent tenir dans la décoftion ^
les plus compaiks y doivent être expofés
plus long^-temps que ceux qui le font
moins , & dans Tordre fuivant : " les
bois ; 2". les racines feches & ligneufes ^
3°. les écorces ; 4®. les racines fraîches
auxquelles on ôte les parties ligneufes 5
& que l'on coupe par morceaux , 5°. les
fruits coupés mondés des noyaux ,
graines ou écorces qu'ils contiennent 5
6°. les herbes inodores, fuivant leur degré
de coniiftance , & hachées groffiérement.
En général , il eft à propos de
broyer & de faire macérer les corps fecs^
avant de les foumettre à la décoâion.
1
ÎNSTRUCTIOI^.
A l'égard des fleurs, on ne les fait entrer
dans la décoftion, qu'après l'avoir
retirée du feu ; mais on parvient par
une longue ébullition à diminuer la trop
grande aéHvité des fubftances acres &
piquantes
X I. .
îl fuit de ce qui precede , qu'on doit
rejeter comme dangereufe toute formule
compofée , qui prefcrit de faire
bouillir tous les corps mêlés enfemble.
Les végétaux les plus fubtils donnent les
premiers leurs parties ; le menftrue s'en
charge & devient incapable d'attaquer
les racines & autres corps compares ; on
n'obtient donc que la moitié du remede.
Obfervez cependant que ce qui fait la
bafe du médicament, doit toujours dominer
; mais fi cette bafe eft de nature
pulpeufe , glutineufe , vifqueufe, on doit
craindre qu'elle ne rende le véhicule impuiîïant
iiir les autres corps. Si on veut
une décoâion purgative , & joindre au
férié , qui fera la bafe , des amers comme
ïabjînthe, des bois , des racines comme
la fquine & le gayac , le jéné étant d'un
tiiTu plus mou, on peur le mêler avec les
autres, afin que le menftrue en foit fuffifamment
chargé.
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