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îSo INTRODUCTION
Ils fe préfentent fous pluiieurs formes
variées , cylindriques dans pluiieurs légumineufes
j terminés en pointe , dans les
mauves ; en deux pointes courbées , dans
quelques fleurs à fl.eurons ; en hcimcçon ^
dans Yaigremoine j fuhuLés & articulés,
dans Y ortie , &c.
Les poils font peut - être appelles à
quelque fécrétion organique , mais plus
vraifemblablement ils préfervent les parties
des plantes de l'aftion des frottemens,
du vent , de la chaleur & du
froid.
Nota. M. GUETTARD a montré par le
plan d'une méthode Botanique , fondée
fur les glandes & fur les poils, que ces
parties font aiTez conftamment uniformes
dans tomes les plantes congénères.
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A LA BO T A N I Q , U E . l8l
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E TRO N c{ truncus ] , n eil autre
chofe que la plumule de la femence ^
développée , étendue & augmentée par
la nutrition (x). Il part de la racine à
qui il eft réuni par une partie , qu'on
nomme le collet ; il s'éleve verticalement
, ou s'étend horizontalement à la
furface de la terre ^ il fournit les branches
, les feuilles, les fleurs, & les fruits.
Ouelaues plantes en font dép ourvues j PLANTES
^ J- -l p t- SANS TRO.NC
la plante jans tronc le nomme acauiis ,
acaulos ; les fleurs ^ les feuilles & leurs
pédicules, partent direftement du collet
de la racine.
On diftingue plufieurs efpeces de
troncs : la ttge , le chaume , la hampe ,
les pétioles &• les péduncules ; ces trois
derniers ont été décrits parmi les fupp
o r t s ( y ) .
Le Chevalier LINNÉ en admet encore
deux autres , fous le nom de frons & de
flipes i le premier convient aux palmiers
Çx) Voyez ci-deffus , femence ; organifation interne ,
pag. 51.
(y) Voyez ci-deffus, pag. 173 & fuiv,^
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