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L E GENRE.
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principalement des levres qui les cafactérifent.
Si leurs diverfes figures ne font
pas affez préientes à mon efprit , j'ai
xecours aux defcriptions qu'en donne la
méthode ; je reconnois que la corolle de
ma plante a deux, levres ; elle n'eft donc
pas dans la derniere feâion. La levre fupérieure
n'eft: pas en forme de cafqiie ou
¿.Q faucille ; elle n'eil donc pas non plus
dans la premiere ; ni dans la troifieme 5
puifque la levre fupérieure n'eft pas retrouffée
; cette levre fupérieure , creufée
en maniéré de cuiller, me fixe bientôt à
la deuxieme feâion.
Il refte à découvrir quel eft fon genre |
mais de iix cents quatre-vingt-dix-huit
genres contenus dans la méthode générale
5 je n'ai plus à examiner que les douze
quicompofent lafeâion 11 de la claffe i v .
J'ai préfens à mon efprit les carafteres
qui conftituent les genres des plantes dont
les fleurs font viiibles 3 ils font tirés, en
général, de la comparaifon & de la ftrucîure
particulière des diverfes parties des
fleurs & des fruits , je les examine de nouveau
j je fais Tanatomie de toutes les pieces
qui les compofent ; je compare ce que je
vois aux defcriptions de mes douze genres
je compare ces defcriptions entre
elles 3 je reconnois quels font les carac-
À LA B O T A N I Q U E . IOL
teres communs à plufieurs genres , &
ceux qui diftinguent chacun d'eux en
particulier j je fuis aidé dans cette recherche
par les planches gravées.
Je vois une fleur monopétale labiée,
dont la levre fupérieure eft creufée en
cuiller , & l'inférieure divifée en trois
parties j le piftil eft fixé au fond de la
fleur, comme un clou , pofé fur quatre
embrions , qui dans les fruits mûrs font
changés en femences renfermées dans
une efpece de capfule formée par le
calice.
Mais ces fignes font communs à prefque
tous les genres de la feftion. Je compare
de nouveau , & je remarque que
la levre fupérieure n'eft pas creufée pré-.
cifément en forme de cuiller, mais plutôt
en forme de mile. Or je vois que ce
caraâere n'appartient qu'à deux genres ^
XagTLpaume ou la queue de lion. Leurs
levres inférieures font également divifées
en trois , mais j'obferve que les femences
de ma plante ne font pas anguieufes,
& ne rempliffent pas toute la cavité
de la capfule formée par le calice,
ce qui eft annoncé dans la defcriptio-n
de Yagnpaunie, Les femences oblongues,
& la ïorme du calice devenu une capfule
longue & tabulée , m'appr^inent enfin
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