A LA BOTANIQUE. Il
'le--
20 Î N T E . O D U C T I O N
K N A U D.
Herman.
Magn
Ri V
feuilles ; fous ce point de vue il forma
trente-trois clailes.
CHRISTOPHE KNAUD , dans l'énumé^
ration des plantes qui croijfent aux environs
de Hall ^ donna en 1687 , une méthode
établie en partie fur les fruits, qui
différé peu de celle de RAÏ.
PAUL HERMAN , ProfeiTeur à L e y de ,
NOI- MAGNOL , ProfeiTeur à Montpellier ,
RiVIN à Leipzig , enrichirent fucceffivement
la Botanique , de méthodes ingénieufes
& d'obfervations nouvelles, qui
furent comme l'aurore du jour, que l'illuftre
M. PITON DE TOURNEEORT alloit
répandre fur toutes les branches de cette
fcience.
il propofa en 1(394 fa méthode fondée
fur la corolle & fur le fruit. La clarté
de cette méthode , fa préciiion fa généralité
, lui méritèrent dès fon origine la
préférence fur toutes celles qui avoient
paru. Plus de vingt-deux Auteurs l'adopterent
fucceiTivement , en y faifant les
changemens qu'exigerent les nouvelles
découvertes, ou les imperfe£lions échappées
à ce grand homme.
Ses secta- Les principaux Seftateurs de TOURTEURs.
ÎJEFORT font, le Pere PLUMIER dans
fes foiigeres & fes plantes d'Amérique ,
B A R R E L I E R ^ DILIEN , PONTÉDÉRA ,
Toukne-
FORT.
MICHELI , l ' immortel BOERHAAVE , qui
voulant ramener fa méthode principalement
à la confidération du fruit, combina
en quelque forte les méthodes de
RAI , d'HERMAN & de TOURNEFORT ;
& de nos jours, M. BERNARD DE JUSSIEU
^ célébré Lyonnois , digne éleve de
M. DE TOURNEFORT, qui feroit gloire
d'mtroduire dans fa méthode les changemens
heureux que l'obfervation &
Panalogie ont diftés à fon fucceifeur ^
& qui i'engageroit fans doute à les
pubher.
Enfin parut en 17 3 7 la méthode fexuelle
du Chevalier voN LINNÉ , Médecin &
ProfeiTeur de Botanique à Upfal. Elle
préfente la Botanique fÎjus une face toute
nouvelle , & eut en naiiTant le même fort
que celle duReilaurateurde cette fcience.
Le Botanifte François la trouva encore
incertaine & la fixa ; le Botanifte Suédois
s'ouvrit une route nouvelle , & tendit au
même but , éclairé des lumieres de fes
prédéceiTeurs, d'un immenfe travail &
du génie de TobTervation. Peut-être la
fcience eût elle acquis un degré de perfeftion
de plus, fi le Chevaher LINNÉ fe
fût borné à réformer encore la méthode
de TOURNEFORT J mais elle n'eût pas
acquis cette foule de faits , de vues^
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