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LA NEUVIEME y celles dont le calice
devient un fruit à deux pieces adhérentes
par leur hafe , ( le caille-lait),
deTa cr/. La claffe deuxieme , ( les mfundihuli-^
formes ) , fe divife en huit ferions j les
premieres^ comme dans la claffe précédente
^ fe diftinguent par le piftil qui fe
change en fruit ^ de la derniere où le fruit
eft formé par le cahce: Elles font cha-
^ cunes caraftérifées , ou par le nombre
des femences , ou par la fubiiance du
fruit, ou par la forme de la corolle , &c.
C en eft aífez pour faire connoître la
maniere dont TOURNEFORT emploie fes
principes , à 1 etabliffement des ferions.
On les trouvera énoncées , chacune
en particulier ^ dans le cours des démonftrations,
avec le caraftere précis qui les
diftingue , & qui rapproche les genres
compris dans chaque feâion.
L A BO T A N I Q U E
•
G E N R E S .
ES SECTIONS font compofées de
^ la réunion de plufieurs genres.
LE GENRE eft lui-même l'affemblage
de plufieurs efpeces , c'eft-à-dire de pluiieurs
plantes qui ont des rapports communs
, dans leurs parties les plus eiîentielles.
On peut donc comparer le genre
à une famille dont tous les parens portent
le même nom , quoiqu'ils foient diftingués,
chacun en particulier ^ par un nom
ipéciiique.
Ainfi l'établiffement des genres iimpUfie
la Botanique , en reftreignant le
nombre des noms, & en rangeant fous
une feule dénomination , qu'on nomme
générique, plufieurs plantes qui , quoique
différentes , ont entr'elles des rapports
conftans dans leurs parties eilentielles ;
on les appelle plantes congénères.
T O U R - N E F O R T , comme on l'a VU^ a
travaillé l'un des premiers, à la véritable
diftinaion des genres , qu'on a perfectionnée
dans la fuite.
Après avoir déterminé celles des claffes
& des fe6tions , par une des parties de
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