îj • AVERTiSSEMENT.
cipes , 6" la phyjîque des végétaux , aux^
dejcnptiojis Botaniques y mais on a tâché
de réduire L'hijloire aux principales époques
des découvertes , les principes aux
parties effentielles qui devoient entrer dans
/^j-defcriptionS;, ^ la phyfique végétale à
fes lois générales , à la nomenclature définie
, <5* aux faits utiles qui tiennent à la
Botanique.
Quelques foins que nous ayons pris pour
rejlreindre tous ces objets , l'abondance des
niatieres , le nombre des découvertes modernes
, la multiplicité des observations in"
térejpintes , nous ont quelquefois conduit
au-delà des bornes que nous nous étions
prefcrites.
Nous favons que Part Vétérinaire nexige
pas fîriB:ement toutes ces connoijfan-'
ces i cependant qu'on examine leur enchaî"
nement, & l'onJe convaincra bientôt qu elles
s'éclairent mutuellement, qu .elles concoti"
rent de concert à Fétabliffemem des prin^
cipes , & qu enfin leur réunion peut feule
diriger avec une entiere certitude ^ dans
l'étude d'une Jcience , où la moindre méprife
peut devenir d'une extrême conféquence.
Le plus grand nombre de ceux qui ap-*
A V E R T I S S E M E N T . ii;
frennent^ fe contentent d'une infîruclion
claire & ficcinBe ; mais il eft des efprits
ardens, aBifs , avides de favoir , qui fe
dégoûtent bientôt de l'infîruBion ,fila route
dans laquelle on les guide , n'efî éclairée ^
fi on ne leur montre le développement des
notions , l'origine des principes , la raifoii
du précepte ; & cefl principalement ces efprits
y qu'il importe d'attacher à l'étude ;
ce font les feuls qui annoncent les grands
fuccès en tout genre.
NDUS avons encore porté nos vues plus
loin : dans le nombre des E lev es , nous
avons confidéré ceux dont le goût & le talent
fe tourneroient peut-être dans la fuite, du
côté de la Médecine humaine y nous avons
cru que des élémens raifonnés pourraient
fuppléeràplufiieurs volumes, & leur en tenir
heu, ainfi qu'aux Médecins & aux Chirurgiens
, qui dans les voyages ou à la campagne,
s'en trouvent dépourvus.
L'introduftion à la Botanique peut conduire
non-feulement à l'intelligence des démonftrations
qui en font l'objet , mais encore
à l'étude des grands ouvrages de Botanique
, ^ fur-tout des Auteurs modernes.
La partie phyfiique, en développant quela
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