décim. ; ses feuilles sont charnues , lancéolées , un peu décur-*
rentes, et vont en diminuant de grandeur, de sorte que les su-*
périeures sont fort étroites ; les fleurs sont jaunes et forment un
corimbe terminal. On trouve une variété dont les feuilles supérieures
sont moins étroites. Cette plante croit sur le bord
des ruisseaux , dans les provinces méridionales.
Si 8 5 . Seneçort d o ronîe . Senecio doronicum..
Senecio doronicum. Liun. spec. 1222. Lam. Fl. fr. 2. p. i 3o .— .
Solidago doronicum. Linn. spec. ed. 1. p. 880. — Clus. Hist.
2. p. 17. f. 1.
Caule multifloro. — Senecio barrelieri. Gouan. Illnstr. 68?
Sa tige est haute de 5 décim., simple, velue, peu garnie de
feuilles, et ne porte souvent à son sommet qu’une seule fleur
de couleur jaune-orangée, et assez grande; ses feuilles radicales
sont ovales-oblongues , dentées, un peu obtuses çt rétre'ciesea
pétiole à leur base ; les feuilles delà tige sont sessiles, plus étroites
et plus pointues; les unes et les autres sont un beu épaisses et
charnues. Cette plante porte quelquefois deux , trois , quatre ,
cinq ou même six fleurs , soutenues sur de longs pédoncules ;
les individus inultifLores sont plus grands, ont des feuilles un
peu plus embrassantes et souvent un peu sinuées.; ils ne peuvent
nullement constituer une espèce distincte. Cette plante croît
dans les prairies fertiles et un peu humides des Alpes; des Pyrénées
; des Cévennes 5 au Puy-de-Dôme.
D X X X I . C I N É R A I R E . C I N E R A R I A .
Cineraria. Linn. Juss. Lam. Gcertn. — Jacobxeoesp. Tourn.
Car. L ’involucre est composé de plusieurs folioles égales,
disposées sur un seul rang ; les fleurs sont radiées ; leurs fleurons:
tubuleux sont hermaphrodites; les demi-fleurons sont femelles
et fertiles ; les aigrettes sont simples , sessiles*
5 186. C in é ra ire de S ib é r ie . Çineraria Sibirica.
Cineraria Sibirica. Linn. spec. 1242. Gou. Illnstr. 69. Lapeyr.
Fl. pyr. p. 9. t. 5. Lam. Dict. 2. p. 6. — Cineraria eacalifor-
mis. Lam. Fl, £r. 2. p. 124.— Amm. Ruth. t. 24.
Sa tige esthaute d’un mètre , simple, striée, très-glabre et un
peu purpurine à sa base ; ses feuilles sont pétiolées et parfaitement
glabres ; les radicales sont arrondies, échancrées en coeur à la
base , obtuses et un peu crénelées ; celles de la tige ont leur pétiole
dilaté à sa base en forme de gaine, et sont pointues, dentées
et un peu écartées : les fleurs sont terminales et disposées en
grappe feuillée ou garnie de bractées ; les graines sont couronnées
par une aigrette rousse. Cette plante croit dans les
marais des montagnes ; on la trouve en fleur au commencement
de l’été, dans les Pyrénées orientales , à la Quillane près Mont-
Louis (Gou.); autour de l’étang de Las-Rabassoles, près du
port de Paillères, dans la plaine du Capsir, près le village de
Réal ( Lapeyr.); en Rouergue sur les montagnes d’Aubrac au
bord des lacs ; dans la Limagne d’Auvergne (Delarb.).
5187. Cinéraire des marais. Cineraria palustris.
Cineraria palustris. Linn. spec. 1243. Fl. dan. t. 5j 3. Lam. Dict.
2; p. 6. — Lob. ie. t. 347* f* »•
Cette plante s’élève à 6-b decim. de hauteur; elle est d un
verd clair , d’une consistance molle et couverte de poils un peu
laineux dans la partie supérieure; sa tige est cylindrique,
épaisse, rameuse vers le sommet, garnie de feuilles jusqu’auprès
des fleurs; les feuilles sont oblongues, assez grandes,
droites, irrégulièrement sinuées ou fortement dentees, sessiles,
un peu embrassantes; les fleurs naissent plusieurs ensemble au
sommet de chaque rameau , et forment, par leur réunion, un
corimbe terminal qui s’élève peu au-dessus des feuilles ; elles
sont d’un jaune pâle, de i 5-20 millim. de diamètre; leur in—
volucre est en forme de cloche, compose d’un seul rang de
folioles lancéolées-lineaires , plus ou moins velues; les graines
sont glabres , striées, couronnées par une longue aigrette
blanche. Cette plante croît dans les lieux aquatiques , au
bord des canaux et des marais , dans les sols un peu sablonneux;
à Saint-Omer et Douay en Flandre ; à la tête de Flandre près
Anvers (Roue.); aux tourbières d’Hailly (Bouch.). Je la i observée
dans les isles de la Meuse près Rotterdam.
5188. Cinéraire des champs. C in e r a r ia campes tr is .
Cineraria campestris. Retz. Obs. 1, p, 3o, W ild . spec. 3. p.
ao8t.— Cineraria lanceolata. Lam. Fl. fr. 2. p. 125. — Cineraria
A lpina. Lam. Dict. 2. p. 7. — Cineraria Alpina , y.
Linn. spec. ed. 2. p. 1248. — Othonna A lpina• Liun. spec. ed.
1. p. g iS. — Cineraria integiifolia, @. Vill. Dauph. 3. p. »25.
Jacq. Austr. t. 180. — d u s . Hist. 2. p. 22. f. 2.
Sa racine est fibreuse; sa tige est droite , simple, cannelée,
garnie, ainsi que les feuilles , d’un duvet cotonneux , blanc et
inégal ; elle s’élève à $-7 décim. ; ses feuilles radicales sont