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Palatinat près Lauteren ( Poil. ) ; en Piémont, sur-tout au mont
Cenis(All.). . 3368. Gaillet à pointe. Galium muCronatwn.
Galium mucronatum. Lam. Dict. 2. p. 58i. non Thunb.
/g. Galium obliquum. Vill. Dauph. 2. p. 320. t. 8. — Galium
scabrum. Jacq. Austr. t. 422. W ild . spec. i .p . 5go.
Ce gaillet ressemble beaucoup à ceJui de Boccone , parce qu’il
est pubeseent dans le bas et glabre dans le haut de la plante ;
mais il s’en distingue sans difficulté à ce que les divisions de sa
■ corolle sont terminées par une pointe fine et acerée comme un
poil : la pointe qui termine les feuilles est aussi plus distincte
dans cette espèce que dans la précédente. La variété ci a les
feuilles plus larges et les inférieures presque ovales ; la variété
qui a les feuilles toutes linéaires , se rapproche davantage
encore du gaillet de Boccone, mais rentre dans notre espèce par
la forme de sa corolle. V- Cette plante est commune dans les
pâturages des basses montagnes, aux lieux secs , pierreux et
exposés au soleil ; en Dauphiné ; dans les Pyrénées.
3369. Gaillet d’Angleterre. Galium Jnglicam.
Galium Anglicum. Huds. Angl. 69. Smith.Fl. brit. 1. p. 179-—
Galium parisiense. Lam. Dict. 2. p. 584- — Ray. Syn. t. 9.
f. a. ; ' '
Sa racine pousse plusieurs tiges quelquefois droites , plus souvent
couchées au moins à leur base, longues de 1-2 décim., rudes
sur les angles; les feuilles sont petites, lancéolées, acérées,
rudes sur les bords , plus courtes que les entre-noeuds , souvent
déjetées en bas; les pedicelles sont opposés et naissent à presque
tous les verticilles supérieurs ; ils sont grêles, bifurqués outrifur-
qués vers leur sommet, chargés de deux à huit fleurs écartées,
petites, d’un blanc jaunâtre ; leurs divisions sont presque obtuses
/ le s fruits sont glabres, un peu chagriné* lorsqu’on les
voit à la loupe. O. Ce gaillet croît dans les lieux secs, pierreux
ou sablonneux; il est commun aux environs de Paris. M. Bou^
cher l’a observé à Abbeville ; M. Schleicher.dans le haut Valais;
M Pourret à Narbonne. Il se trouve en Dauphiné, à Sainl-
Priest, au Buis, à Saint-Laxier, à Chantemerle près Vienne, à
Grenoble (Vill-), etc. Il est confondu par la plupart des auteurs ,
avec le gaillet en litige, et méritoit mieux que lui le nom de
galium parisiense.
D E S R U B I A C É E S. ’ s 5g
ooyO. Gaillet divergent. Galium divüricatum.
Galium divaricatum. Lam. Dict. 2. p. 58o.
Ce gaillet est très-facile à reconnoître à l’extrême ténuité de
sa tige et de ses rameaux ; à la petitessé de ses ombelles et à la
distance qui sépare les verticilles des feuilles : il est entièrement
glabre et lisse, et s’élève jusqu’à 1 décim.; sa tige se divise
en rameaux divergens, souvent bifurqués vers leurs sommités;
les feuilles sont verticillées cinq à sept ensemble, linéaires
étalées, longues de 5-6 millim. et beaucoup plus courtes que
les entre-noeuds ; les pédoncules sont nus, grêles, longs, terminés
par trois à quatre fleurs blanchâtres , plus petites que
dans toutes les autres espèces; le fruit est glabre , à deux lobes
airondi&; O. Celte plante croit dans les lieux sablonneux et
pierreux ; en Berri; en Languedoc près Narbonne.
3371. Gaillet fangeux. Galium uliginosum.
Galium uliginosum. Linn. spec. i 53. — Galium supinum , fl.
■ Lam. Dict. 2. p. 579. — Yaill. Bot. p. 14,11. 4 .— Barr. ic.82?
Cette espèce est très-voisine du gaillet couche , avec lequel
plusieurs naturalistes l’ont réunie ; elle lui ressemble sur-tout par
son feuillage , mais elle est ordinairement plus grande et plus
droite , et s’en distingue sur-tout parce que les angles de sa tige
sont hérissés d’aspérités crochues; plus apparentes que dans la
plupart des espèces, et visibles à l’oeil nu : les fleurs sont blanches
, plus écartées que ne les représente la figure de Barrelier,
citée plus haut; les fruits sont glabres, presque lisses. %■ . On
trouve ce gaillet dans les lieux fangeux, aquatiques et tourbeux;
aux environs de Genève ; de Huningue (Hall. ) ; de Paris, dans
la vallée des Hauts de Cerney près Dampierre.
3372. Gaillet couché. Galium supinum:
Galium supinum. Lam. Fl. fr. 3. p. 379. Dict. 2. p. 879._Gallium
Jussioei.'Vill. Dauph. 3. p .323. t. 7 ? — Juss. Acad. Paris.
1714. p-878. t. i5. f. 2. *
' /8. Caule basi pubescente.
Ses tiges sont longues de 1-2 décim. , très-nombreuses, rameuses
, grêles , lisses, feuillées, couchées et étalées sur la terre ;
ses feuilles sont lancéolées-linéaires , aiguës , terminées par un
poil, petites , rudes ou accrochantes en leur bord , d’une roideur
remarquable, et ordinairement six ou sept à chaque verticiile; ses
fleurs sont blanches, pédonculées et fort petites. %■ . On trouva
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