5c6 F A M I L L E
Dauphiné, au collet allant à Cliarmanson près la grande Chartreuse
(Yill.)? en Piémont, dans les prés du haut Grassoney,
et à 'Yih, au-delà de la S.tùra ( AU. )•
545q. Angélique à feuilles Angelica aquilegifolia.
d’ancolie.
Ang e lica aq uilegifo lia . Lam. Fl. fr. 3. p. 45’ . Dict. i .p . 173.—
Laserpitium tnlôlium. Linn. spec. 357. — Pluk. t. 223. f. 7.
Sa tige est cylindrique , striée, légèrement rameuse, et
haute de 6 décimètres; ses feuilles ont leur pétiole divisé en
trois parties , qui soutiennent chacune trois folioles arrondies ,
lobées, incisées, et d'un verd glauque en dessous; les fleurs
sont blanches, et leur ombelle est lâche, mais fort ample ;
l ’ombelle générale est à quinze ou vingt rayons, et sa collerette
est tantôt nulle, tantôt composée de une à deux folioles
membraneuses; les collerettes partielles offrent de même deux
folioles courtes , larges et obtuses ; les fruits sont oblongs , solides
, striés sur le dos , nullement chargés d’ailes ou de feuillets
membraneux. On trouve cette plante dans les pâturages des
montagnes en Provence (Gér).
3460. Angéliquelivêche. Angelica levisticum.
A n g e lica leuislicum. Ail. Ped. 11. i 3og. — Ligusticum leuisti-
cum. Linn. spec. 35g. — A n g e lica paludapifolia. Lam. Dict.
i . p . 173.
Sa tige est haute d’un mètre et demi, cylindrique, glabre et
nn peu rameuse; ses feuilies sont grandes, deux ou trois fois
ailées, et composées de folioles planes, lisses, luisantes, cunéiformes,
incisées ou lobées vers leur sommet, et entières dans
leur moitié inférieure; les fleurs sont terminales, et disposées
en ombelle d’une grandeur médiocre. ty. Celte plante croît
naturellement dans les prairies des montagnes, en Provence
(Gér.) ; entre Gênes et Savone (Lob.); à l’Esperou-Lalouzère près
Montpellier(Gou.; ; à Rosans dans le Champsauf (Vill.) ; elle est
cultivée dans un grand nombre delieux, et s’est peut-être naturalisée
autour des habitations; les feuilles et les jeunes pousses
servent d’aliment comme le céleri. Toute la plante est aromatique
, chaude , carmmative , et passe pour un puissant emme—
nagogue. On la nomme vulgairement ache de montagne.
D L X X X V . L I Y Ê C H E . L I G U S T I C U M .
Ligusticum. Lam. — Lig uslici sp. Tourn. Linn. Juss.Goerm.
Car. Ce calice est presque entier; les pelales sont entiers,-
D E S O M B E L L 1 P É R E S . 5o7
courbés en demi-cercle; le fruit est oblong, glabre, relevé sur
chaque graine de cinq côtes épaisses et saillantes.
O b s . Les fleurs sont blanches, disposées en grandes ombelles;
la collerette générale est à plusieurs folioles. Ce genre
ne diffère des angéliques que par ses fruits plus longs et plus
étroits.
3461. Livêche du Pélo- Ligusticum Peloponense.
ponèse.
Ligusticum Peloponense. Li'nn. spec. 36o.Lam. Dict. 3.p. 5^6
— Ligusticum cicularium. Lam. FJ. fr. 3. p. 453 Ligusticun\
Peloponesiacum. AU. Ped. n. i322. — Cam. Epit. ÔiL jc
Sa tige est haute d’un mètre et demi, très-grosse, cannelée
, creuse et rameuse ; ses feuilles sont extrêmement
grandes , très-découpées , surcomposées et à folioles longues-
lancéolées, pointues et demi-pennées ou à découpures confluentes,
élargies par leur base et non divergentes; l’ombelle est
fort ample, et les folioles delà collerette sont élargies et membraneuses.
Elle croît dans les Alpes de la Provence près
Colmars (Gér.); aux environs de Barcelonnette (Vill.); en Piémont
près Sospello , la Giandola (Ail.) et Yiù (Bell./.
3462. Livêche d’Autriche. Ligusticum Austriacum.
Ligusticum Austriacimi. Linn. spec. 36o. AlI.Pedem. n. i323 t
4 3 . Lam. Dict. 3. p. 676. — Ligusticum Gmelini. Vill.Dauph.
2. p. 610. t. i3. bis. — Oins. Hist. 2. p. ig3. f. ,.
Sa racine est grosse, peu branchue, garnie vei* le collet de
fibres qui sont les débris des anciens pétioles ; la lige est droite
ferme . ordinairement simple , très-femllée et haute d’un mètre -
les feuilles sont glabres, d’un verd foncé ; les radicales sont
grandes, pétiolées; leur pétiole se divise en trois branches,
dont chacune porte trois folioles sessiles, pinnatifides, à lobes
divergens , incisés et décurrens le long de la nervure longitudinale;
les feuilles supérieures sont plus petites, presque sessiles
et divisées à-peu-près de la même manière; l’ombelle est
terminale, blanchâtre, très-grande, à trente ou quarante
rayons; la collerette générale est à huit ou seize folioles linéaires
, étalées, quelquefois incisées au sommet; les colle—
roites pai tielles ont huit ou dix folioles linéaires égales à la
longueur des fleurs, <ƒ. Elle croît le long des eaux, sous les
rochers et dans les bas-fonds des montagnes; en Provence
(Gér.); au Yalbonuais et au Désert eu Dauphiné (YilL); au
Y a
•