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scs tiges , ses pédicelies et ses calices glabres ; par ses féuiïles,
la plupart alternes ; par ses fleurs , constamment à 5 pétales et
à io etamines. O. Elle croît dans les bois parmi les rochers et
les mousses. M. Ram on d a trouvé cette plante dans les Pyré-*
nées , aux environs de Barrèges et a Escoubous
36i 8. Sédum hérissé. Sedum hirsutum.
Sedum hirsutum. Ail. Perl, n. t. 65. f. 5__Sedum globiferum.
Pourr. Aet. Tout. 3. p. 3%n.
Une racine fibreuse et un peu rampante émet plusieurs rosettes
arrondies de feuilles oblougues, obtuses, épaisses, hérissées,
souvent rougeâtres; d'entre ces feuilles s’élève une"
■ tige longue de 5-j centim. , peu feuillée , pubescente, terminée
par une petite cime de 4 à 5 fleurs solitaires sur leur pédi-
celie, blanches avec la nervure moyenne des pétales rougeâtre
et pubescente en dessous : ces pétales sont ovales, terminés
en pointe acérée, c?, Ail. ¥ , Pourr. Celte petite plante croît
sur les rochers des provinces méridionales; dans les Corbières,
à Pradelles près Narbonne, où elle a été trouvée par M. Pour-
ret; aux "gorges de Barrèges et de Gavarni dans les Pyrénées ,
©ü elle a été observée par M. Ramond yen Auvergne par M. La-
marck; aux environs de Zuasse et de Moce en Piémont (Ail,).
5,619. Sédum velu. Sedum villosurn.
Sedum viilosum. Linn. spee. 620. Decand. pl. grass. t. 70. Lam.
Dict. 4. p. 633. —, Clus. Hist. 2. p. 59. f. 3.
Ses tiges sont hautes de 1-2 décim., droites, velues, rougeâtres
et peu rameuses; ses feuilles sont éparses, oblongues,
étroites, convexes en dessous, légèrement applaties en dessus,
et souvent un peu rougeâtres : les fleurs sont rouges, pédon-
culées, terminales et disposées en bouquet lâche : les pétales sont
ovales, obtus. ©. On trouve cette plante dans les lieux humides
des montagnes, à Fontainebleau sur le bord des mares; dans
les Pyrénées à la vallée d’Aure; en Savoie; à Ussey et Ce-
yesol en Piémont (AIL); aux environs deBex, au-dessus de
Bagne en Vallais; en Auvergne (Delarb.) , en Alsace près
Haguenau.
3620., Sédum a sept pétales. Sedum heptapetalum.
- Sedum heptapetalum. Poir. voj . Barb. 2. p. 169. Dict. Enç. 4 .
p. 63o.
Ce sedum se distingue facilement de toutes les autres espèces
D E S C R A S S U L A C É E S. SqS
par ses fleurs d un beau bleu-de-ciel, disposées en panicule rameuse
, et composées de 6-7 pétales lancéolés et très-acérés ;
sa tige est grêle, branchue , droite , longue de 1 décim. ; ses
feuilles sont éparses, caduques ; les rameaux de la pani-
eule sont glabres ou à peine pubescens ; les folioles du calice
sont courtes et obtuses. Il croît sur les rochers voisins de la
mer ( Poir. ) ; dans l’isle de Corse, où il a été trouvé par
M. Noisette. Le sedum azureum de Vahl, diffère de notre espèce
de Corse, par ses pétales obtus.
S- IV. Feuilles cylindriques prolongées au-dessous
de leur point d’insertion ; fleurs jaunes.
5621. Sédum âcre. Sedum acre.
Sedum acre. Linn.spec. 619. Bail. Herb. t. 3o.Decand. pi. grass.
t. 1 1 7 .— Sedumacre,, a. Lam. Fl. fr. 3. p.86.
Une souche grêle, couchée, rampante , émet çà et là plusieurs
rameaux droits ou ascendans, longs de 4-6 centim. ,
couverts de feuilles droites, serrées, éparses, courtes , obtuses,
épaisses, presque ovoïdes, unpeu applaties en dessus; ces feuilles
sont d une saveur acre , d’un verd clair dans leur jeunesse, souvent
rougeâtres dans un âge avancé ; les fleurs sont d’un jaune
v if, sessiles le long des rameaux de la cime ; celle-ci se divise
le plus souvent en 5 branches ; les folioles du calice sont
obtuses, ovales-oblongues. ?f. Cette plante , connue sous les
noms de vermiculaire, d orpin brûlant, est commune sur les
vieux murs et dans les lieux secs exposés au soleil.
3622. Sédum des glaciers. Sedum glaciale.
Sedum glaciale. Clarion, incd.
Cette espèce est extrêmement voisine du sédum âcre, mais
elle s en distingue facilement a sa souche couchée et ligneuse ;
à ses jets plus courts; a ses fleurs un peu plus grandes, disposées
5-4 ensemble , à-peu-près sessiles au sommet des branches;
sur-tout enfin aux nombreuses radicules qui sortent d’entre ses
feuilles. Elle a ete trouvée par M. Clarion auprès des glaciers
de Seyne en Provence. Les caractères singuliers de cette plante
seroient-ils dûs à sa station ?