3x6o. Solîdage verge-d’or. Solidago virgaurea.
Solidago virgaurea. Linn. spec. ia 35. Fl. dan. t. 663. — Soli-
dago vutgaris. Lam. Fl. fr. 2. p. i^j.5.
{&. Foliis subintegris.
y . Caulc vix palmari. — Solidago minuta. Vill. Dauph. 3. p.
224. Barr. ic. j 83.
Sa tige est haute de 6-9 dëcim., cannele'e, dure, rougeâtre
inférieurement, presque glabre ou légèrement velue ; elle porte
à son sommet de belles grappes de fleurs jaunes , dont les demi-
fleurons sont très-écartés ou en petit nombre: ses feuilles infé—
rieuressont ovales-lancéolées , pointues , dentées, presque glabres
en dessus, d’un verd blanchâtre en dessous, et rétrécies en
pétiole à leur base ; les feuilles supérieures sont plus étroites et
simplement lancéolées. La variété $ a les feuilles moins dentées,
et les épis de fleurs moins garnis ; la variété y , que la
plupart des auteurs ont confondue avec la solîdage naine , croît
dans les hautes montagnes des Alpes; elle ne s’élève pas au-
delà de 2 décim. , et ressemble entièrement à la précédente : on
trouve des individus intermédiaires quant à la grandeur de la
tige et au nombre des fleurs. Celte plante croît dans les
bois et dans les lieux pierreux; elle est amère , vulnéraire et
détersive.
5i6i . Solîdage naine. Solidago minuta.
Solidago minuta. Linn. spec. ia 35. W ild . spec. 3. p. 2067. —>
Herm. Par. t. 245.
Cette espèce , dont on a souvent appliqué le nom à la variété
y de la verge-d’or , en est certainement distincte par ses fleurs
deux fois plus grandes, toutes portées sur des pédoncules axillaires
, pubescens, simples , uniflores et deux fois plus longs que
la fleur; la tige est simple, pubescente , de 1-2 décim.- de-
longueur ; les feuilles sont pétiole'es , lancéolées , pointues, dentées
en scie, presque entièrement glabres, ty. Elle croît dans
les Pyrénées (Linn.) ; dans les Alpes du Piémont (Ail..)?
5162. Solîdage odorante. Solidago graveolens*
Solidago graveolens .Lam. Fl.fr . 2. p. i 45. — Erigeron graveoe
lens. Linn. spec. 1210. — Barr. ic. t. 370.
Cette espèce est toute couverte , sur-tout vers ses sommités ,
de petits poils peu apparens, qui exsudent une liqueur visqueuse
et odorante; sa tige est droite, divisée en rameaux alternes et
ouverts ; ses feuilles sont sessiles ,lancéolées-linéaires , entières y,
de leurs aisselles naissent des pédoncules feuillés, chargés de
une à trois fleurs, et plus courts que la feuille qui est à leur
base : les fleurs sont petites , jaunes ; leur involucre est composé
de folioles linéaires un peu ouvertes; les demi-fleurons sont
étroits et tyès-courts , comme dans les érigerons , jaunes comme
dans les éolidages. O. Elle croît dans les champs et les vignes
un peu humides des provinces méridionales ; en Provence (Gér j ;
sur les bords de la mer et des étangs à Montpellier (Gou. ); à
Gasseras, Moncau et Tempé près Montauban ( Gat. ); à Dax
(Thor.); à Nantes (Bon.); à Péronne (Bouch. ); aux environs
de Paris ( Tlmil. ) ; à Romorentin et Ligny près Orléans (Dub.) ;
dans le Lionnois ( Latourr. ).
d X x i x . t u s s i l a g e . t u s s i l a g o .
Tussilago. Linn. Juss. Lam. — Tussilago et Pelasites. Tourn.
Goertn.
C a r . L ’involucre est composé de plusieurs folioles disposées
sur un seul rang ; les fleurs sont flosculeuses ou radiées ; leurs
fleurons sont tantôt tous hermaphrodites, tantôt femelles , fertiles
vers la circonférence et hermaphrodites dans le centre ;
les graines sont couronnées d’aigrettes simples et sessiles ; le
réceptacle est nu.
O b s . Les tussilages ont presque tous des fleurs portées sur
des hampes garnies d’écailles , et des feuilles radicales qui
naissentaprès la fleuraison. Les trois sections de ce genre doivent
peut-être former trois genres distincts.
§. 1er. Pas-d’âne. Farfara. — Fleurs radiées ; hampes
uniflores.
3i63. Tussilage pas-d’âne. Tussilago farfara.
Tussilago farfara. Linn.spec. I2i 4- — Tussilago vulgaris. Lam.
Fl. fr. 2.p. 71. — Cam.Epit.5go. 5g i . ic.
Sa tige est haute de 1 décim. , simple, rougeâtre , cotonneuse
et garnie d’écailles membraneuses , lancéolées et pointues
; elle porte à son sommet une seule fleur assez grande, jaune
et radiée; ses feuilles paroissent après les fleurs; elles sont
radicales, pétiolées , arrondies ,cordiformes, un peu anguleuses ,
garnies en leur bord de petites dents charnues et rougeâtres,
d’une couleur verte en dessus, blanchâtres et cotonneuses en
dessous, Celte plante croît dans les terreins glaiseux, et en