2925. Épervière des murs. Hieracium murortim.
Hieracium murorum. Lam. Dict. 2. p. 365. Vill. Daoph. 3. p.
124. — Hieracium murorum, a et y. Linn. spec. 1 12 8 .__
— Dalech. Hist. 565. — Barr. ic. 342.
$. Folio maculato.
Sa tige est haute de o decim. , grêle, velue, presque nue ,
ou chargée d’une ou deux feuilles seulement; elle se divise
supérieurement en quelques rameaux ordinairement uniflores :
ses feuilles radicales sont ovales, à peine dentées mais un peu
anguleuses à leur base, où elles sont échancrées légèrement dans
le lieu de l’insertion de leur pétiole ; elles sont très-velues en
dessous, en leur bord et encore plus sur leurs pétioles : les
feuilles de la tige sont ovales-lancéolées et sessiles ; les fleurs
sont jaunes, terminales et assez grandes. La variété jS a les
feuilles tachées de brun en dessus. Cette plante croît sur les
vieux murs. '2f. Elle est adoucissante et vulnéraire.
2926. Epervière des bois. Hieracium sylvaticum,
Hieracium sylvaticum. Gouan, Illustr. p. 56. Lam. Dict. 2.
p. 366. — Lob. ic. 587. f. 1,
Sa tige s’élève jusqu’à un mètre ; elle est simple, ferme , cylindrique
, très-velue inférieurement, et garnie de trois ou
quatre feuilles écartées les unes des autres : ses fleurs sont terminales,
de couleur jaune , et portées sur des pédoncules rameux
et en forme decorimbe ; ces pédoncules , ainsi que les calices ,
sont chargés de poils droits et noirâtres : les feuilles radicales
sont ovales-oblongues, garnies de dents anguleuses et distantes
, et portées sur des pétioles rougeâtres et très-velus ,
ainsi que leur nervure postérieure. Cette espèce a les feuilles
un peu minces et molles, comme l’épervière des murs , et ce
caractère seul peut la distinguer de l’épervière de Savoie, à
laquelle elle ressemble quand elle atteint une grandeur un peu
considérable : elle croît dans les bois.
2927. Épervière de Savoie. Hieracium Sabaudum.
Hieracium Sabaudum. Linn. spec. i i 3i . Lam. Dict. 2. p. 36q.
Alt. Pedem. n. 796. t. 27. f. 2. — Moris. s. 7. t. 5. f. 5g.
j3. Hieracium ambiguum. Schleicli. cent, exs, n. 86.
Sa tige est cylindrique , dure, velue, très-feuillée et s’élève
jusqu’à un mètre; ses feuilles sont éparses, embrassantes,
ovales-oblongues, pointues , un peu dentées et plus ou moins
velues; les supérieures sont courtes, et les inférieures beaucoup
plus alongées : les fleurs sont jaunes , médiocres, et forment
un corimbe terminal. On trouve une variété dont les feuilles
de la tige sont en petit nombre et distantes. Cette plante, cultivée
ou très-âgée, devient presque glabre, et ses feuilles
sont alors d’un verd noirâtre : elle croît dans les bois. "2f.
2028. Epervière en ont- Hieracium umbellatum.
belle.
Hieracium umbellatum. Linn. spec. n 3i. Lam. Dict. 2. p. 370.
Glus. Hist. 2. p. 140. ic.
Sa tige est droite, simple, dure, garnie de feuilles dans
toute sa longueur, et s’élève jusqu’à un mètre; ses feuilles
sont éparses, un peu distantes , lancéolées , étroites, pointues,
garnies en leur bord de quelques dents écartées et point embrassantes
comme celles de l’épervière de Savoie , à laquelle
cette espèce ressemble beaucoup; les fleurs sont jaunes, terminâtes
, portées sur des pédoncules rameux, et disposées en
manière d’ombelle. On trouve cette plante dans les bois et dans
les lieux secs.
2929. Épervière embras- Hieracium ampleoci-
sante. caule.
Hieracium amplexicaule. Linn. spec. 112g. Lam. Dict. 2. p .366.
Ail. Ped. n. 792. t. i 5. f. 1. et t. 3o. f. 2. — Hieracium balsa-
meiun. Asso. Fl. arr. t. 7.
fl. Rolundifolium. Tourn. Inst. 472. — Hieracium pulmonarioi-
des. Vill. 2. p. i 33. t. 34.
Cette plante varie beaucoup , et il n’est presque pas possible
^’accorder les descriptions qu’en ont données les auteurs ; sa
tige s’élève jusqu’à 5 décim. tout au plus; elle est cylindrique ,
branchue et chargée de poils courts et glutineux ; ses feuilles
inférieures sont longues de 2 décim., larges de 6 centim. , ne
se terminant pas par une pointe aiguë , mais au contraire par
une pointe mousse, et presque obtuse ; elles ont quelques dénis
écartées et peu sensibles, et sont rétrécies à leur base: les
feuilles du milieu de la tige sont oblongues , obtuses et embrassantes
, et les supérieures sont courtes et en coeur ; elles sont
toutes couvertes de poils glutineux , mais extrêmement courts’
les fleurs sont jaunes et assez grandes , et les calices sont composés
d’écailles aiguës , lâches et chargées de poils semblables