5325. Valériane dioïque. Valeriana dioica '.
Valeriana dioica. Linn. spec. 44- Lam. Fl. fr. 3, p. 35g. — Bull.
Herb.t. 3i i .
ç f . — Cam. Epit. 23. ic.
2 - — Loes. Pruss. 279. ic. 84.
Sa racine est odorante et pousse latéralement quelques rejets
garnis de feuilles simples , ovales-oblongues , lisses, et portées
sur de longs pétioles; sa tige est haute de 5 décim. ou un peu
plus, droite , presque simple, menue., feuillée et très-lisse ; ses
feuilles sont ailées ou profondément pinnatîfides, et leur foliole
terminale est plus grande que les autres : les fleurs sont purpurines
ou blanchâtres , et disposées au sommet de la plante en une
panicule composée, un peu compacte et serrée en tête arrondie ;
les fleurs ne sont pas vraiment dioïques , car, selon Scopoli, elles
ont toutes des graines fertiles, mais dans quelques-unes les étamines
sont très-saillantes, et dans d’autres elles sontdemi-avor-
tées. Cette plante croît dans les prés humides et les marais.
35a6. Valériane chausse- Valeriâna calcitrapa.
trape.
Valeriana calcitrapa. Linn. spec. 44* Lam. Fl. fr. 3. p. 355. —
„ Clns. Hist. 2. p. 54- f- 2.
Sa tige est lisse, cylindrique, creuse, branchue et haute de
5 décim. ou quelquefois davantage; ses feuilles sont profondément
pinnatifides, molles, vertes, lisses et terminées par un
lobe élargi, ovale—oblong et denté; les fleurs sont rouges et disposées
en panicule courte ou semblable à uncorimbe , au sommet
de la tige etdes rameaux. O. On trouve cette plante dans les lieux
stériles de la Provence méridionale ( Gér. ); des environs de Nice
(Ail.); au Buis et àNions en Dauphiné; aux environs de Sorrèze;
à Grabels , à Castelnau et au mont de Cette près Montpellier
( Gou. ) , et au pont de Castreneuve ( Magn. ).
DLY I. CENTPiANTHE. C EN TR AN TH U S .
Kenlranthus. Neck. — Valerianoe sp. Linn. Juss. Lam. Goertn.
Car. Ce genre diffère du précédent, parce que les fleurs n’ont
jamais qu’une seule étamine, et que Ici corolle est prolongée à
sa base en un long éperon.
5327. Centranthe rouge. Centranthus ruber.
Valeriana rubra. Ail. Ped. n. 1. — Valeriana rubra, a.. Linn.
spec. 44- Lam. Fl. fr. 3. p. 354» Illustr. t . (24. f. 2. — Cam.
Epit. 24. ic.
Flore albo.
Cette plante s’élève jusqu’à 7—8 décim. ; elle est entièrement
glabre; sa couleur est d’un verd glauque; sa tige est lisse,
branchue, cylindrique ; ses feuilles sont larges , lancéolées, ordinairement
entières , quelquefois un peu dentées vers leur base
dans le haut de la plante; les fleurs forment une panicule terminale,
assez grande; elles sont de couleur rouge-clair : on en
cultive une variété à fleurblanche. Cette plante est conservée
dans les parterres, sous les noms de behen rouge, barbe de Jupiter,
cornaccia, etc. Elle croît naturellement dans les terreins
pierreux et maritimes des provinces méridionales.
3328. Centranthe à feuille Centranthus angusti-
étroite. folius.
Valeriana angustifolia. Ail. Ped. n. 2. — Valeriana monandra.
Vill. Dauph. 2. p . 280.— Valeriana rubra, (l. Linn.spec.44*
Lam. Fl. fr. 3?p . 354. — Plukl a32- f‘ 3-
Cette espèce diffère de la précédente par ses feuilles qui sont
linéaires , plus longues et plus étroites, toujours entières , même
vers le sommet des tiges ; par sa panicule moins alongée ; par
ses fleurs odorantes : elle a été regardée par plusieurs auteurs
comme une simplè variété ; mais Allioni assure quelle ne change
point par la culture. Elle croît dans les lieux rocailleux des
montagnes; au Creux du Vent dâns le Jura; aux enviions de
Dijon (Dur.) ; de Grenoble , d’Embrun, de Briançon (Vill.) ; dans
le Bugey ( Latourr. ) ; à Nantua ( J. Bauh. ) ; dans les vallées de
Maurienne, de Macre , de Vinadio et de la Stura en Piémont
( Ail. ) ; dans la Provence entre Aix et Orgon ( Gar. ) , et dans les
montagnes de Seyne.
D L V I I . F É D I A . F E D I A .
Fedia. Moench. — Fedice sp. Adans. Goertn. — Valerianoe sp.
Linn. Jus». Lam.
C a r . Le calice est adhérent avec l’ovaire et a son limbe droit,
à deux lobes échancrés; la corolle est en entonnoir , dépourvue
d’éperon, à cinq lobes inégaux ; les étamines sont au nombre de
deux ; l’ovaire est à’ trois loges ; le fruit est une capsule charnue,
à trois loges , dont deux avortent fréquemment.