collerette generale, en ce que sa tige est cylindrique, lisse et
nullement cannelée ; elle s’élève à 6-8 décim. , et se ramifie
un peu vers le sommet; ses feuilles sont deux ou trois rois ailées
, à folioles pinnatifides, incisées, à lobes pointus, entiers
, divergens ; les tiges et les gaines des feuilles sont souvent
un peu rougeâtres; les ombelles sont très - nombreuses,
beaucoup plus petites que dans le sélin des marais, à douze ou
quinze rayons courts et peu écartés ; la collerette générale est
a huit ou dix folioles acérees, linéaires, membraneuses sur les
bords , étalées et nullement réfléchies ; les styles sont droits et
peu divergens après la fleuraison. 'if. Elle croît dans les bois
montueux en Auvergne, au bas du pas de Peyrol, dans la
prairie de Dienne (Delarb.); aux environs de Mayence (Keel.);
en Alsace (Mapp.); en Piémont près Giaveno et le long du
fleuve Sangone (Ail.).
3487. Sélin.des marais. Selinumpalustre.
Selinum palustre. Linn. spec. 35o. Smith. Fl. brit. 1. p. 3o3. ~
Selinum monlanum. Schleich. cent. exs. 3i. — Selinum sy lvestre.
Jacq. Austr. t. i 52. — Selinum thysselinum. Crantz,
Austr. p. 170,— Peucedanum palustre. Moench. Meth. 82.
Sa racine est presque simple, fusiforme (Sm.); sa tige est
droite, glabre, cannelée, haute de 8-12 décim., simple ou
peu rameuse; ses feuilles sont deux ou trois fois ailées, à
folioles opposées, glabres, pinnatifides, a lobes lanccolés-
linéaires pointus, plus étroits que dans le sélin d’Aulriche; les
ombelles sont grandes, planes , terminales, à vingt ou trente
rayons légèrement pubescens après la fleuraison; la collerette
générale est à huit ou dix folioles linéaires un peu membraneuses
sur les bords, déjetées vers le sol; les ombelles partielles ont
trente à quarante fleurs blanches , et des collerettes semblables
à celles de l’ombelle générale. Après la fleuraison, les styles
divergent d’une manière très-marquée , et sont presque renversés
sur le fruit; celui-ci est elliptique, comprimé, bordé
d’une aile membraneuse et marqué de trois côtes saillantes
sur le dos. Cette plante croît dans les marais et les prés montagneux.
Je l’ai reçue de la partie du Valais, voisine du lac de
Genève. Elle se trouve en Piémont dans les marais de la Mar-
saja et au lac de Vivron ( Ail.) ; aux environs des échelles et de
Saint-Laurent du Pont en Dauphiné(Vilb); en Alsace (Nestl.);
à Arcelot près Dijon (Dur.); en Auvergne (Delarb.); aux marais
dç Saint-Gilles près AbbeyiUé (Bouch.),
3488-
D E S O M B E L L I F É B E 5. $2t
Sélin d’Autriche. Selinum Austriacum.
Selinum Austriacum. Jacq. Austr. t. ÿ i „ — Selinum nigrunt.
Lam. FI. fr. 3. p. 420. exel, syn. Gou.
Sa tige est haute de S décim., glabre, cannelée, chargée
de deux ou trois feuilles distantes entre elles, et garnie ordinairement
d’un seul rameau ; ses feuilles radicales ont une
forme triangulaire , sont deux fois ailées , portées sur des pétioles
cannelés et presque luisans , et ont leurs folioles élargies ,
partagées en trois lobes cunéiformes et incisés ; ces folioles son! *
lisses, d’un vert foncé oif noirâtre en-dessus, d’une couleur pâle
en dessous, et ont leurs découpures terminées par une petite
pointe blanche; les feuilles de la tige ont une forme oblongue,
et sont plus petites et, une seule fois ailées. Les fleurs sont
blanches, régulières, et forment une ombelle plane, composée
d’une vingtaine de rayons; les folioles de la collerette universelle
sont petites, blanchâtres en leur bord, et au nombre
de huit ou dix. if. Cette plante croît dans les montagnes; elle
a été trouvée au mont d’Or par M. Lamarck; en Dauphiné au
Buis , à Blueis, à Saint-Lagier, au bas du mont Yentoux
(Vill.).
3489. Sélin de Lemonnier S elinum Monnieri.
Selinum Monnieri. Linn. spcc. 35i. Jacq. Hort. Vind. t. 62.’
Ligusticum minus. Lam. Fi. fr. 3. p, • — Cnidiunt
confertum. Moench. Meth. g8.
Sa tige est cannelée , très-rameuse et ne s’élève que jusqu’à
5 décim.; ses feuilles ressemblent un peu à celles de l’æthuse
persillée; elles sont deux ou trois fois ailées, et ont des découpures
assez menues , planes et traversées par un sillon très-
fin; les pétioles sont bordés d’une membrane blanche et transparente
: les fleurs sont blanches , petites et forment une ombelle
resserrée et peu ouverte : les folioles de la collerette universelle
Sont souvent réfléchies contre le pédoncule; les graines sont
courtes, chargées de cinq côtes membraneuses et s’approchent
de celles des lasers selon Linné , ou des livêches selon Lamarck.
'©. On trouve celte plante dans les provinces méridionales.
T'orne If^. X