les Alpes de Saltzbourg , ressemble à la première par son feuif*.
iage , mais elle a la fleur deux fois plus grande, les involucres un
peu cotonneux et composés de folioles ovales-oblongues.
2914. Épervière auricule. Hieracium auricula.
a. Hieracium auricula. Lirai, spec. 1126. Smith. Fl. brit. 2. p,
829. — Hieracium dubium. Vill. Dauph. 3. p. 9g.
Scapo unifloro. — Hieracium dubium. Mont-Font. Herb.
y. Involucro subglabro. —. Hieracium auricula. Lam. Dict. 2
p. 36i.
Cette espèce se distingue de la piloselle, parce que sa hampe
porte presque toujours plusieurs fleurs, que ses feuilles , quoi,
que henssees sur les bords et les nervures, de longs poils blancs ,
sont absolument glabres sur les deux surfaces; elle se rapproche
par-la de l’eperviere à bouquet, mais elle est beaucoup plus
petite; elle pousse des drageons; ses fleurs sont réunies en une
touffe serrée au lieu déformer uncorimbelâche , et sontporte'es
sur des pedicelles courts toujours simples. La variété a. a la
hampe chargée de trois à cinq fleurs, et les involucres hérissés
de poils noirâtres; la variété £ a la hampe chargée d’une seule
fleur : elle se rapproche, par ce caractère, de la piloselle , et
a sans doute été confondue avec elle par la plupart des auteurs :
mais elle en diffère par ses feuilles dont les deux surfaces sont
glabres, ainsi que les hampes et les jeunes pousses. La variété
y , qui est peut-être le véritable hieracium dubium de Linné »
se distingue k ,ses hampes multiflores et à ses involucres presque
glabres. 3f . L ’auricule ou oreille-de-souris, croît sur les murs*
les pelouses et les terreins secs.
2915. Éperviègp à bouquet. Hieracium cymosum..
Hieracium cymosum. Linn. spec. 1126? V ill. Dauph. 3.p. 101,
Cette espèce est intermédiaire entre l’auricule, dont elle a
la plupart des caractères, et la fausse-piloselle, dont elle se
rapprochepar le port et la grandeur; elle diffère de l’auricule
parce qu’elle atteint 3-4 décim. de hauteur, que sa tige porte
une ou deux feuilles vers sa base, que ses fleurs sont moins
serrées et portées sur des pédoncules rameur; elle se distingue
de la fausse-piloselle, parce que les poils de sa tige sont noirs
à leur base, que ceux de l’involucre sont glanduleux au sommet,
que les fleurs forment un bouquet beaucoup plus serré.
Cette plante croit dans les prairies des Alpes du Dauphiné.
2916. Épervière fausse- Hieracium piloselloides.
piloselle.
Hieracium piloselloides. Vill. Dauph. 3. p. 100. t. 27. — Hieracium
cymosum. Linn, spec. 1126? Lam. Dict. 2. p. 36i . —
Hieracium fiorentinum. Ail. Ped. n. 775. — C. Bauh. Prod,
67. ic.
Cette plante a de grands rapports avec la piloselle, et surtout
avec l’auricule; mais elle diffère certainement de l’une et
de l’autre par ses fleurs de moitié plus petites, disposées en
bouquet ou en corimbe lâche, portées sur des pédicelles ra-
meux; je ne lui ai jamais vu pousser de drageons rampans,
comme les précédentes ; ses feuilles sont d’un verd glauque,
radicales , linéaires-ohlongues , garnies sur leurs bords et souvent
sur la surface supérieure, de poils longs , épars et soyeux;
la surface inférieure est glabre ; quelquefois les poils sont eu
si petit nombre , que les feuilles de cette plante ressemblent
à celles de l’épervière à feuilles de statice;mais elles ne sont jamais
dentées , et d’ailleurs la petitesse des fleurs de notre espèce , la
séjiare non seulement de cette plante, mais de presque toutes
ses congénères : l’involucre' est composé de folioles linéaires ,
noirâtres * glabres, ou un peu hérissées de poils noirs non glanduleux
au sommet. If. Cette épervière croît dans les prés secs
et montagneux du Jura ; des Alpes de Savoie; de Dauphiné ; de
Piémont (Ail.). J’en ai vu des individus dont la hauteur étoit de
4~5 décim. , et dont la tige étoit feuillée dans le bas ; mais
d’ordinaire la tige est nue et ne passe pas 2-3 décim.
2917. Épervière à feuilles Hieracium staticefo—
de stalice. lium.
Hieracium staticefolium. Vill.Dauph. 3. p. 116. t. 27. Lam. Dict.
2. p. 363. Ail. Ped. n. 782. t. 81. f. 2.
Cette espèce est si voisine de l’épervière à feuilles de poireau
, qu’on pourroit la regarder comme une simple variété ;
elle s’en distingue cependant par ses feuilles presque toutes radicales,
dépourvues de poils même à leur base, couvertes
dans leur jeunesse d’un léger duvet blanchâtre et caduc ; elles
Sont oblongues, un peu dentées, d*»n verd glauque; la tige
est simple ou rameuse, et ne dépasse pas 3 décim. de longueur;
les fleurs sont d’un jaune pâle et verdissent presque
toujours par la dessication; elle^ sont un peu plus grandes que