presque parallélogrammiques, obtus et dentés ; ses liampes ne
dépassent pas la longueur des feuilles et sont remarquablement
renflées vers l’extrémité ; les fleurs sont jaunes, assez petites ,
à huit ou dix fleurons ; l’involucre est composé de huit ou dix
folioles oblongues , concaves, outre quelques autres très-petites
qui se trouvent à la base; les graines sont longues , comprimées
ou triangulaires , rudes sur les angles; celles du bord sont couronnées
par quelques paillettes courtes et avortées; celles du
milieu ont une aigrette composée d’écailles acérées, simples ,
scarieuses, plus longues que l’involucre. O. Cette plante croit
dans les plantations d’oliviers, à Yillefranche et Montalbano ,
sur les remparts de Nice , et aux environs d’Ivrée (AIL).
2962. Hyoséride dormeuse. Hjoseris hedypnois.
Hyoseris hedypnois. Linn. spec. x i38. Lam. Dict. 3. p. 160. —
Hedypnois globulifera. Lam. F l. fr. 2, p. 107.— Rhagadiolus
hedypnois. Alt. Ped. n. 831. — Hedypnois Monspeliensis.
'Wild. spec. 3. p. 1616. — Lob. ic. t. 23g. f. 1.
Sa tige est haute de 5 décimètres . cylindrique , branchue ,
verte et chargée de quelques poils droits , rudes et très-courts ;
ses feuilles inférieures sont longues de i5-ao centirn., larges de
5 centim. vers leur sommet, et vont en se rétrécissant vers
leur base ; elles ont en leur bord des dents un peu écartées , et
sont légèrement chargées de poils rudes comme ceux de la
tige; les feuilles supérieures sont sessiles , presque embrassantes
et lancéolées : les fleurs sont jaunes, médiocres, terminales et
portées sur des pédoncules un peu épaissis au sommet; les calices
sont entièrement glabres et acquièrent une forme globuleuse, par
le développement du fruit; les semences sont oblongues, brunes
et un peu arquées. G. Cette plante croît parmi les blés en Dauphiné
, près le Buis et Rozans (Vil!.); dans les vignes et les
champs incultes à Nice, et près de la rivière du Pallion ( Ail. ) ;
dans la Provence méridionale ( Gér. ); au chemin de Lavalette
et de Castelnau près Montpellier (Gou.).
2963. Hyoséride rha- Hyoseris rhagadioloides.
Ogadiole.
Hyoseris rhagadioloides. Linn. spec. n 3g. — Hyoseris cretica.
Lam. Dict. 2. p. 160.
Cette espèce ressemble entièrement à la précédente , dont
elle n’est peut-être qu’une variété; elle paroît cependant en
différer par ses feuilles plug embrassantes à leur base, et par ses
involucres rudes et hérissés de poils, q . Elle se trouve en Dauphiné
près Molans (Vill.). Je l’ai reçue des environs de
Montpellier.
2964. Hyoséride de Crète. Hyoseris Cretica.
Hy oseris cretica. Linn. spec. n 3g. Goertn. Fruct. 2. p. 3-2. t.
160. f. 2. — Rhagadiolus crelicus. AU. Ped. n. 832 ?
Cette plante ressemble beaucoup aux deux précédentes, mais
elle diffère de l’une et de l’autre par ses pédoncules renflés et
fistuleux vers le sommet; elle se distingue encore de l’iiyoséride
dormeuse, par ses involucres hérissés de poils rudes, et de
1 hyoséride rhagadiole, par ses feuilles presque entières , rétrécies
à la base. G. Elle se trouve le long des champs, aux environs
de Nice (Ail. )?
* * * Aigrette plumeuse.
C D X C. T H R I N C I E. T H R I N C I A .
Thrincia. Roth. W i ld .— Colobium. Ro th .— Hyoseridis sp.
Goertn. —— Leotodontis sp. Linn.
C a r . L ’involucre est embriqué de deux ou trois rangs de
folioles inégales; le réceptacle est ponctué; les graines du centre
portent une aigrette sessile , composée de poils plumeux et inégaux;
celles de la circonférence ont une aigrette courte et
avortée.
Obs. Ce genre est, parmi les chicoracées à aigrette plumeuse,
ce que l’hyoséride est parmi celles à aigrette simple ; les thrincies
ont le port des liondents , les poils souvent rameux, les hampes
uniflores et les fleurs jaunes.
2965. Thrincie hérissée. Thrincia hirta.
Tin indu hirta. Roth. Cat. Rot. t. p. g8. — Leontodon hirtutn.
Linn. spec. h q 3. — Hedypnois hirta. Smith. Fl. brit. 2. p.
824.— Colobium hirtum. Roth. Roem. Arch. î . p. — Hyoseris
hirta. Goertn. Fruct. 2. p. 373. — Hioseris taraxacoides.
Lam. Diet. 3. p. i 5g. — C.Bauh. Prod. p. 63. ic.
p. Foliis subinlegris.
Sa racine est composée de fibres nombreuses , simples et cylindriques
, qui partent d’une'souche commune , laquelle se confond
avec le collet; ses feuilles sont radicales, oblongues, tantôt
demi-pinnatifides , tantôt sinuées ou dentées , presque entières
dans la variété $, hérissées çà et là de poils la plupart simples,
quelquefois bifurques ou trifurqués au sommet; d’entre ces
feuilles s’élèvent plusieurs hampes cylindriques, presque glabres
, plus longues que les feuilles , et qui atteignent 2 décim. de
D a