§. VI. Ecailles de V involucre terminées par une
épine simple ( Crocodilium } Juss.).
5o6 5 . Centaurée de Sala- Centaurea Salmantica.
manque.
Centaurea S almantica. Linn. spoc. 1^99. Jacq. Hort. Virul. t.
64- Lam. Dict. 1. p. 676. — Calcitrapa allissima. Lam. FI. fr.
2. p. 3i . — Calcitrapa brevispina. Moeuch. Meth. 563. —
Clus. Hist. 2. p. 9. f. r.
jB. Flore albo.
Sa lige est haute d’un mètre , grêle , striée, glahre et un
peu branchue ; ses feuilles inférieures sont pinuatifides et si-
nuées comme celles de la chicorée, avec un lobe terminal en
fer de lance , assez grand et denté; elles sont chargées de poils
fort courts et un peu rudes : les feuilles de la tige sont très-
étroites , dentées à leur base et presque linéaires : les fleurs
sont purpurines, solitaires, terminales; les écailles de l’invo—
lucre sont très-lisses, jaunâtres, brunes à leur sommet, et
chargées d’une épine fort petite ; les graines sont brunes ,
marquées de petits sillons qui leur donnent une apparence
ponctuée, amincies à leur base où elles sont échancrées par
uu large ombilic jaunâtre et latéral ; l’aigrette est un peu
roussâtre, plus courte que la graine: de son centre part une
écaille inclinée qui entoure à moitié la base du fleuron, On
trouve cette plante dans les champs et les prairies maritimes;
en Provence ; aux environs de Montpellier (G ou .); de Sor-
rèze? de Semur(Dur.).
* * * Aigrette à poils rameux,
D X I . S T É H E L I N A . S T Æ H E L I N A .
Stoehelince sp. Linn. Juss. — Serratuloe sp. Lam.
Car. L ’involucre est cylindrique, embriqué d’écailles pointues,
non épineuses; les fleur >ns sont tous hermaphrodites; les
stigmates simples; le réceptacle est étroit , couvert de paillettes
divisées au sommet en lanières plus ou moins profondes ; l’ai-,
grelte est composée de poils divisés jusqu’au milieu ou jusqu’à
la hase, en plusieurs lanières simples.
Obs. Le genre sthoehelina de Linné, comprend des plantes
hétérogènes: \e st oehelina gnaphalodes, quia l’aigrette plumeuse,
doit être placé à côté du cirse des Alpes , lequel n’est quq
provisoirement conservé parmi les cirses ; le stoehelina chamce-
peuce est un véritable cirse.
3o 66. Stéhelina arbrisseau. Stoehelina arbores cens.
Stoehelinaarbores cens. Linn. Mant. ï i ï . — Serratula arbores-
cens. Lam. Fl. fr. 2 .p. \o. — Centaurea. Ger. Gallopr. 187«
n. 10.
Cet arbrisseau s’élève rarement au - delà d’un mètre ; ses
jeunes rameaux sont couverts, ainsi que la surface inférieure
des feuilles , d’un duvet blanc argenté , très-serré ; les feuilles
sont pétiolées, persistantes, ovales, entières, glabres et d’un
verd foncé en dessus; les fleurs naissent cinq ou six ensemble
au sommet des rameaux, disposées en un petit corimbe; elles
sont cylindriques, purpurines : le réceptacle est étroit, chargé
de paillettes qui sont divisées jusqu’à la base en lanières semblables
à des poils ; l’aigrette est composée de poils épais à
leur base, divisés en plusieurs lanières jusqu’au milieu de leur
longueur, ï>. Je décris cet arbrisseau d’après un échantillon recueilli
dans l’islc de Candie, et je l’indique d’après l ’autorité
de Gérard , qui le dit originaire des isles d’Hières.
3067. Stéhelina douteux. Stoehelina dubia.
Stcehelina dubia. Linn. spec. 1176. Ger. Gallopr. p. 190. t. 6.
— Serratula conica. Lam. FL fr. 3. p. 40, llluSlr. t. 666. f. 4«
—r Barr. ic. t. 406.
§a tige .est ligneuse, ascendante , longue de 2-4 décim. ,
divisée en rameaux nombreux , droits , cotonneux ; les feuilles
sont rapprochées , linéaires , entières ou munies çà et là d’une
ou deux dents proéminentes , blanches et cotonneuses en dessous
, presque glabres et d’un verd foncé en dessus : les fleurs
sont purpurines, terminales, cylindriques, solitaires, géminées
ou ternées; Pinvolucre est très-long, un peu cotonneux,
rougeâtre, composé d’un petit nombre de grandes folioles
lancéolées, nullement épineuses; les fleurons sont au1 nombre
de six à sept ; le réceptacle est étroit, garni de paillettes lacérées
au sommet; l’aigrette est composée de poils divisés jusqu’à
la base en plusieurs lanières simples, b . Ce sous-arbrisseau
croît dans les lieux secs et stériles des provinces méridionales ;
aux environs de Nice, de Piosascho et deTortone (AU.); à
Aix en Provence (Gér. ); à la Co.Iombière et à Sembrès près
Montpellier (Gou.).