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r udes sur leurs angles, rameuses à presque toutes leurs articula-
' "4 de’dm' * ,a Variélé(? ô rabougri, a la lige presque simple , di’r oqiutei peat rl°oUn gUune idne-
6-8 centim : les feuilles sont petites, verticillées quatre à six
ensemble, lanceolees, beaucoup plus courtes que les entrenoeuds
et rudes sur leurs bords; les pédoncules sont prèles divergens
la plupart trifurqués, chargés de 6-8 fleurs écartées •
la corolle est petite, rougeâtre; le fruit est hérissé de poils'
trois ou quatre fois plus petit que celui du gratteron. ©. Ce
ga.Jet crott dans les lieux secs, au bord des murs et des che-
Z 7 31 de! C“ virons-du lac ^ Genève ; on l’indique
f-r r0Ve: r ( ? fir‘ ^ ÛUX envnons de Turin (Ail.)? de Paris (1 ourn. ) . au bois de Boulogne et au Point du Jour ( Thuil. )?
aux Chartreux et à Montreuil près Abbeville (Bouch.)? k
Montpellier près La valet te , la Colombière et Gramont (Gou. p
La p.upart des auteurs ont confondu cette espèce avec le gaille't
■ ne cterre, et il est en effet très-douteux que notre plante
ait ete jamais trouvée aux environs de Paris. L ’herbier de
Vaillant ne renferme que lé gaillet d’Angleterre, auquel ce naturaliste
rapporte avec doute la phrase de Tournefort, que
Linné cite pour notre espèce , et d’où il a tiré son nom spécifique
: j a. cru devoir changer ce nom qui est faux, et que
ta p.upart des auteurs ont appliqué à une autre plante.
3o83. Gaillet des murs. Galium murale.
Gallum mural,. AU. Ped. n. 34. t. 77. f. ,. _ S liera ni la murale
mn. spec. l^g. — ^panne minima. AU. Nie, p. 4. _ Galium
verliculatum.Danth. inLam.Dict. 2. p .585.
Sa racine, qui est fibreuse et un peu rougeâtre, pousse un
grand nombre de tiges rameuses, sur-tout par le feas , grêles
ouïes , tetragor.es, glabres ou pubescentes vers le haut et
longues de 1 décim. au plus; les feuilles sont planes, linéaires
ou «L ongues, vert,allées cinq ensemble dans le bas, quatre dans
le milieu et trois vers le sommet; les fleurs sont jaunâtres , très-
pe îles, axillaires, portées sur des pédicelles courts, hérissés
arques, sur-tout à la fin de la fleuraison , de sorte que leur ex-
tremite se trouve au-dessous du verlicille des feuilles ; la corolle
est en roue et non en tube, comme dans les sbérardes; le fruit
est ovoïde, velu, non couronné comme dans les shérardes et
les vaillanties. o . Cette plante croît sur les murs, et dans les
jeux secs et pierreux des provinces les plus méridionales j
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a INice (AIL); à Marseille et dans le midi de la Provence
( Gér. ).
5384. Gaillet maritime. Galium maritimum.
Galium marilimum. Linn. Mant. 38. Gou. Illustr. p. 5. Lam.
Dict. 2. p. 583.
Toute la plante est hérissée de poils courts, grisâtres, un peu
roides , mais non accrochans; la tige est grêle , telragono , très-
rameuse , souvent bifurquec, un peu coucliee ou même rampante
à sa base, puis redressée et longue de 2-4 décim. ; les
feuilles sont oblongues,et les supérieures presque ovales , rétrécies
aux deux extrémités, au nombre de six par verlicille dans
le bas de la plante, quaternées dans le milieu et opposées sous
les fleurs; celles—ci naissent ordinairement sur des pédicelles
grêles, plus courts que la feuille ; vers l’extrémité des tiges les
pédicelles sont quelquefois bifurques : la fleur est petite , rouge ,
velue en dehors; l’ovaire est hérissé de poils. Cette plante
croît dans les Pyrénées auprès de Prades et d’Oletle ( Gou. );,aux
environs de Narbonne, de Montpellier, dans le bois de Gramont
et à l’étang près le village de Perauls ; aux environs de
Nrice (AIL).
3585. Gaillet boréal. Galium boreale.
Galium boreale. Linn. spec. 1.56. Lam. Dict. 2. p .576. var. j3.
,F 1 <îan. t. 102;. — Galium ueraosum, a. Lam. Fl. fr 3
p. 3;8.
Sa racine est rampante ; sps tiges sont droites , à peine rudes
sur leurs angles, glabres et rameuses; les feuilles sont quaternées,
souvent inégales, étalées, fermes, ovales-lancéolées ou
lir éaires, un peu obtuses, légèrement rudes sur les bords, lisses
en dessus, marquées de trois nervures longitudinales; les rameaux
floraux sont axillaires , feuillés , bifurqués ou trifurqués;
les (lems forment de petits corimbes peu garnis; elles sont de
couleur blanche : leur fruit est hérissé de poils courbés et qui,
Vus à la loupe , ont un aspect écailleux (1). Le gaillet boréal croît
( t) Ce demie.- caractère est le seul qui distingue, avec certitude, cette
espèce du ga 'ium mbioides, qui a de même les tiges droites , les feuilles
quaternées , à trois nervures. Le galium boreale, -var. a. de Lamarck , qui
a le fruit glabre , appartient peut-être au galium rubioicles , ou doit former
une nouvelle espèce intermédiare entre le boreale et 1 a rubioides. L ’une
de ces plantes est originaire de la France orientale, mais je ne la comtois
pas assez pour l’indiquer ici.