serrée, composée d’une vingtaine de fleurs odorantes , d’un
blanc rougeâtre , presque disposées en cyimbe. ? . Cette espèce
croît dans les montagnes de la Provence méridionale; à Combe-
crosse dans le Devoluy, et à Briançon ( Vill. ) ; aux environs de
Suze, de Nice, entre Garessio et Orméa (Ail .); au mont Sé-
rane en Languedoc (Gou.).
S32i. Valériane à feuilles Valeriana globulcirioe~
de globulaire. f 0UaK
Valeriana globularicefolia. Ramond. Pyr. ined.
Cette plante ressemble beaucoup , par son port, à la valériane
tubéreuse , et par ses caractères, à la valériane pim; sa racine
est cylindrique , ligneuse , peu rameuse, assez longue et grisâtre
en dehors; sa tige s’élève à 2 décim. ; ses feuilles radicales sont
entières, oblongues ou ovales , très-obtusës , rétrécies en pétiole
et assez semblables à celles de la globulaire; la tige ne porte que
deux paires de feuilles; ces feuilles ont de chaque côté deux
lobes profonds, obiongs ou linéaires, et se terminent par un
cinquième lobe un peu plus grand que les autres : les fleurs
forment un corimbe serré, et ressemblent à celles de la valériane
tubereuse et de la valériane de montagne ; les bractées
sont simples , linéaires , égales à la longueur des pédicelles; le
style est saillant et les étamines cachées dans la corolle. Cette
espèce m’a été communiquée par M. Ramond , qui l’a découverte
dans les Pyrénées , sur les rochers des hautes montagnes.
3522. Valériane nard-celtique. Valeriana celtica.
Valeriana celtica. Linn. spec. 46• Lam. Illustr. n. 4o3. Jacq.
Coll. 1. p. 24. t. n — Valeriana saxalilis. Vill. Dauph. 2. p.
286. non. Linn. — Caïn. Epit. 14'. ic.
La racine de cette plante est fortement odorante, cylindrique ,
trace horizontalement et émet des fibres jaunâtres et descendantes
; ses feuilles radicales sont oblongues , pointues , entières ,
nombreuses ; la tige s'élève à 1-2 décim., et porte deux à quatre
feuilles linéaires; les fleurs sont disposées en gjappe alongée,
quelquefois composée de trois ou quatre verticilles sessiles *
quelquefois formée de rameaux opposés. Cette plante ne diffère
de 1 espèce suivante que par ses feuilles plus aiguës, sa tige plus
alongée et ses fleurs moins rapprochées : ces deux plantes sontelles
réellement distille tes? Lenard-celtique croît dans les rochers
des hautes Alpes; dans le Valais sur les montagnes de Dôme ,
Grandloé et Saint-Nicolas (Hall.); en Piémont dans la vallée
de Varaita; sur le mont Cenis; à Lanzo, à Vin, p è s Gras-
soney , Locana et Courmayeur (Ail. ) ; en Dauphiné ( Vill. ). ¥ •
5323. Valériane couchée. Valeriana supiria.
Valeriana supina. Linn. Mant. 27. Jacq. Mise. 2. 1 .17. f. 2. —
Valeriana saliunca. Ail. Ped. n. 9. t. 10. f. 2. Va enana
celtica. V ill. Daupli. 2. p. 285.
Cette plante a une racine épaisse, ligneuse, tortue , grisâtre
et odorante; elle forme une touffe serrée, assez semblable à
celle des globulaires, et ne passe pas 5-4 centim de hauteur ;
les feuilles radicales sont oblongues , obtuses, toujours entières;
celles de la tige sont en petit nombre , lancéolées-linéaires, entières
et sessiles : les fleurs forment un corimbe serré , terminal,
presque en forme de tête; elles sont entremêlées de bractées
linéaires; le style et les étamines sont saillans hors de la corolle.
ÿ . Elle croît parmi les rochers sur les hautes Alpes, dans
les lieux exposés aux vents; en Piémont au mont Genevre ;
près Sestrières et au-dessus de Césana (A il.) ; en Dauphine
à la grande Chartreuse, au bourg d’Oysans, à Pallettes de a
Cou, dans le Champsaur, aux Haies , près Briançon (Vill.).
3324. Valériane des rochers. Valeriana saxatilis.
Valeriana saxalilis. Linn. spec. 46- H°p. Herb. xiv. cen£.
Jacq. Vind. 204. Austr. 3. t. 267. — Clus.Hist. 2. p . 56.f . 1.
Sa racine est coûverte à son collet de fibres redressées , et
pousse plusieurs radicules simples, grêles et cylindriques;
la tige s’élève à 2 ou 5 décimètres; ses feuilles radicales et
inférieures sont ovales ou oblongues , ciliées sur les bor s ,
rétrécies en un long pétiole, munies de trois nervures longitudinales
, marquées çà et là d’une ou deux dentelures saillantes
et irrégulières ; les feuilles qui naissent a la base des pédoncules
sont linéaires, courtes , sessiles et entières ; es eurs
forment une panicule d’abord serrée , puis très-etalee , composée
de trois ou cinq corimbes partiels portes sur de longs
pédoncules; les étamines sont saillantes hors de la fleur; e
style est plus court que la corolle. ? . Cette plante croît aux environs
de Nice ( Ail ). Je la décris d’après des échantillons
originaires de Saltzbourg , et qui m’ont été communiqués par
MM. Iloppe et de Lezay.