3408, Cornouiller sanguin. Cornus sangiiineal
Cornussanguinea. Lin a. spec. 171. Lam. Dict. 2. p. n 5 . FL
dan. t. 481. — Lob. ic. 2. p. 169. f, 2.
Cet arbrisseau s'élève un peu moins que le précédent- ses
rameaux sont longs, droits et recouverts d’une écorce lisse qui
devient souvent d’un rouge vif pendant l’hiver; ses feuilles sont
opposées , pétiolées, ovales , pointues , entières et garnies de
nervures convergentes : les fleurs sont blanches , naissent après
les feuilles et forment des ombelles assez grandes, sans collerette
, et dont les rayons sont rameux ; les fruits sont globuleux
, noirâtres dans leur maturité. i>. On trouve cette espèce
dans les haies et les bois.
D L X X I. L I E R R E . H E D E R A .
Hedera. Tonrn. Linn. Jnss. Lam. Goertn.
C a r . Le calice est a cinq dents; la corolle à cinq pétales , à
cinq étamines alternes avec eux, et dont les anthères sont vacillantes
, bifurquées à leur base ; le fruit est une baie à cinq loges
monospermes , dont les cloisons s’oblitèrent à la maturité.
34og. Lierre grimpant, Hedera heliæ.
Hedera hélix. Linn. spec. 292. Lam. Illustr. t. 145. Bull. Herb.
t. i 33.
a. Arhorea. — Dnh. Aib . t, i.i5,
fi- Humi repens. — C. B. Pin. 3o5..
Arbrisseau dont-les tiges sont sarmenteusês, rampantes ou
grimpantes, et s’attachent aux arbres ou aux vieilles murailles
par des vrilles qui s’y implantent en manière de racine ; dans
un âge avance, il prend souvent la forme d’un arbre , et se soutient
alors sans appui ; ses feuilles sont pétiolées , fermes ou coriaces
, luisantes, partagées en plusieurs lobes anguleux sur les
individus jeunes ou stériles, et ovales, pointues et entières sur
ceux qui sont adultes : les fleurs sont disposées en corimbe ou en
manière d ombelle; elles sont composées d’un calice très-petit,
oe cinq pétales blancs, oblongs et charnus , de cinq étamines
et d un style simple : le fruit est une baie rouge à cinq semences.
J>- On trouve cet arbrisseau dans les bois , les haies et contre les.
vieux murs, La variété /3 rampe sur la terre, dans les bois.
SOIXANTE-DEUXIÈME FAMILLE.
OM B E L L IF È R E S . V M B E L L I F E R Æ . .
Umbellijerce. Juss.—•> Umbellalce. Linn.»— Umbellatarum g en.
Adans.
L es Ombellifères se distinguent de toutes les Dicotylédones
polypétales, par leurs étamines épigynes , et par la structure
de leur fruit ; elles forment un grouppe tellement prononcé , soit
par leur port, soit par leurs caractères, qu’il n’existe aucune
méthode où elles soient séparées; elles sont presque toutes herbacées
et vivaces par leurs racines; leur tige est souvent cannelée
et pleine de moelle ; leurs feuilles sont presque toujours alternes,
découpées en lobes (1) très-nombreux et portées sur des pétioles
élargis et engaînans à leur base ; celles des Buplèvres qui sont
simples et entières, peuvent être assimilées à des pétioles foliacés
dont le limbe avorteroit naturellement, à-peu-près comme
on le voit dans certaines mimosa de la nouvelle Hollande : les
fleurs sont ordinairement blanches , quelquefois jaunes 011 purpurines
, le plus souvent hermaphrodites, rarement males ou slériles-
par avortement, disposées en ombelle ; celte ombelle est simple
quand elle est formée de pédicelles uniflores qui partent d’un seul
point; elle est composée quand les ombelles simples sont elles-
mêmes portées sur des pédoncules qui partent d’un seul point ;
à la base des pédicelles ou des pédoncules se trouvent des feuilles
avortées, dont l’assemblage a reçu le nom de collerette : 011
nomme collerette générale ou involucre , celle qui est à la base
des pédoncules de l’ombelle générale, et collerette partielle on
involucelle ,celle qui esta la base des ombelles partielles.
Chaque fleur d’une ombelle considérée isolement, présente
un 'calicô adhérent dont le bord est tantôt entier ou à peine
visible , tantôt à cinq dents; une corolle à cinq pétales égaux
ou inégaux , échancrés ou fléchis en forme de coeur, insérés sur
(r);C’cst par abus qu’011 a coutume de dire que les feuilles des Ombellifères
sont ailc'es ou composées ; elles sont toujours simples mais divisées
très-profondément, de manière que leurs lobes ressemblent à des folioles,
excepté qu’ils ne sont jamais articulés sur le pétiole ; nous avons cependant
conservé ces expressions admises par tous les botanistes, afin que nos descriptions
soient comparables avec les leurs.