grele et fluet j elle ne s elève pas au-delà de 5 décimètres ; ses
feuilles sont la plupart radicales, oblongues, sinuées ou pinna-
tifides dans toute leur longueur, quelquefois découpées en lyre
a leur base; celles de la tige sont en petit nombre, presque
linéaires et dentées seulement vers leur base; toutes sont d’un
verd un peu pâle, d’une consistance molle et le plus souvent
glabres : la tige est droite, rameuse et feuillée; les fleurs ont
i 5- ig millim. de diamètre; elles naissent sur des pédoncules
çapillaires et forment up corimbe irrégulier; leurinvolucre est
arineux , hérissé çà et là de poils noirs , courts et un peu glanduleux.
La variété/g a la tige plus effilée , moins rameuse; les
feuilles plus longues et plus étroites : la variété y a la tige
grele, nue, terminée par une seule fleur; dans la variété <T,
les feuilles sont plus décidément pinnatifides. Toutes ces plantes
croissent dans les prés secs et le long des murs et des haies. O.
*944- Cupide de Dioscoride. Crépis Dioseoridis,
Crépis Bioscoridis. Linn. spec. n 33. Balb. Crep. p. a.
Sa tige est lisse , un peu anguleuse, droite, haute de 5 décimètres
, divisée vers le sommet en quelques rameaux ascen*
dans, divergens; les feuilles sont glabres, bordées de cils épars,
et un peu roides; les radicales sont rétrécies en pétiole . ob—
longues, pointues , pinnatifides ou découpées en lyre; celles.de
la lige sont sessiles, lancéolees-linéaires, élargies à leur base en
deux oreillettes embrassantes, pointues et incisées; celles des
rameaux sont linéaires , un peu embrassantes ; chaque rameau
est terminé par une fleur droite, jaune, un peu rougeâtre en
dehors, de la grandeur de celle de la crépide bisannuelle: l’in-
volucre est cotonneux, blanchâtre et devient, après la fleurai—
son, globuleux , fortement sillonné ; ce caractère lui est commun
avec la crépis, patula , D esf., dont elle diffère par la forme de
ses feuilles. O. Cette plante croît le long des routes, et des
lieux secs et cultivés en France (Linn.); à Durckheim dans le
Palat.nat (Poil. ) ; en Piémont (Ail.). Je la décris d’après un
échantiüqn cultivé dans le jardin de Turin, etcommuniqué par
M- Bàlbis. H i «
ag45. Crépide ambiguë. Crépis ambigua.
Crépis ambigua. Balb. Diss. f .$ . t. i . - * Crépis altissima. Balb.
Cat. Hort. Taur. p. i5.
£a tige est droite, sillonnée, glabre, excepté vers sa base
très-rameuse, haute de 6-12 décim.; ses feuilles inférieures
sont oblongues, rétrécies à la base, fortement dentees, un peu
cotouneuses; les supérieures sont en petit nombre , linéaires,
glabres et entières : les rameaux floraux sont nus , alonges ,
souvent bifurqués ; les fleurs naissent, soit à leurs bifurcations,
soit à leur sommet; elles sont jaunes et deviennent un peu verdâtres
par la dessication ; leur involucre a un aspect farmeux
et est composé d’écailles embriquées fines comme des soies;
on trouve quelques écailles semblables le long des pédicu es.
Elle croît dans les lieux incultes sur le bord des champs , et dans
les plantations d’olivier, entre Savone et Loano en Piémont.
Elle m’a été communiquée par M. Balbis.
CD LX X X IV . BARKHAUSIE. B AR KH AU S IA .
Barkhausia. Moencli. — Picridis sp. Lam. Fl. fi:. — Crepidis sp.
Linn.
Car. L’involucre est oblong, renflé et sillonné à la base a
l’époque de la maturité , formé de deux rangs de folioles dont
les extérieures sont courtes, lâches, et les intérieures sont
longues et entourent les graines extérieures à leur maturité; le
réceptacle est alvéolaire ; les graines !,ont amincies au sommet
en un appendice qui sert de pédicelle à l’aigrette , dont les poils
sont simples.
Obs. Les espèces de ce genre ont la fleur jaune ou rouge.
2946. Barkhausie des Alpes. Barkhausia Jlpina.
Crépis Aipina. Linn. spec. I i34. Lam. Dict. 2. p. i jg . Goertn.
Frnct. a. p. 364- t. i 58. f. 8. — Barkhausia scariosaMoeach.
Meth. 537.
jg, Caule mulüfioro corymloso. — Crépis vesicaria. Lam. Dict.
2. p. 178. Cjrïlïcl. Sil>. 2. t. 5«
Cette plante s’élève à 5-5 décimètres de hauteur; sa tige
est cylindrique, striée, rude sur-tout vers le haut , simple
ou rameuse; les feuilles sont de forme assez variable; les inférieures
rétrécies à la base, fortement dentées sur les bords;
les supérieures sessiles, presque embrassantes et moins dentées
; celles qui naissent à la base des pédoncules sont presque
entières ; les fleurs sont tantôt solitaires et terminales , tantôt
placées au sommet de longs pédoncules £ dont le nombre est
d’autant plus grand que la plante est plus vigoureuse; ces fleurs
sont d’un jaune pâle , un peu rougeâtres en dehors , très-remarquables
par leur involucre dont le rang extérieur est compose