5 - 1er. Feuilles embrassantes.
3i 4-2. Inule aulnée. Inula helenium.
Inula helenium. Linn. spec. 1236. Lam. Dict. 3. p. a54> —
Aster officinalis. Ail. Ped. n. yo5. — Lob. ic. t. 5, 4- L —
Cam. Epit. 35. ic.
Sa tige est haute de i a - i 5 décim., ferme, cannelée, velue
et un peu rameuse; ses feuilles radicales sont pétiolées, fort
amples , ovales , pointues, un peu dentées , vertes en dessus,
nerveuses, ridées, blanchâtres et cotonneuses en dessous; les
feuilles de la tige sont moins grandes et embrassantes ; ses
fleurs sont fort grandes , et les écailles de leur involucre sont
larges et ovales. If. On trouve cette plante en Flandre et dans
les environs de Paris. Sa racine, qui est brune et fort grande,
est amère et aromatique : elle est tonique, alexitère, stomachique
, détersive et résolutive. Elle est connue sous les noms
de aulnée, inule hélenière, énule campane.
3i43. Inule odorante. Inula odora.
Inula odora. Linn. spec. 1236. Lam. Dict. 3. p. 254- — Aster
odorus. Ail. Ped. n. 713. — Barr. ic. t. I i 45.
Sa racine est odorante ; sa tige est haute de 5 décimètres,
simple, cylindrique et couverte de poils blancs , sur-tout dans
sa partie supérieure; elle porte à son sommet deux ou trois
fleurs jaunes, dont le diamètre est de 5 centim. ; ses feuilles
radicales sont grandes, ovales, un peu obtuses et rétrécies en
pétiole; celles de la tige sont ovales r lancéolées et embrassantes;
elles sont toutes chargées de poils blancs , très-couchés
et très-abondans sur leur nervure postérieure. '2f. Cette plante
croît dans les lieux maritimes en Provence, près les isles
d’Hières ; en Piémont près Vinadio et Saint-Michel de Montre-
gai ( Ail. ); en Corse ( Vall.); en Bourgogne (Dur.)?
3144. Inule oeil de Christ. Inula oculus Christi.
Inula oculus Christi. Linn. spec. 1237? Lam. Dict. 3. p. 254.—
Moris. s. 7. t. 19. f. 1.
Ses tiges sont hautes de 5 décim. ou un peu plus, simples ,
velues et un peu rudes au toucher; elles se divisent à leur
sommet en plusieurs rameaux feuillés et disposés en corimbe ; ses
feuilles sont lancéolées, pointues, velues en leur bord , ou un
peu en dessous , mais presque glabres en dessus : les fleurs sont
D E S C O M P O S É E S .
jaunes et assez grandes; les folioles de l’involucre sont nombreuses
, linéaires , d’abord droites , puis réfléchies au sommet ;
les demi-fleurons sont peu nombreux. Celte plante ressemble
beaucoup , par son port, à la eonise rude ; elle croît dans les
lieux montueux et découverts de la Provence méridionale-; dans
l’isle de Corse (Yall. ).
3145. Inule britanique. Inula britanica (x).
Inulabritannica. Linn. spec. 1237. Lam. Dict. 3. p. 255.— A ste r
britannieus. AU. Ped. n, 712. — Britanica. Dalcch. Hist.
1082.
/?. Inula comosa. Lam. FL fie. 2. p. WÇÿt-
Sa racine est un peu rampante; sa tige est haute de 6-8 décimètres,
cylindrique, chargée de poils blancs, rameuse seulement
vers le sommet; ses feuilles sont lancéolées, embrassantes
à leur base, pointues, un peu dentées , molles, velues
en leurs bords et longues de i- décim. et plus; ses fleurs sont
assez grandes , d’un beau jaune , solitaires au sommet de ehaque-
rameau; leur diamètre est de 5-6 centim. ; leurs demi-fleurons
sont étroits et nombreux : les folioles de l’involuere sont linéaires
, velues , pointues et peu serrées ; dans la variété JS , les
extérieures s’alongent en forme de feuilles, et dépassent la
longueur de la fleur. 3f*. Cette plante croît le long des routes et
des fossés, aux environs de Paris , sur les bords de la Seine et
de la Marne; à Orléans près du Loiret (Dub.); à Montmusar
et Arcelot en Bourgogne (Dur.); à Nantes (Bon.); en Auvergne
(Delarb.); en Alsace (Mapp. ); en Lorraine (Buch-.J;
près de Lyon dans le Bugey, leBelley , 1e Dauphiné (Lalourr.) ;.
en Piémont près Turin , Ast, Montferrat, Tort one-( AIL).
3146. Inule dysentérique. Inula djsenterica
Inula dysenterica. Linn. spec. 1237. Lam. Dict. 3. p. 253. FI.
dan. t. 4i o .— A s te r cty s ente ri eus. Ail. Ped. n. 711. — Inula
aonyzæa. Lam. Fl. fr. 2. p-, 149- — Fuclis. Hist. 436. ic.
Sa tige est haute de 5 décimètres , dure, cylindrique, lain
eu se, feuilfée et branchue; ses feuilles sont embrassantes,
(1) Cet nom n’ indique point, que cette plante croît dans les. iales britanniques
, oh, aucun botaniste ne l’a,trouvée; mais il fait allusion à ce que
cette espèce a été nommée Britanica par Dalcchainp et Pline, et Æpsravtx»
par Dioscoride. Les anciensaltr-ibuoient à-cette herbe de grandes propriétés
toniques et alexitères.