S u 9. Gnaphalè des champs. Gnaphalium arvensè*,
Gnaphn'ium arvense. Lam. Dict. 2 .p. «b Filago aruensis.
Litm. spec.-iSia. Lam. Fl. fr. 2. p. 5g.
Sa tige est droite, cotonneuse,, haute de 3 décimètres ou
quelquefois plus, et se divise en rameaux nombreux et redressés
; ses feuilles sont étroites , molles , cotonneuses, nombreuses
et ramassées ; ses Heurs sont disposées par paquets aux aisselles,
des feuilles, dans toute la longueur de la tige; les paquets de
fleurs, qui terminent les rameaux , paroissent former des épis,
lâches et sont tous enveloppés de beaucoup de coton blanc. Q.
Cette plante croît dans les champs sablonneux.
3i20. Gnaphalè de France. Gnaphalium Gallicum,
Gnaphalium Gallicum. Lam. Dict. 2. p. 769. — Filago Gallica.
Linn. spec. i3 i2 . — Filago filiformis. Lam. Fl. fr. 2. p. 61.
— Pluk. t. 298. f. 2. malè-
Sa tige est haute de 2, décim., droite, très-menue , bran—-
chue et un peu cotonneuse dans sa partie inférieure; ses feuilles
sont linéaires', assez longues, très-aiguës , blanchâtres, mais,
moins cotonneuses que dans les autres^espèces , et ses fleurs
placées dans les bifurcations des rameaux, à l’extrémité desquels,
elles forment de petits paquets qui paroissent hérissés de point.es ,
à cause des feuilles aiguës qui les environnent. ©. Cette plante-
croît dans les champs sablonneux. 5 i2i. Gnaphalè de mon- Gnaphalium montanum.
tagne.
Gnaphalium montanum, var. «. Lam. Dict. 2. p. 760. — Gna-.
phalium montanum. W ild . spec. 3. p. 1896. — Filago mon-
tana. Linn. spec. i 3t I. Lam. Fl. fr. 2. p. 60.
fi. Supinum.
Ses tiges sont grêles, hautes de i 5- i 8 centim., cotonneuses,
feuillées, simples dans leur moitié inférieure, et se bifurquent
deux ou trois fois vers leur sommet; ses feuilles sont très-petites
et serrées contre la tige, et ses fleurs disposées par petits paquets
dans l’angle des divisions des rameaux, à l’extrémité desquels
elles paroissent former de petits épis serrés. O . Cette plante
croît dans les lieux secs , montagneux , et sur le bord des bois. La
variété et, qui est la plus commune, a la tige droite et effilée ;
la variété fi , qui se trouve au bois de Boulogne, et qui ressemble
absolument à la précédente, a la tige couchée et elle a le port
de la gnaphalè des marais; mais la petitesse de ses fleurs m’en-r
gage à la rapporter à la gnaphalè de montagne.
3122. Gnaphalè naine. Gnaphalium minimum.
Gnaphalium minimum. Lob. ic. t. 48i. f- 2- Smith. ï i . brit. 2.
p, g j3 , — Gnaphalium montanum, fi. Lam. Dict. 2. p. 760.—
Gnaphalium montanum. Huds. Angl. 36a .— Filago montana.
Relh. Cant. 327.— Filago minima. Dub. Fl. orl. 4° 8.
Cette petite plante diffère de la gnaphalè de montagne, parce
que sa tige n’eslpoint bifurquée , mais irrégulièrement rameuse
dès sa base ; elle est garnie de feuilles lancéolées ou presque
ovales, pointues, courtes, planes, cotonneuses, ainsi que le
reste de la plante; les fleurs sont solitaires ou réunies deux à
trois ensemble, à l’aisselle des rameaux supérieurs, ou le plus
souvent à leur sommet; les écailles de l’involucre sont pointues.,
laineuses à la base, scarieuses au sommet. O. Celte plante a été
trouvée dans les champs du Bourbonnois, par M. Lamarck ; à
la plaine de Cornay près Orléans (Dub. ).
II. Fleurons les uns hermaphrodites , les autres
stériles; aigrette des fleurons stériles à poils
renflés vers le sommet ( Antennaria, G oe r tn .) .
3125. Gnaphalè dioïque. Gnaphalium dioicum.
Gnaphalium diaicum. Linn. spec. H99. Lam. Dict. 2. p. 755.-
Antennaria dioica. Goertn. Fruct. 2.p. 410- t» 167.
u. Floribus ferlilibus. — Garid. Aix. t. 3o.
fi. Floribus sterilibus. — Lob. ic. t. 483. f. 2.
Sa racine est rampante et pousse de son collet plusieurs jets
couchés, feuillés, souvent attachés au sol par des radicules;
d’entre ces jets couchés s’élève une tige droite , simple , feuillée ,
longue de 3-ao centim.; cette tige est couverte d’uu coton
blanchâtre, ainsi que les jets et la face inférieure des feuilles ;
celles-ci sont éparses, entières: les radicales sont en forme de
spatule; celles qui naissent sur la lige sont linéaires ou lancéolées;
toutes sont variables par leur forme et leur grandeur : les
fleurs forment un petit corimbe serré et terminal; l’involucre
est composé d’écailles oblongues, non luisantes, blanches ou
rougeâtres. Dans la variété a. , l’involucre est oblong, rougeâtre ;
les fleurons sont fertiles, femelles, entourés d’une aigrette à
poils longs, simples et dentés : la variété fi a son involucre
arrondi, de couleur blanche; sés fleurons sont mâles et stériles;
ses graines avortent, et les poils de l’aigrette sont plus courts
et renflés au sommet en forme de petite massue : il semble