307g. Cirse des lieux cultivés. Cirsium oleracêwn.
Cirsium oleraceum. AU. Ped. n. 544- — Cnicus oleraceus. Linn.
spec. 1 156. — Cnicus pratensis. Lam. Fl. fr. 2. p. i 4- ^ar-
duus acanthifolius. Lam.Dict. 1. p. 703. — Cirsium variabile,
a.. Moench. Metli. 558. — Carduus oleraceus. Vill. Dauph. 3.
p. a i. — Lob. ic. a. t. 11. f. ï .
Sa tige est haute d’un métré, cannelée, blanchâtre et un
peu rameuse; ses feuilles sont glabres, vertes des deux cotes,
garnies de cils épineux, plus ou moins pinnatifides, et ressemblant
un peu à celles d’ acanthe3 ses Heurs sont terminales,
ramassées, et placées entre des bractées jaunâtres, entières,
concaves et ciliées. ¥. Cette plante croît dans les prés marécageux
et les lieux humides.
5o8 o. Cirse de Tartane. Cirsium Tutaricum.
Cirsium Tataricum. Ail. Ped. n. 55o. — Carduus Tataricus.
Linn. spec. n 5 5 ?L am . Dict. i . p . 7o3. Jacq. Austr. t. 90. —
Carduus rigens. Gmel. Syst. p. 1188. Lach. Act. Helv. 4.
p. 294. t. 16. — Cirsium variabile, (3. Moeüch. Metb. 558. —
Hall. Helv. n. 176.
Cette plante est tr'es-voisine du cirse des lieux cultivés, et
n’en est peut-être qu’une variété; elle en diffère par sa stature
moins élevée, et par ses feuilles toutes pinnatifides, à 1 exception
de celles qui naissent sons la fleur; par ses fleurs solitaires
au sommet de la tige et des rameaux : la tige est cylindrique,
simple ou peu rameuse, pubescente , feuillée jusqu’à son sommet;
les feuilles sont glabres excepté sur leur nervure postérieure
qui est velue, demi-embrassantes, oblongues, pinnatifides
ou sinuées, à lobes parallèles la plupart bifurques au
sommet, toutes garnies sur les bords de cils roides et épineux;
les fleurs sont grandes, solitaires, d’un blanc jaunâtre, entourées
à leur base de deux ou trois feuilles oblongues, ciliées ; leur
involucre a ses folioles linéaires, embriquées , terminées en
épine molle. Elle croît dans les vallées et les lieuxhumides des
Alpes du Valais , de la Savoie, du Piémont et du Dauphiné;
elle est plus rare que les espèces voisines.
3o8 i. Cirse roussâtre. Cirsium rufe s cens.
Cirsium rufescens. Ramond. Pyren. ined.
Cette espèce se distingue, dès le premier coup-d oeil , aux
poils courts, mois, nombreux et roussâtres qui naissent sur le
haut de sa tige, sur ses feuilles supérieures et sur les pédicellcsdc
ses fleurs : sa tige est droite, cylindrique , striée, haute d’environ
un mètre; ses feuilles inférieures sont pétiolées, longues de 5
decim., sinuees ou incisées à la base ; les supérieures sont embrassantes,
très-légèrement décurrentes, sinuées et dentées sur
les côtés, bordées de cils épineux très-aboridans; leur superficie
est pubescente et chargée de petites éminences qui la rendent un
peu rude; les feuilles florales sont lancéolées-linéaires : les fleurs
sont au nombre de trois à .cinq, presque sessiles, réunies en
tête, entourées de bractées assez semblables à celles des deux
espèces suivantes; l’involucre est brunâtre, arrondi, composé
de folioles linéaires , pointues, un peu pubescentes sur le dos;
le style est simple , plus long que les corolles ; l’aigrette est très-
longue. Cetté plante a été trouvée par M. Ramond , dans les
Pyrénées, parmi les rochers de la vallée de Campan, entre ta
et 1400 mètres de hauteur;
8082. Cirse jaunâtrei Cirsium ochroleucum.
Carduus erisithales. Lam. Dict. 1. p. 704. Jacq. Austr t 3io
Cir sium glutiiiosum. Lam. Fl. fr. 2. p. 27.
P. Cirsium ochroleucum. Ail. Ped. n, 546. — Cnicus ochroleu-
eus. Schleich. Cat. p. 18. — Hall. Helv. n. 174.
Sa tige est haute de6—10 décim., cannelée, presque glabre;
quelquefois un peu velue, et ordinairement simple ou divisée
en une Couple de rameaux ; ses feuilles sont profondément pin-
riàtifidés, et garnies en leurs bords de cils épineux; les inférieures
sont grandes et pétiolées; leurs pinnules sont oblongues,
très-iapprochées, et chargées de trois nervures presque parallèles;
les fleurs sont jaunes , pédonculées et au nombre de deux
Ou trois seulement; les invOlucres sont glutineux. La variété /S
ne diffère de la précédente que par sa tige qui porte cinq à six
fleurs au lieu de deux ou trois, mais elle s’en rapproche d’ailleurs
par tous ses caractères, et en particulier par ses feuilles
pinnatifides, munies de trois nërvures dans chaque lobé. 2f . Cette
plante croît dans les prés des montagnes.
ûô85. Cirse à feuilles de Cirsium ërücaginëum.
roquette.
Carduus erucagineus. Lam. Dict. 1. p. 704.— Cirsium erisitha^
les , uar. Alt. Ped. n. 545. -—Carduusantarcticus. Vill. Dauph.
3. p. 12. t. 19. — Hall. Helv. n. 175. var. ochrol.
Cette espèce ressemble beaucoup au cirse jaunâtre, ét à été
Confondue avec celte plante par plusieurs auteurs célèbres; elle
£n diffère,« i°. par ses feuilles blanchâtres et velues en dessous;
divisées en lanières plus étroites dont chàcunë n’est traversé*
H à