f t f Fleurs blanches.
3356. Gaillet des bois. Galium sylvaticum.
Galium sylealicum. Linn. spec. i 55. Lara. Diet. a. p. 5n8. __
Hall. Helv. n. 51a.
j6. Pubescens.
Ses tiges sont hautes de 6 decim., lisses, sans angles remarquables
, renflées à leurs articulations et très - rameuses 3 se»
feuilles sont larges, lancéolées , plus grandes que celles du gaillet
mollugine , d un verd presque glauque , un peu rudes en leur bord
et en leur nervure, et au nombre de huit aux verticilles inférieurs
3 les fleurs sont extrêmement petites , paniculées et portées
sur des pédoncules capillaires. * . Cette plante croît en Alsace
et en Dauphiné ; aux environs de Paris dans les bois d’Orcay
( Thuil. ). La variété 0 , qui a la tige , les branches et même la
nervure postérieure des feuilles couvertes de poils courts et ser-
îés a été envoyée par M. Koeler, qui l’a trouvée aux environs
de Mayence.
3357. Gaillet a feuilles de lin. Galium linifolium.
Galium linifolium. Lam. Diet. a. p. 578. — Galium loeuigatum.
Vill. Dauph. 2. p.329. — Galium glaucum. Sut. Fl. helv. 1.
p. 90?— Hall. Helv. n. 716 ? — Barr. ic. t. 356 et 583.
Cette espèce est très-voisine du gaillet des bois, et a été
confondue avec lui par la plupart des auteurs 3 elle s’en distingue
par ses feuilles plus étroites et plus longues, lisses sur
l’une et Kaulre surfaces3 par ses fleurs un peu plus grandes et
dont les divisions sont plus pointues, quoiqu’elles ne soient pas
terminées par un poil acéré, comme dans plusieurs autres espèces
3 les fleurs sont droites avant la flenraison; la racine est
ligneuse, d’un rouge vif en dedans 3 la tige est cylindrique.
Ce gaillet*croit dans les bois ombragés aux environs de Grenoble,
de Gap, de Montferrat, d’Embrun , aux Baux et au
Noyer3 sur le mont Yentoux ( Yill. )3 en Provence dans les
montagnes de Seyne; aux environs de Genève3 au mont Cenis
(AU. ) ?
3358. Gaillet glauque. Galium glaucum.
Galium glaucum. Linn. spec. 156. Jacq. Auslr. t. 8 1 .— Galium
campanulatum. Vill. Dauph. 2. pi 326. t. 7. — Galium Halle
ri. Sut. Fl. Helv. 1. p. 88? — Hall. Helv. n. 714?.
Ses tigês sont hsses, grêles , anguleuses , rougeâtres à leurs
D E S R U B I A C É E S.
articulations, très-rameuses, diffuses, un peu couchées dans
leur partie inférieure, et s’élèvent presque jusqu’à 5 décim.3
ses feuilles sont linéaires, communément au nombredesix ou huit
à chaque verticille , et de couleur glauque , particulièrement en
dessous; elles ont environ g millim. de longueur, et sont à
peine larges de 1 millim. 3 leur sommet est chargé d’une pointe
très-petite : les fleurs sont pédonculées , de couleur blanche et
remarquables par leur grandeur et leur forme campanulée ; les
pédicèlles se renflent au sommet à la fin de la fleuraison. Cette
plante se distingue du gaillet lisse, par ses feuilles plus étroites,
rudes sur les bords et roulées en dessous de manière à avoir
leur face inférieure concave, Ce gaillet croît dans les lieux
pierreux et ombragés 3 en Provence dans les montagnes de
Seyne; sur les collines voisines de Turin (Ail.); près Gap,
Embrun et Grenoble ( Vill. ); au mont Yentoux en Dauphiné 3
au Creux de Genthod près Genève.
3359. Gaillet àfeuilles de garance. Galium rubioides.
Galium rubioides. Linn. spec. i 52. Lam. Illustr. n. i 35i . —
Galium rubioides , var. a. Lam. Dict. 2. p. 576.
(è. Foliis lineari-lanceolatis. — Galium rubioides. Poil. Pal.
n. 148. — Galium hyssopifolium. Hoffm. Germ. 3, p. 71. —
Galium boreale, «. Lam. Dict. 2. p. 576.
Cette espèce se distingue facilement de tous les gaillets d’Europe
, par sa grandeur, par son port qui ressemble à celui d’une
garance, par ses feuilles verticillées quatre à quatre, et munies
de trois nervures longitudinales bien prononcées. La variété et
a les feuilles lancéolées , presque égales entre elles, et s’approche
un peu du galium articulatum, Lam. ; mais elle en est certainement
distincte par ses feuilles moins rudes et de moitié plus
étroites, par ses articulations non renflées , par sa panicule moins
ample et par ses corolles glabres. Il paroît qu’elle croît aux environs
de Turin, car elle a été long-temps cultivée au jardin
des Plantes, sous le nom de valantia Taurina. La variété/S a
les feuilles linéaires-lancéolées, inégales entre elles à chaque
verticille, la panicule moins développée et la tige moins rude.
Elle a été trouvée, par mon frère , dans les prés du bas Yalais,
aux environs de Roche; dans le ci-devant Palatinat près Lau-
teren (Poil. ).