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vide ou une échancrure unilatérale : les ombelles sont assea
petites , toutes garnies de collerette, et les latérales sont portées
sur des pédoncules verticillés trois ou quatre ensemble vers le
soiti!H6l delà licç j les fruits sont tout—a—fait planes, • Ontiouve
cette plante»sur le bord des champs dans les provinces méri-r
dionales, aux environs de Montpellier; à Selleneuve (Gou. ) ,
près de la rivière de la Mausson ( Magn. ), près Frontignan
(Lob.); en Provence (Gér.), entre AixetRians, à la Mala-
couëlo et au bois de la Garduèle (Gar. ); à Nice et à Oneille
(Ail.). Linné pense que c’est cette plante qui, dans la Syrie,
fournit l’opopanax gomme-résine, employée en médecine ; mais
Gouan assure que son suc est gommeux et non résineux. Une
telle différence tiendroit-elle à la diversité des climats ?
D Ç 111. T H A P S I E. T H A P S I A.
Thapsia. Tourn. Litm. Juss. Lam. Goertn.
Car- Le calice est entier ; le? petales sont lancéolés , courbes,
à leur sommet; le fruit est oblong, comprimé, écbancré aux
deux extrémités, muni sur ses côtés de deux ailes membra—.
neuses.
Obs. Les fleurs sont jaunes ; les collerettes nulles; les feuilles,
très-décomposées.
5527. T h ap s ie v e lu e . T h a p s ia 'villosa.
Thapsia villosa. Linn. speç. 3; 5. Lam. Illustr. t. 206. — Glus.
Hist. 2. p. 192. ic.
Sa lige est haute de 6-9 décimètres, cylindrique et presque
simple; ses feuilles sont grandes , larges, velues, blanchâtres
en dessous, deux fois ailées et à folioles dentées, pinnatifides
et cohérentes à leur base : les fleurs forment des ombelles lâches
fort amples, et composées d’une vingtaine de rayons, On,
trouve cette pilote dans les lieux stériles, ombragés et mon-
tueux des provinces méridionales ; aux environs de Nice (Ail.);,
dans la Provence méridionale, à Saint-Martin de Crau près
Aix (Gér. ), au Monteiguez , au pont des Trei-Sautez, à
Pians (Gar.) ; aux environs de Montpellier près delà mer (Gou.),
à Cette , au mont du Loup et près Cçccljes ( Magn. ). On la
somme vulgairement malherbQ.
D E S O M B E L L I F È R E S. 545
d c i y . f é r u l e . f e r u l a .
Terula. Tl ourn. Linn. Juss, Lara. Goerlti.
C a r . Le calice est entier; les pétales sont oblongs , entiers ,
un peu courbés au sommet, à-peu-près égaux ; le fruit est ovale
comprimé, composé de deux graines elliptiques, convexes en
dehors, relevées sur le dos de trois nervures peu saillantes , et
munies sur les côtés d’un rebord étroit.
O bs. Les fleurs sont jaunes; les collerettes sont à plusieurs
folioles courtes et caduques. Les férules sont des herbes très-
grandes, dont la tige, presque ligneuse à la maturité, est employée
à faire des cannes et des bâtons dans le midi de l’Europe;
les feuilles sont extrêmement découpées, à folioles linéaires.
3528. Fërule commune. Ferula communis.
Ferula communis. Linn. spee. 355. Lam. Dict. 2. p. 454 ._
Lob. ic. 778. f» 2.
Sa tige est haute de 12—15 decrm., épaisse, ferme, cylindrique
et un peu rameuse; ses feuilles sont fort grandes, plusieurs
fois ailées , décomposées et à folioles longues et linéaires;
ses fleurs forment des ombelles très-garnies, disposées ordinairement
trois a trois , dont une intermediaire assez grande et
deux latérales plus petites , soutenues par des pédoncules opposés;
ces ombelles sontleplus souvent dépourvues de collerettes.
On trouve cette plante dans les lieux rnontueux et maritimes
des provinces méridionales, aux environs de Nice (Ail.); aux
îsles d’Hières, en Provence (Gér. ); en Languedoc; dans le
Roussillon.
3529. Férule verticillée. Ferula nodiflora.
Ferula nodijlora, Linn. spcc. 356. Lam. Dict. 2. p. 456. Jac<7.
Austu. app. t. 5. — Barr. ic. 835.
Sa tiges élève au-delà d un mètre de hauteur; elle est striée,
simple ou peu rameuse : les feuilles inférieures sont trois fois
ailées, à folioles opposées, linéaires, souvent munies à leur
base d autres folioles petites, linéaires et divergentes; la partie
supérieure de la tige qui est peu garnie de feuilles, porte à
chacun de ses noeuds quatre a six pédoncules disposés en verli_
cille et chargés chacun d’une petite ombelle de fleurs jaunâtres;
L’ombelle terminale est presque sessile entre les rameaux , à
douze ou quinze rayons : toutes les ombelles., soit générales ,
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