5 3 i 6 . Valériane phu. Valeriana phu.
Valeriana phu. Linn. spec. 45. Lam. Illustr. n. 3g8. — V a le -
riana hortensis. Lam. Fl. fr. 3. p. 35g. — Blackw. t. a5o.
Sa tige est haute de 9-12 décim., lisse, cylindrique, creuse
et un peu branchue ; ses feuilles radicales sont pétiolées , ovales-
oblongues; les unes tout-à-fait simples, et les autres ayant une
couple de lobes à leur base ; les feuilles supérieures de la tige sont
ailées, composées de folioles lancéolées , pointues et un peu
decurrentes : les fleurs sont blanches ou rougeâtres, et dispo—
sées au sommet de la tige et des rameaux , en panicule peu
étalée. Cette plante croît dans les montagnes de l’Alsace,
selon J. Bauhin , mais elle n’y a point été retrouvée par Mappus :
on la cultive dans les parterres ; sa racine est anti-spasmodique ,
diurétique , emménagogue et céphalique.
3317. Valériane des Py- Valeriana Pyrenaica.
rénées.
Vileriana Pyrenaica. Linn. spec. 46. Lam. Fl. fr. 3. p. 356. —
Buxb. Cent. 2. p. ig . t. 11.
Sa tige est haute de 6 décim., simple , cylindrique , épaisse r
creuse, feuillee et quelquefois rougeâtre dans sa partie supérieure
; ses feuilles sont pétiolées, grandes, cordiformes, den—
tees , d’un gros verd, et chargées en leurs nervures postérieures
et à la base de leur pétiole, de poils forts , courts et blanchâtres;
les fleurs sont purpurines , et forment au sommet de la tige une
panicule un peu ramassée, . Cette plante croît dans les Pyré*
nées (Tourn.), où elle est assez commune (Lemonn.) : elle
a été notamment trouvée par M. Ramond près de Bagnères,
le long de la prise d’eau de l’Anou ; près de Barrèges, autour
des moulins de Sers.
3518. Valériane a trois lobes. Valeriana tripteris.
Vnleriana tripteris. Linn. spec. 45. Lam. Fl. fr. 3. p. 356. Jacq,
Austr. t. 3. — C . Banh. Prod. p. 86. ic.
Sa tige est haute de 5 décim. ou un peu plus, cylindrique ,
feuillee et souvent simple; ses feuilles radicales sont pétiolées T
vertes, lisses, cordiformes, quelques-unes un peu obtuses ou
presque arrondies, et les autres pointues et dentées en leur
bord ; les feuilles de la tige sont portées sur de courts pétioles ;
elles sont composées de trois lanières lancéolées, pointues
confluentes , inégalement dentées , et dont une terminale est plus
grande que les deux pitres : les fleurs sont blanches ou rougeâtres
et disposées en panicule au sommet de la tige. On
trouve cette plante dans les montagnes de la Provence (Gér. );
à Sassenage, au Noyer et ailleurs en Dauphiné (V ill.) ; dans
les Alpes de Savoie; de Piémont; à Lamalou, près Beziers , à
l’Esperou , aux Capouladoux et à la Serane près Montpellier
( Gou. ) ; dans les Pyrénées ; les montagnes du Bugey ( Latourr.) ;
de l’Auvergne.
33ig. Valériane de montagne. Valerianamontana.
Valeriana montana. Linn. spec. 45. Lam. Fl. û \3. p. 357- Jacq.
Austr. t. 26g. — C. Baub. Prodr. 87. f. 1. 0. Valeriana rotundifolia. V ill. Dauph. 2. p. 283. — Dalech.
Lugd. 1127. f. I.
y. Foliis ternis. Ram. Pyren. ined.
Sa racine est longue, un peu horizontale, et pousse une tige
simple , cylindrique , médiocrement garnie de feuilles , et haute
de 2-5 décim.; ses feuilles inférieures sont pétiolées, ovale«,
la plupart obtuses , très-entières et plus ou moins glabres ; les
feuilles de la tige sont sessiles, ovales-oblongues, un peu étroites,
pointues et au nombre de deux ou de quatre seulement; les
fleurs sont rougeâtres, terminales et disposées en une panicule
médiocre. La variété £ ne me semble différer de la precedente
que parce qu’elle a des feuilles supérieures plus larges, et ses
fleurs disposées en panicule plus serrée. ^ . Cette plante croit
dans les montagnes de la Savoie; duPiémont (Ail.); de la Provence
; du Dauphiné; du Bugey (Latourr.); des Vosges (Buch.) ;
des Pyrénées.
5520. Valériane tubéreuse. Valerianatuberosa.
Valeriana tuberosa. Linn. spec. 46- Lam.Illustr.n. 401.—-Ger.
Gallopr. p. 218. n. 7. — Cam. Epit. 16. ic. — Dalech. Lugd.
926. ic.
La racine de cette valériane est épaisse, dure , tres-odorante,
tantôt arrondie en tubercule , tantôt alongée et cylindrique ; sa
tige s’élève de i-5 décim. : la plante est entièrement glabre;
ses feuilles radicales sont lancéolées ou linéaires , rétrécies en
pétiole , entières ; celles de la tige sont pinnatifides et se divisent
de chaque côté en deux lobes linéaires; la tige ne porte que
deux ou trois paires de feuilles, et se termine par une panicule