SoS ï A M I L L Ë
mont Cefcis, dans les Alpes dcViù, de Lance, de FeriéS*
trelles en Piémont, et assez abondamment dans la Savoie (Ail.). 5465. Livêche à feuilles de Ligusticum apioides.
persil.
Ligusticum apioides. Lam. Dict. 3. p. 577. — Ligusticum cicu-
toefolium. Vill. Dauph. 2. p. 612. t. l 5.— Ligusticum Lobelii.
Vill. Prosp. a4.exe!. syù.
Cette espèce a le port des sélins; sa racine est dure,
branchue; sa tige est glabre, ainsi que le reste de la plante,
un peu sillonnée, haute de cinq à huit décim. ; ses rameaux
Sont peu nombreux et divergens ; les feuilles sont assez grandes ,
trois fois ailées; leurs folioles sont pinnatifides, à trois, cinq
ou sept lobes linéaires , entiers ou trifurqués, traversés par une
nervure longitudinale qui se prolonge au sommet en une petite
pointe ; les ombelles sont blanches, ouvertes, à vingt ou
trente rayons, dépourvues de collorette générale ; chaque ombelle
partielle a uoe collerette de quatre ou cinq folioles linéaires;
le fruit est ovoïde, cannelé. %•. Cette plante croît
dans les bois taillis exposés au midi, en Dauphiné près du
Glandaz, au-dessus de D ie , à Loubet, près des Baux ( Vill. )
et dans les forêts de Yarses.
5464. Livêche férule. Ligusticumferulaceum.
Ligusticum ferulaceum. Alt. Ped. n. l 3ig. t. 60. f. 1 .Lam. FI. fr.
3. pi.453.exc]. syn.'—Laserpitium dauricum. Jacq. Hort. Vind.
3. t . 38. W ild . spec. 1. p. 1417.— Ligusticum seguieri. Vill.
Daésph. 2.p. 6l 5. cxcl. syn?
Cette plante a le port du laser velu, dont elle diffère, parce
qu’elle est entièrement glabre, et du livêche des Pyrénées ,
dont on la distingue à cause de la grande collerette à plusieurs
feuilles qui entoure son ombelle ; elle se rapproche du laser
simple , parce que les folioles de ses collerettes sont la plupart
trifurquées ou pinnatifides; mais elle s’en distingue facilement
par sa grandeur et par sa tige feuillée et rameuse. Elle s’élève
à i-5 décim.; sa tige est cylindrique , un peu cannelée, nullement
tachée du moins dans mes échantillons; les feuilles sont
deux fois ailées, à folioles petites, écartées, pinnatifides, divisées
en lobes pointus ; leur consistance est un peu charnue;
les ombelles sont grandes, blanches , à quinze ou vingt rayons ;
les folioles des collerettes sont membraneuses sur les bords; oiî
en trouve de simples, de trifurquees ou meme de pinnatifides
dans les collerettes générales et partielles. Elle croît dans
D E S OMB E . LL. I F É R E S . 3oe>
les Alpes de Piémont, à la Barricade près Yinadio (Ail.)'-,
dans les montagnes de Seyne en Provence, où elle a etc
trouvée par M. Clarion ; dans le Dauphiné , au Clausit proche
la Croix haute , où elle a été observée par M. Lioltard.
5465. Livêche des Pyrénées. Ligusticum Pjrenoeurn.
Ligusticum Pyrenceum. Gou. Illustr.p. i 4- t. 7' f»2, Wild . spee.
I. p. 1426. — Ligusticum seguieri. Vill. Dauph. 2. p. 60g ? ex
syn. — Ligusticum ferulaceum. Lam. Fl. fr. 3. p. 453, ex syn.—»
Seseli aristalum. Ait. Kew. T. p. 35g. W ü d . spec. 1. p. 1460.
— Seg. Ver. 41. t- i 3.
Sa racine est rameuse; sa tige est ferme, droite, cylindrique,
haute de 8-16 décim., divisée en rameaux opposés ou
verticillés , dont les inférieurs sont étalés ; les feuilles sont très-
grandes, trois fois ailées, à folioles pinnatifides, découpées en
cinq ou sept lobes linéaires, divergens, terminés par une petite
pointe; ces feuilles sont glabres, d’un verd foncé; celles du
haut de la tige sont verticillées comme les rameaux ; les ombelles
sont blanches , très-grandes, nombreuses, et composées
de trente à cinquante rayons ; la collerette est nulle ou composée
de une à deux folioles avortées et caduques; les collerettes
partielles ont six à douze folioles fines, entières, plus
courtes que les fleurs; les fruits ont sur leur dos trois côtes
glabres et membraneuses. ?f. Cette plante croît dans les Pyrénées
, sur les murs et les remparts de Mont-Louis et à Ga-
varni. Elle se retrouve dans les Alpes du Piémont et du Dauphiné
( Vill. )?
5466. Livêche à feuilles Ligusticum tenuifoliunu
menues.
Ligusticum lenuifolium. Ramond. Pyren. ined.
Sa racine pousse plusieurs tiges hautes de 2—5 décim., et un
grand nombrè de feuilles qui ne dépassent guère 1 décim. de
hauteur : toute la plante- est glabre et ne ressemble pas mal à
l ’athamante de Mathiole ; les feuilles radicales sont composées
d’un pétiole à trois branches , dont chacune porte des folioles linéaires
, trifides ou multifides, disposées en manière d’aile ; celles
de la tige ont un pétiole grêle , chargé de quatre à cinq folioles
linéaires : la lige est nue ou à peine feuillée, terminée par
une ombelle droite, à fleurs blanches, régulières, à huit ou
neuf rayons peu ouverts; la collerette générale n’offre qu’une
foliole oblongue, scarieuse, caduque ; les partielles ont huit
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