d’un blanc sale. Cette plante croît sur le bord des champs
et des bois.
3o5o. Centaurée à feuilles Centaurea intybacea.
de chicorée.
Centaurea intybacea. Lam. Dict. i . p. 671. — Barr. ic. t. 1229.
f,.. Centaurea leucantha. Pourr. Act. Tout. 3. p. 3o8. — Barr.
ic. t. 35g.
Cette centaurée est un peu ligneuse à sa base et s élève jusqu’à
4-6 décim. ; elle est presque entièrement glabre, à l’exception
des jeunes pousses et de la surface inferieure des feuilles
qui offrent quelquefois un léger duvet 5 ses feuilles sont un peu
fermes, persistantes, étroites, pointues, pinnatifides ou découpées
seulement vers leur base, à lobes toujours étroits,
simples et pointus; les fleurs sont solitaires au sommet des rameaux
, purpurines ou blanches dans la variété leur involucre
est globuleux , très-glabre , blanchâtre , embriqué de folioles
serrées , striées sur le dos, terminées par neuf à onze cils blancs
et appliqués. 'f-, %>■ Cette plante a été observée dans les environs
de Narbonne , par M. Pourret.Les individus dont les feuilles
sont peu découpées , se rapprochent beaucoup de la centaurea
sempervirens. Je ne suis pas sûr que les figures de Barrelier
appartiennent réellement à notre plante ; mais elles donnent du
moins très-bien l’idée du port de nos deux variétés.
§ . IV. Écailles de Vinvolucre terminées par plusieurs
épines, disposées comme les doigts de la
main ( Seridia, Juss.).
3o51. Centaurée rude. Centaurea aspera.
Centaurea aspera. Linn. spec. 1296. Lam. Dict. 1. p. 6 7 1 .—
Calcitrapa parvifiora. Lam. Fi. fr. 2. p. 32.
Ses tiges sont cannelées, rougeâtres et hautes de 5-6 décim. ;
ses feuilles sont lancéolées , un peu étroites , dentées ou sinuées,
et rudes au toucher; ses fleurs sont petites, purpurines, et les
écailles de l ’involucre sont chargées de trois ou cinq épines ,
très-petites et souvent rougeâtres ; les graines sont blanchâtres ,
mouchetées de lignes noirâtres , marquées latéralement à leur
base par un large ombilic brun , toutes surmontées d’une aigrette
très-courte à poils roussâtres, inégaux, un peu membraneux.
Cette plante croît dan* les champs et les lieux
stériles des provinces méridionales, depuis Narbonne jusqu’à
Nice et à Tortone.
3052. Centaurée à feuilles Centaurea seridis (i).
de prénanthe.
Centaurea seridis. Linn. spec. 1294. Lam. Dict. 1 p 672 —
Calcitrapa cichoracea. Lam. Fl. fr. 2. p . 32. _ Centaurea
aspera. Vill. Dauph. 3. p. 54? — PInk. t. 38. f. r.
Sa tige est haute de 5 décim. tout au plus, cotonneuse et
«egerement branchue; ses feuilles sont un peu larges, lancéolées
, décurrentes et à dentelures un peu épineuses ; ses fleurs
sont purpurines, terminales, et les écailles de Pfnvolucre sont
chargées d epines palmées, jaunâtres, longues de 8-10 millim.,
étalées ou déjetées en arrière ; le réceptacle est hérissé de longl
poils blancs réunis par la base; les graines extérieures ne parviennent
point à maturité et sont dépourvues d’aigrette; les
autres sont grosses, oblongues, lisses, panachées de brun et
de jaune pâle, couronnées par une aigrette rousse, extrêmement
courte , à poils droits et un peu membraneux. ?f. Cette
plante croît dans les champs , aux environs d’Aix ( Gér. ) ; de
Nice (AU.); à Saint-Jean de Vedas , Monteil et Villeneuve près
Montpellier (Gou.); à Vienne, Montélimart et Tallard en
Dauphiné (Vill.)?
3053. Centaurée à feuilles Centaurea sonchifolia.
de laitron.
Centaurea sonchifolia. Linn. spec. 1294. Lam. Dict. 1. p. 672.
— Calcitrapa sonchifolia. Lam. Fl. fr. 2. p. 32. — Pluk. t. 3q."
f. 1. et t. 94. f. 1. '
Cette espèce ressemble , par l’aspect de ses fleurs , à la centaurée
à feuilles de prénanthe , mais elle en diffère par ses têtes de
fleurs plus petites et moins épineuses ; par ses graines toutes couronnées
d aigrettes; par ses feuilles non cotonneuses, presque
glabres, qui se prolongent sur la tige beaucoup moins que dans
1 espèce précédente, et seulement de manière à former un appendice
de i-2 centim. de longueur. O. Elle croît sur les bords
de la méditerranée, le long des étangs et des ruisseaux, en
Provence (Gér. ), et dans le comté de Nice, sur les collines
(1) Dioscoride, et à son exemple plusieurs botanistes anciens, donnoient
le nom de se ris à diverses cliicoracècs, et en partieulier à quelques pré-
nantbes. ■
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