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AURICULE A COLLIER.
Auricula monile.
Lamarck. a. s. v ., t. Y I , p a r t . , page i / |i .
Deshayes , Encycl. méth. v e r s ., t. I I , page 9 0 , 11" 8.
PLANCHE l 3 , FIGURES a 8 - 3 3 .
Auricula, testa ovato-conica, turbinata, basi
attenuata, loevigata, nitida, albido coerulesceiite,
fu lv o fasc ia ta; spira brevissima ; columella qua-
driplicata; labro dextro dentato. (Deh.)
Farietas; magis elongata, plurimis fasciis
cincta.
L ’Auricule à collier et la Lasciée de M. Deshayes
sont la même espèce; ce que nous avons eu
occasion de vérifier d’après un grand nombre
d’individus, dans la collection de M. le prince
d’Esling, q u ia appartenu autrefois à M. Lamarck.
Si nous la reproduisons ici, c’est pour faire
connaître la forme extérieure de l’animal, qui
dans ces petites espèces diffère assez des grandes
pour en former une division. Nous ne pouvons
mieux faire que de donner la description de
l’exact et consciencieux auteur des Coquilles
fossiles des environs de Paris.
« Cette coquille est bien voisine de l’Auricule
« coniforme, mais elle se caractérise constamment
« d’une manière si tranchée, que nous ne pensons
« pas qu’on la confonde avec elle. Sa taille est pe-
« tite; elle est de forme ovalaire, conique, plus
« large à la base que la plupart des Conovules,
« parce que son ombilic, fortement évasé, occupe
« un assez grand espace; la spire est courte, ré-
« gulièreraent conique, formée de huit à neuf
« tours très-rapprochés ; l’ouverture est longitu-
« d in a le , fort étroite postérieurement, un peu
« plus évasée antérieurement. La columelle pré-
« sente quatre plis, dont les inférieurs sont les
« plus gros, le bord gauche n’est sensible qu’à la
« base de la columelle ; il se renverse au dessus
« de l’ombilic en le laissant ouvert ; le bord droit
« est tranchant, s’épaississant un peu eu dedans;
« il est chargé vers l’ouverture de quatre ou cinb
« dents assez saillantes, il n’est pas strié. Toute
« la coquille est lisse , polie , de couleur blanc
« bleuâtre, interrompue par quatre ou cinq zo-
« nés b run es, régulières et transverses. »
Nous ajouterons que cette espèce présente pour
la forme une variété plus a llon g é e , dont l’ombilic
est quelquefois apparent, et une autre qui varie
beaucoup pour sa coloration. Il est des individus
tout blancs; d’autres fauves avec des fascies
de la même teinte; d’autres, et c’est le plus grand
nombre, avec trois larges bandelettes brunes sur