cabinet y trouvera à redire, réfléchisse qu’il
est le résultat de cinq années de travaux les
plus assidus, dont trois autour du globe, au
milieu de privations sans nombre et de circonstances
souvent bien difficiles.
Malgré toute notre attention à ne point
commettre de doubles emplois dans les dénominations
d’espèces, cela est presque impossible
maintenant, vu la quantité d’ouvrages
qui paraissent sur ces matières. Pour ce qui
est des publications partielles d’objets provenant
du voyage de VAstrolahe, qu’on achète
chez les marchands, on nous permettra de
les regarder comme nôtres.
Ayant toujours eu plus en vue la science
que nos intérêts particuliers, nous n’avons
jamais pensé à faire des collections, et nous
avons déposé tous nos matériaux au Muséum,
où l’on pourra consulter ceux relatifs à nos
planches qui ont pu être conservés.
Les Zoophytes étudiés sur le même plan
feront suite aux Mollusques.
Nous ne terminerons pas cet avertissement
sans dire de quels secours nous ont été les
ouvrages, les leçons, mais surtout les entretiens
particuliers de M. le professeur de
Blainville. Nous avons également trouvé dans
la belle collection de M. le duc de Rivoli,
devenue en quelque sorte classique, toutes les
facilités d’étude pour la comparaison de nos
espèces. Enfin , nos rapports avec MM. le baron
de Férussac, de Roissy et Deshayes à ce
su jet, nous ont été aussi agréables que fructueux.