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considérable, occupant le fond de la cavité respiratrice,
accolée à l’intestin à droite, recouvrant
le coeur et touchant à la branchie à gauche. Elle est
formée de lamelles agréablement ramifiées, dont
les canaux aboutissent au seul conduit dont nous
venons de faire mention.
Indépendamment de cet organe, il en existe un
autre occupant le plafond du manteau près de
l’anus. Il est formé de larges follicules sécrétant
une viscosité blancbe, très-tenace, que M. Cuvier
croit propre à fixer les oeufs à mesure qu’ils sortent
de l’utérus, ou à leur donner plus de consistance.
L ’alcool concrète cette substance, que l’eau redissout
de nouveau. Les individus mâles possèdent
cet appareil aussi bien que les femelles.
En ouvrant le plancher diaphragmatique qui
sépare l’organe de la respiration de l’abdomen,
on trouve d’abord le coeur contenu dans son péricarde.
1 1 est assez volumineux ; sa forme dans
la liqueur est prismatique triangulaire. L ’oreillette
est grande et excèssivement mince. L’a o r te , à sa
sortie du ventricule, se divise en deux branches.
La postérieure s’engage dans le foie et fournit des
rameaux aux viscères qui occupent la spire. L ’antérieure
perce la cloison diaphragmatique, passe
transversalement sur l’estomac, le côtoie à droite
et se divise eu un grand nombre de rameaux, qui
vont aux divers organes. Nous avons suivi les principaux
, que nous n’avons point don né s, dans la
crainte de rendre notre figure trop confuse, i° sur
l’estomac ; 2 “ aux deux grosses glandes salivaires,
qu’ils semblent joindre; 3“ au ganglion céphalique
et à l’anse sous - oesophagienne ; 4 ° aux muscles
du pied et aux rétracteurs de la trompe. L ’artère
continue son trajet le long du bord gauche de la
trompe , dans laquelle elle se p e rd , ainsi que
dans les muscles de la bouche.
Nous avons parlé de la grandeur de la trompe,
qui rentre et sort à la volonté de l’animal; comme
nous l’avons trouvée assez souvent co lo ré e , il est
probable qu’elle est le plus souvent extérieure.
Elle est composée de deux plans de fibres ; les
externes sont transversales, en anneau; les in ternes
longitudinales et continues dans toute leur
étendue. En fendant cette enveloppe, on voit la
masse buccale, qui a la forme d’un bouton aplati.
Elle est composée, indépendamment de ses muscles
propre s, de deux plaques cartilagineuses , assez
larges , en virgules opposées. La langue repose
antérieurement sur un mamelon charnu que recouvrent
deux autres petites plaques cornées très-
minces, qui commencent le ruban lingual proprement
dit. Celui-ci est peu considérable, sa longueur
n’est que de six lignes, il a trois rangées
de crochets latéraux et une seule rangée médiane
de plaques tricúspides.
L ’oesophage est v a s te , renflé , à- fibres longitudinales
; vers le milieu de sa paroi inférieure est