G e n r e COLOMBELLE.— Colombella, Lamarck.
COLOMBELLE RUBANÉE.
Colombella mendicarla.
L am a rck , An. s. v . , t. V I I , page 2 9 6 , n “ i/,.
Ibid. p o u r la synonymie.
P LA N C H E 4 o , F IG U R E S 27-28.
Colombella , testa ovata , ventricosa , nodulosa,
transversim striata, toeniis alterne nigris et
albis aut luteolis cincta ; apertura subcinnamo-
mea v e l rubente; labro crasso, dentato.
C’est après les Pourpres que doivent être placées
les Colombelles , genre assez naturel quant à la
forme et à la petitesse des coquilles qui jusqu’à présent
le composent, car l’animal nous a semblé une
vraie Pourpre à opercule subouguiculé et généralement
petit. Nous aurions encore pour notre opinion
le grand nombre de ces animaux que nous
avons pu comparer entre eux, le fa d e s et la disposition
des couleurs, si ces caractères fugaces pouvaient
se rendre. Toutefois, lorsque nous rencontrions
uu de ces Mollusques dont les tentacules
avaient un ou deux anneaux, nous présumions
qu’il appartenait au genre P ou rp re , avant que
d ’avoir reconnu l’opercule et la forme de l’ouvei'-
ture de la coquille. Les Colombelles sont timides et
changent assez peu de place : leurs moeurs paraissent
être les mêmes que celles des animaux précédents.
L ’espèce qui nous occupe, quoique aussi connue
qu’elle est commune dans les îles australes , se
fait cependant toujours remarquer par l’éclat de
sa couleur jaune cerclée de bandes noires. L ’animal
a les tentacules courts, blancs à leur pointe,
qui est annelée de noir. Le pied très-rétréci, légèrement
bifucqué en avant, arrondi en arrière,
est jaune d’orpin en dessous , bordé de b run, et
sur les côtés couvert de taches brunes sur un fond
jaune. La tête est piquetée de noirâtre, et le sip
h on, qui est fort lo n g , bigarré de la même
couleur.
L ’opercule est petit, membraneux, jau n e , recourbé
en pointe.
Nos individus proviennent de Tikopia, de Tonga-
Tabou et de la Nouvelle-Irlande. Ils sont toujours
en assez grand nombre partout où babite cette e.spèce.
Ils varient assez par la forme de la spire,
qui est plus ou moins po intu e, quelquefois rong
é e , par la couleur de l’ouverture qui est ou
d’un jo li roux, ou blancbe, lorsqu’elle n’est pas encore
complète.
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