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ZOOLOGIE.
Genre SCYLLÉE. — S c jïloe a , Linné.
SCYLLÉE DE GHOMEODA.
Scjlloen ghomfodcnsis},
C u v ie r, Annales du Mu s.; an Scylloea pelagica?
Linn. G m e l., page 3i 4v , n “ 2.
F o rs k a l, Faim. a r a b ., page i o 3.
Blainville, Diet, des sc. n a t., t. X LV III, page 23g.
P L A N C H E 2 I , F I G U R E S I - 5 .
S c jïloe a , corpore elongato, compresso, apice
acuto, subflavo, punctis ferrugineis irrorato ; pa-
pïllis albis ad latera.
Nous nous sommes attachés à dessiner avec le
plus de précision possible une Scyllée vivante,
afin de voir s’il existe des caractères susceptibles
d’établir plusieurs espèces ; mais n’ayant point
examiné un grand nombre de ces animaux, nous
sommes encore dans le doute à cet égard, et forcés
de laisser à celui-ci le nom qui se trouve le plus
en rapport avec une description connue. Celle
MOLLUSQUES. 277
en effet de la Scyllée Ghomfoda, que Forskal a découverte
, convient parfaitement à la nôtre. Quoi
qu’il en s o it , l’animal a la tête é lev é e , le mufle
saillant, évasé, ainsi que le contour de la b ouche,
qui est en fer à cheval et festonné. Son ouverture
est ovalaire, longitudinale. Ces parties sont distinctes
et séparées du pied par une rainure transverse.
Celui-ci très-comprimé, canaliculé, terminé par une
p o in te , ne se distingue pas du manteau. Les deux
auricules céphaliques sont aplaties, ailées vers leur
extrémité, puis dilatées en cornet d’où sort un petit
prolongement lacinié, qui e s t, selon M. de
Blainville, le vrai tentacule. Les deux paires d’ap-
peudices latéraux, qui servent à la locomotion et
portent les branchies, sont aplaties, décoûpées à
leur extrémité, et recouvertes en dessus seulement
d’arbuscules pulmonaires. Il en existe de
semblables à la partie postérieure du co rp s , laquelle
est irrégulièrement renflée au dessus du
pied. Il existe sur les flancs une ligne de six à dix
petits tubercules blancs. Nous n’avons point vu
de traces d’yeux.
Le corps est entièrement fauve, avec des points
rouge brun irréguliers sur les côtés, et formant
deux lignes latérales sur le dos et une le long de
la dilatation des auricules tentaculaires.
Cette Scyllée un peu grossie provient des environs
de Timor. Elle habitait des fucus. Celle du
naturaliste suédois fut trouvée dans la mer Rouge.